Nouveauté 2020

Une Harley-Davidson Softail Standard, à moins de 15000 francs

Elle s’appelle la Softail Standard, nom de code (il y en a toujours un chez Harley-Davidson): FXSD. A vos souhaits. Cette moto est un nouveau modèle présenté en ce début d’an de grâce 2020 par la marque américaine. Comme son nom l’indique, elle appartient à la désormais vaste famille des Softail modernes. Leur point commun est de n’avoir pas de suspension arrière apparente, ce qui en fait visuellement des « Hardtail » (hard veut dire dur en anglais, ce que l’on ressent dans le fessier quand il n’y a pas de suspension à l’arrière). L’amortisseur est caché dans le cadre, sous la selle, et selon ce que nous avons pu constater dans tous nos essais récents, il fonctionne très bien. Mais nous nous égarons.

La nouvelle Softail Standard est un Bobber, du point de vue du style. Des roues à rayons, un petit guidon aux bras surélevés, mais pas trop, des garde-boues courts, et un look minimaliste, disponible dans le seul coloris noir brillant. Qui devrait comme il se doit inciter à la customisation dès qu’on a commandé la moto. Mais surtout, à 14850 francs, c’est à présent le membre le moins cher de la famille Softail, qui compte tout de même 11 autres motos. Cet honneur revenait jusqu’ici au Street Bob (lire notre essai), affiché à 16280 francs pour 2020.

Le moteur choisi, comme sur nombre d’autres Softail modernes, est le Milwaukee-Eight 107. Ce qui veut dire la dernière version du gros V Twin refroidi par air, dans la variante de cylindrée la plus « petite »: 1746 cm3. Et un couple maximal de 145 Nm à déjà 3000 tr/min. La puissance est plus modeste, comme sur tous les gros bicylindres Harley de ce genre: 86 ch à 5020 tr/min. Il est pour l’instant conforme à Euro 4. On rappelle que les nouvelles normes Euro 5 anti-pollution, plus strictes, n’entrent en vigueur qu’en 2021.

Le poids de la bête est déclaré à 297 kg prêt à l’emploi. C’est un beau bébé, mais il n’est pas parmi les machines les plus lourdes de Milwaukee. Le cadre est celui des Softail modernes, avec suffisamment de rigidité pour encaisser une allure rapide, tout comme l’amortisseur, réglable en précharge, et la fourche télescopique, non réglable, mais à cartouches. On a un seul disque de frein devant, avec un étrier à 4 pistons, et un autre derrière (2 pistons).

La machine regorge de chromes, notamment ses deux tuyaux d’échappement en forme de canons sur le côté droit. Il y a aussi le guidon, les jambes de fourche et quelques composantes externes du moteur. On a comme d’habitude un petit tableau de bord mêlant digital et analogique, incluant un indicateur de rapport de vitesses engagé, l’heure, la consommation d’essence et des totalisateurs kilométriques. Tout se commande depuis les deux extrêmités du guidon. Avec des clignotants qui s’éteignent tout seuls une fois le virage terminé.

Le réservoir d’essence contient 13,2 litres selon Harley. De quoi parcourir environ 300 km.

Et cette moto, d’origine, est une monoplace, avec une selle située à 680 mm du sol, qui semble assez confortable. Des accessoires devraient bientôt être disponibles, dont un petit saute-vent surtout esthétique.