Corsée et pétillante, la nouvelle Z 650!

Publié le 10 décembre 2016 par Claude Bovey, mis à jour le 19 janvier 2020.

Photos: James Wright - Ulla Sera/Kawasaki.

Test Kawasaki

Corsée et pétillante, la nouvelle Z 650!

Nouvelle venue dans la famille Z de Kawasaki, la Z 650 est une digne héritière. Séquence découverte, en Andalousie!

C’est une belle, (corsée) et longue histoire d’amour. Et, au risque de froisser les «Rita Mitsouko», celle-ci finit bien. Elle se termine même en mariage de raison… A trois! C’est l’histoire de la marque Kawasaki, d’un modèle d’entrée dans le monde du deux-roues et d’un public à la recherche d’un objet à la fois séduisant efficace et bon marché. Beau ménage à trois!

Cette histoire a commencé en 1996 lorsque Kawasaki a mis sur le marché le roadster ER-5, accessible en termes de prix et d’utilisation. Ce modèle a immédiatement séduit les débutants et surtout la gent féminine. Devant ce succès rapidement obtenu, il fallait moderniser et réaffirmer ce créneau devenu concurrentiel. En 2006 l’ER6-n lui a succédé, et a fait perdurer le succès d’estime qui ne s’est pas démenti jusqu’à ce jour.

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La dernière version de l’ER-6 n

 

Pour 2017, voici que débarque la Z650, que Kawasaki aura pris soin d’intégrer à la famille Z, aux côtés des Z300, Z800, Z900 et Z1000 afin de l’aggrandir et de la compléter. Cette moto possède toujours les caractéristiques des précédentes, à savoir: une accessibilité facile, un look sympa et un prix contenu. Une histoire d’amour qui finit en mariage de raison c’est plutôt drôle et pas banal non?

Vert Granny Smith

Ce qui retient immédiatement l’attention au premier regard jeté sur la toute nouvelle Z 650, c’est la couleur verte Granny Smith du nouveau cadre tubulaire treillis. Exit le cadre poutre/tube de l’ER-6 n. Exit aussi l’amortisseur apparent et décalé côté gauche, si caractéristique de l’ER-6 n. Une couleur verte qui ne passe pas inaperçue et qui donne la première touche fun de cette nouveauté. Ce vert peu habituel chez Kawa tient d’une raison: la H2! Pour la petite histoire, Kawasaki n’a pas voulu reprendre le vert du châssis de la H2 car pour eux, elle est un produit unique et exclusif et doit évidemment le rester.

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Le nouveau cadre treillis a rendu la Z 650 très très agile.

Ce tout nouveau cadre treillis porte une des principales explications du poids très contenu de la Z650 qui, au total pèse 19 kilos de moins que l’ancienne ER-6 n. Impressionnant! Avec 10 kilos de moins que celui de l’ER-6 n, ce cadre, dont la géométrie disperse extrêmement bien les contraintes, a été conçu grâce à une nouvelle technique d’analyse développée par Kawasaki qui a permis de déterminer précisément le diamètre, la longueur des tubes et l’épaisseur des parois offrant une rigidité latérale et en torsion optimale. Kawasaki a également fait appel à sa nouvelle technique d’analyse «maison» pour le bras oscillant. Comme pour le cadre, la droite allant de l’axe du bras à celui de la roue arrière est aussi rectiligne que possible. Léger par sa conception (4,8 kg), le bras oscillant participe aux réactions naturelles et à la légèreté de la partie-cycle. La Z 650 dispose maintenant d’une vivacité et d’une agilité folle. La solution idéale pour s’aventurer en milieu urbain.

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Les trois coloris de la Z 650, tous importés en Suisse.

Présence de l’esprit Sugomi

Côté look, la Z 650 diffère radicalement de la sage ER-6 n. Normal, car elle fait maintenant partie de la famille Z pour laquelle s’applique un design tendance Sugomi. On vous livre la définition du mot telle qu’elle est présentée par Kawasaki… Le terme Sugomi évoque les performances et les éléments stylistiques spécifiques aux roadsters Z Kawasaki. Imprégnées de l’esprit sugomi, leurs performances suscitent l’excitation: cette conduite est une expérience qui «prend aux tripes» et titille les sens, tout en offrant une grande impression de maîtrise grâce aux réglages du moteur et de la partie-cycle. Il s’exprime également dans leurs lignes incisives, leur allure prête à bondir et leur silhouette caractéristique. Tout un programme! Il n’empêche que la Z 650 présente une belle allure sportive, juste ce qu’il faut d’agressivité.

Côté moteur, le bicylindre de 649 cm3 n’augmente pas sa puissance de 68 chevaux mais, son couple a été renforcé pour donner toute son énergie dès le plus bas régimes. Tant mieux car c’est la plage de vitesse la plus exploitée au quotidien. Les reprises sont excellentes en sortie de virage et l’accélération très satisfaisante à mi-régime. On regrettera toutefois les envolées très haut dans les tours que dispensait le moteur de l’ER-6 n. Le nouveau moteur a quelque peu perdu son côté excitant en devenant très linéaire. D’un autre côté le gros couple des bas régimes permet de jouer avec l’engin.

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Esprit Sugomi, mais pas trop!

Sur les 250 kilomètres parcourus sur des routes souvent faites de rectilignes et de grandes courbes passées à des vitesses qu’on qualifiera d’exagérées… pour Via Sicura, nous avons ressenti quelques vibrations pas très agréables au niveau des pieds.

Au bout d’une heure de route, nous avons enfin rencontré les premiers virages serrés. Voilà le terrain de chasse de la Z 650! Là où elle peut vraiment exprimer en plein son agilité et sa facilité de guidage. On a aussi apprécié le très bon comportement des suspensions ainsi que le freinage au bon feeling et très progressif. Quelques mots encore pour louer la qualité générale des finitions de cette Z 650 made in Thaïlande. En concurrence avec la Yamaha MT-07, elle est déjà une vraie moto «premium» pour débutants!

Galerie photos: Z 650

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