Essai Triumph Trident 660 – Le plaisir d’entrée de jeu

Publié le 10 décembre 2020 par Mathias Deshusses, mis à jour le 1 avril 2021.

Photos: Mathias Deshusses (statiques) - Creative Kingdom (dynamiques).

Test Triumph

Essai Triumph Trident 660 – Le plaisir d’entrée de jeu

Aller essayer une nouveauté 2021 en ces temps perturbés est déjà une belle opportunité. Lorsque l’essai se déroule à Ténérife, c’est carrément de la chance. Et quand la nouveauté en question est la nouvelle Triumph Trident, on n’est pas loin du paradis. Laissez-vous embarquer au soleil, à la découverte de cette 660 qui ne manque pas d’arguments pour séduire les jeunes permis.

En 2020, beaucoup de marques ont dû renoncer à présenter officiellement leurs nouveautés. La BMW R18 est ainsi arrivée directement en concessions et la Ducati Multistrada V4S, dont le test devait se dérouler en Sardaigne, n’a pu faire l’objet que d’un court roulage dans les environs de l’usine. Mais pour Triumph, l’arrivée de la Trident 660 est trop importante pour faire l’impasse sur une présentation internationale. La Trident est une moto de conquête, qui fait désormais office de porte d’accès à l’univers du constructeur britannique. Et malgré les difficultés d’organisation liées à un événement de cette ampleur (et aux multiples et changeantes règles sanitaires), la marque a tenu bon. Test Covid devant dater de moins de 72 heures à l’atterrissage (avec résultats rédigés en anglais), enregistrement en ligne avec code QR, application de suivi devant rester active pendant 14 jours après le retour ne sont que quelques-uns des obstacles qu’il a fallu surmonter. Mais après 3 jours sur place et malgré les tracas administratifs, quel plaisir d’avoir pu profiter du soleil canarien pour découvrir cette nouvelle Triumph Trident 660.

Triumph Trident 660 Ténérife
Tester la nouvelle Trident 660 en décembre sous le soleil de Ténérife: une chance improbable en ces temps de crise sanitaire.

Tenerife, l’ile aux deux visages

Après avoir quitté Zurich, sa neige et son dialecte plein de charme, me voilà en approche de Ténérife. Une île sur laquelle je n’avais jamais posé les pieds, et encore moins les roues. Par le hublot, j’aperçois le majestueux rocher volcanique «El Teide»  émerger d’une masse de nuages noirâtres. La météo semble assez capricieuse en ce 5 décembre. L’atterrissage sur la piste de l’aéroport de Ténérife-Sud, qui longe l’océan, est tout simplement magique. Il y a comme un air de vacances, même si c’est pour «travailler» que je suis ici. En sortant de l’aéroport, une ambiance digne du film «Indépendance Day» me saute au visage. Étrange impression que cette masse nuageuse, sombre et menaçante, qui avance lentement dans ma direction. Avec derrière moi un ciel bleu totalement dégagé, qui se perd dans un océan aux reflets presque aveuglants tant la luminosité est intense. Deux salles, deux ambiances, comme on dit. Il y a un comme un soupçon d’incertitude quant à la météo du lendemain, et je prie pour ne pas subir un déluge lors du test du lendemain. Mais des conditions changeantes restent le meilleur moyen de tester une moto. Et puis, il ne faudrait pas que nous-mêmes, journalistes, ayions la vie trop facile, n’est-ce pas?

Coucher de soleil ténérife
La météo peut très vite changer à Ténérife, mais les couchers de soleil restent magiques.

Le paradis du photographe

Le décollage ayant eu lieu en début de matinée, me voilà déjà à l’hôtel alors qu’il n’est que 14 heures. Que faire, alors que le soleil tape sur cette partie de l’île et qu’il y a la mer à proximité? Des photos, bien entendu. Comme dit, je ne suis pas là pour me reposer et je suis peu adepte du farniente. Me voilà en mode repérage afin de trouver le meilleur spot pour immortaliser la Trident 660 lorsque l’occasion se présentera. Tout au bout d’un chemin qui se dirige vers la côte, je découvre un point de vue magnifique, donnant sur d’impressionnantes parois rocheuses.

C’est au pied de cette falaise que je vais trouver mon bonheur.

C’est un bon début, mais la présence d’un muret va gêner le photographe perfectionniste que je suis. Une bonne centaine de mètres en contrebas, j’aperçois un petite jetée, qu’il est possible d’atteindre par une route serpentant à flanc de falaises. J’ai trouvé mon spot photo, ne manque plus que la petite Trident. Lorsque je remonte, il est déjà 16h et mes confrères italiens, qui roulaient ce jour-là, arrivent justement à l’hôtel. Des motos disponibles, une luminosité de fin de journée et un spot de rêve près de l’océan: mon cerveau ne fait qu’un tour (oui, je sais, ça ne se dit pas, mais je le dis quand même) et je m’empresse d’aller harceler Yves, le responsable de Triumph Suisse présent sur place, pour qu’il me rejoigne avec une Trident. Plaisir exaucé. C’est ainsi que je me retrouve à 18h à tourner autour de la moto au crépuscule, afin de réaliser une série de photos statiques qui serviront à illustrer le présent article, ainsi qu’à alimenter les réseaux sociaux.

Une entrée de gamme au positionnement premium

L’occasion est belle d’observer la petite nouvelle en détail. Et si la marque propose ici une moto accessible destinée avant tout aux jeunes permis, force est de constater que pour Triumph, entrée de gamme ne rime pas avec bas de gamme. La marque nous a habitués à un certain niveau de finition, et la Trident 660 ne déroge pas à la règle. Le réservoir est superbe, et bénéficie d’un vernis protecteur appréciable, tant pour le plaisir des yeux que pour la durée dans le temps. Un superbe logo «Trident» en relief orne ses flancs, dont le «E» reprend les pointes du célèbre symbole de la mythologie grecque.

Les plastiques sont très bien ajustés et la qualité perçue est excellente. Seuls les rétroviseurs, un peu grossiers, auraient mérité plus d’attention. Heureusement, la marque ne propose pas moins de 45 accessoires pour son nouveau modèle, dont de sublimes rétros à fixer en bout de guidon (comptez 250 francs).

L’esthétique de la moto reste assez classique, avec un design tout en courbes qui contraste avec le style tranché de certaines concurrentes japonaises. La silhouette est minimaliste et respire une certaine élégance. Le phare rond (avec son badge Triumph au centre) lui apporte un capital sympathie indéniable, et ses lignes consensuelles inspirent confiance. Elle n’est ni imposante, ni intimidante, et semble pouvoir se laisser facilement appréhender. La partie arrière est dénuée du moindre appendice (les clignotants et le support de plaque se trouvent à hauteur du pare-boue arrière), et même de poignées passager (disponibles au catalogue des options, à 175 francs). Du coup, on en viendrait presque à vouloir démonter les cale-pieds arrières pour épurer encore la ligne de la moto. Mais il faut avouer que l’ensemble est harmonieux et de bon goût.

Une histoire de goût, justement…

Il y a quatre coloris disponibles pour cette Trident 660: deux plutôt sages (noir ou blanc, avec deux petites bandes de déco sur le bas du réservoir), mais surtout des «Silver Ice Diablo Red» et «Matt Jet Black & Silver Ice» qui sont des plus réussis. Deux robes plutôt punchy (qui se négocient contre un supplément de 120 francs), même si j’avoue une nette préférence pour la seconde, avec son gros logo blanc sur les flancs du réservoir qui lui donne un air de vilain garçon, un soupçon de classe et une touche de sobriété.

Triumph Trident 660 Ténérife
Ce coloris « Matt Jet Black & Silver Ice » est un véritable coup de cœur.

Je suis un peu moins séduit par le «Silver Ice Diablo Red» et par ses touches de rouge vif, un peu trop voyantes selon moi. Mais les goûts et les couleurs ne se discutent pas, et je suis convaincu que ce coloris plaira beaucoup.

Le «Silver Ice Diablo Red» est nettement plus punchy, mais aussi moins discret.

Let’s go… for the ride!

Le lendemain matin, une vingtaine de motos attendent les journalistes. Le groupe suisse est séparé en deux et je roulerai donc avec mes collègues Phoukham, d’AcidMoto, et Markus, de Moto Sport Schweiz. Et si vous voulez découvrir en vidéo les impressions de notre rédacteur en chef Jérôme, dans un autre groupe, c’est par ici. Quant à nous, notre ouvreur de choc se nomme quant à lui Gary Johnson. Un type extra, pilote du Tourist Trophy, au caractère aussi jovial que son cerveau semble déconnecté de sa main droite. Cela promet!

Gary Johnson, vainqueur du Tourist Trophy en 2011 et 2014, aura la difficile tâche de me guider (et de ne pas me semer!).

9h30, et 18° ambiants. Le soleil tape fort ici (Ténérife est plus ou moins à la même latitude que le Sahara) mais les températures devraient vite se rafraîchir, le parcours prévoyant de grimper le long du Teide, dont la cîme culmine à 3718 mètres d’altitude. J’enjambe la moto et suis surpris en bien. J’avais peur d’une trop petite moto (je mesure 1 mètre 82) mais je suis à mon aise à bord. Les jambes sont un peu repliées, mais je dispose de plus d’espace que sur une Street Twin par exemple.

La selle culmine à 805 millimètres du sol et me permet d’avoir les deux pieds bien au sol. Ce qui devrait aussi être le cas des plus petits, grâce à sa partie plus affinée au niveau de l’entrejambe. Le moelleux est dans la norme et je suis bien calé grâce à la partie passager légèrement surélevée.

Le seul souci provient de l’emplacement des repose-pieds passager. Positionnés un chouïa trop en avant, ils sont rapidement en contact avec le talon du pilote, pour peu que sa position soit, naturellement, sportive, avec la pointe des pieds sur les cale-pieds avant. Pour celles et ceux qui envisagent le duo, il faudra certainement l’essayer dans ces conditions pour vous rendre compte de la gêne occasionnée (ou pas).

« Braap braap »

Moteur démarré, la sonorité ne déçoit pas. Typique d’un trois-cylindre Triumph, elle est un subtil mélange de son rauque et métallique. Une belle partition, jouée pianissimo pour rester agréable. Les premiers tours de roues sont épatants de facilité. La moto dégage une impression de finesse et de légèreté (elle ne fait que 189 kilos avec les pleins) et semble plutôt maniable. Au premier rond-point, je me fais surprendre par une voiture que je n’avais pas vu arriver, empoigne le frein avant et… me retrouve basculé brusquement vers l’avant! Wow, c’est quoi ça? Simplement la course du levier de frein avant (réglable sur 5 crans) qui est vraiment courte, et provoque presque immédiatement l’action mordante des plaquettes sur les disques de 310 millimètres de diamètre.

Conjugué à une fourche au réglage plutôt souple, l’effet de plongée est immédiat. Si cela ne posera pas de problème au pilote chevronné, cela peut en revanche être problématique pour un débutant, qui se trouvera surpris dans une situation potentiellement déjà stressante.

Les étriers de freins, à fixation axiale, possèdent seulement deux pistons.

La puissance du frein avant est pourtant là, avec un bon mordant, mais l’attaque manque vraiment de progressivité pour une moto destinée avant tout aux jeunes permis. Question d’habitude cependant, car une fois son fonctionnement assimilé, le freinage ne me posera plus aucun problème.

Petit arrêt à la station-service pour faire le plein. L’occasion de constater que le bouchon est monté sur charnière, mais également que la remise à zéro du trip kilométrique est un peu fastidieuse. Il faut en effet naviguer dans les menus pour trouver celui qui permet de remettre le compteur à zéro. Là aussi, simple question d’habitude. Mais le compteur s’avère très lisible, même en plein soleil. Ou plutôt le double compteur, puisque l’ensemble compte deux écrans: un LCD en demi-lune qui affiche la vitesse, le compte-tour, une jauge à essence et le rapport engagé, ainsi que qu’un petit écran TFT en couleur, situé juste au-dessous.

Celui-ci vous indiquera toutes les infos utiles et pourra même accueillir des fonctions de navigation et de téléphonie via l’application «My Triumph Connectivity System», disponible en option (et que nous n’avons pas pu tester). L’ensemble se commande bien sûr au guidon avec un ensemble de boutons au fonctionnement plutôt intuitif.

On ze road again

Les premiers kilomètres, entre ville et voie rapide, confirment mon ressenti initial. La Trident est maniable, et son moteur est pour le moins expressif.

Il n’y a certes «que» 81 ch, mais ils sont bien présents, et il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’un trois-cylindres de seulement 660 cm3. Le couple maximal est donné pour 68 Nm à 6250 tr/min, mais dans les faits, le 90% de celui-ci est disponible entre 3600 et 9750 tr/min, pour un caractère volontaire et enjoué. Pas de coup de pied aux fesses ici, la puissance arrivant (volontairement) de manière assez linéaire, pour ne pas brusquer le (ou la) pilote.

Mais il y a des sensations dignes d’un twin de 2000 à 6500 tr/min, avec la force du triple qui permet des envolées jusqu’à plus de 10000 tours. Ce petit bloc est vivant et procure beaucoup de plaisir, malgré quelques vibrations qui se font sentir à partir de 6-7000 tours. Il fait preuve d’une rondeur et d’une belle volonté.

Sur les petits lacets sinueux qui mènent du village d’Arona à La Escalona, au bitume impeccable quoiqu’un peu humide, la Trident se laisse mener avec facilité. Les pneumatiques, des Michelin Pilot Road 5 en première monte, font merveille ici, et sont à même d’être rassurants en toute circonstance.

Un avantage de choix pour une première moto. Les suspensions travaillent bien et offrent un bon compromis entre rigueur et confort. Une fois le fonctionnement des freins assimilé, ils ne poseront plus de problème. La moto est agile mais pas trop vive non plus: une facilité exemplaire au service d’un pilotage instinctif, même si les plus sportifs peuvent profiter d’un excellent retour d’informations grâce à la fourche inversée de 41 millimètres de diamètre. La connexion électronique avec la poignée de gaz est aussi douce que précise, quel que soit le mode enclenché (il y en a deux, «Road» et «Rain») alors que l’embrayage anti-dribble et l’antipatinage (déconnectable) achèvent de rassurer le jeune pilote. Avec la Trident, le plaisir est à portée de main en toute sécurité.

Comme un air de Mad Sunday

Petite halte pour une pause-café au restaurant «La Paz» de Vilaflor de Chasna, avant d’attaquer la montée du Téide à proprement parler. La terrasse est pleine, et le parking aussi. Une quarantaine de motos y est stationnée, avec un va-et-vient digne du col du Stelvio en plein mois de juillet. Nous sommes dimanche et les motards de l’île sont nombreux à venir poser leurs roues sur cette route que je découvre avec plaisir.

Avec un pilote du Tourist Trophy aux commandes du groupe, la matinée prend comme un air de Mad Sunday. Jouissif! En réalité, le rythme est engagé, mais sans être excessif. La route est bordée de barrière en rondins et je n’ai guère envie de les tester. Les paysages sont magnifiques, et malgré un brouillard insistant, je devine régulièrement l’océan à l’horizon. Et prends définitivement conscience de ma chance de pouvoir faire un ride sur une Trident 660 à Ténérife un 6 décembre.

Arrivé sur le plateau désertique, je sens la force de la nature qui me saute au visage. Je roule littéralement sur un volcan formé il y a plus de 200000 ans. Encore une fois, je prends conscience que l’homme n’est que de passage sur notre planète. La route prend désormais des allures d’US road, au cœur de l’Arizona. Seuls les pics environnants, dont les sommets escarpés peinent à retenir une brume insistante, me rappellent que je suis sur un île située au cœur de l’Atlantique.

Mine de rien, la température s’est rafraîchie et les poignées chauffantes (une option à 249 francs présente sur nos motos de test) sont une bénédiction. D’ailleurs certaines parties de l’enrobé bitumeux, lorsqu’elles traversent des canyons, semblent givrées pour les parties encore dans l’ombre.

Du sable à la glace

La route serpente entre paysages lunaires et martiens. On saute d’un univers constitué des sombres roches volcaniques à des terrains avec plus de reliefs, tirant sur l’ocre, parsemés de petits buissons… avant de se retrouver en plein désert, avec des dunes d’un sable gris proprement hallucinant. Bienvenue à Ténérife !

A (très) bon rythme, je tente de me concentrer sur la route plus que sur mon environnement, avant de me trouver, en plein no man’s land, face à un… embouteillage!?! Ce qui ressemble au premier abord à un contrôle de police est en réalité une fermeture temporaire de la route, celle-ci étant encore dans l’ombre sur le versant nord, et visiblement complètement gelée. N’oublions pas que j’évolue ici à plus de 2000 mètres d’altitude, en plein mois de décembre.

Le personnel du restaurant dans lequel je dois manger n’ayant pas encore réussi à monter jusqu’à moi, je devrai me contenter d’un gigantesque sandwich au jambon serrano. Pauvre de moi, n’est-ce pas? Le temps gagné me permet de négocier avec le staff Triumph un court arrêt sur le site de la mine de San Jose, une ancienne mine d’or et de cuivre, désaffectée en 2010, qui se trouve sur un terrain au relief adouci par des dunes de sable. Encore un spot idéal pour des photos. En tout cas, ça l’était, avant de se faire sérieusement remettre à l’ordre par le ranger de ce qui est, selon toute vraisemblance, un parc national protégé. Oups.

Surfing in the clouds

Vite reparti, je me redirige vers des arêtes montagneuses qui font barrage à une brume insistante, dont les quelques bancs qui parviennent à passer viennent tapisser les parois rocheuses. Ce que je prenais pour du brouillard le matin même n’est en fait rien d’autre que des nuages, qui se retrouvent prisonniers des sommets de l’île.

Je bifurque sur une portion de route véritablement impressionnante. Elle semble avoir été littéralement déroulée sur une coulée de roche volcanique d’un noir profond. La TF-38 longe le Teide sur son côté ouest et, loin des épingles serrées du matin, propose de larges courbes rapides. Rapidement, je me retrouve à plonger dans les nuages, dans une atmosphère féerique teintée d’une luminosité extraordinaire. J’ai l’impression de surfer sur le ruban bitumeux, m’enfonçant dans une masse vaporeuse qui contraste avec le jeu de réflexion provoqué par les rayons du soleil sur les gouttelettes en suspension. Avant de surgir de ces montagnes russes et de me retrouver face à l’océan, les yeux encore embués par ces instants d’une rare intensité.

Retour à la playa

Le test se termine par un tronçon de voie rapide (voir très très rapide), et un test de freinage qui validera pour de bon la puissance de freinage et la stabilité de la Trident. Il va me falloir penser au retour, et l’idée de quitter les 22 degrés ambiants pour revenir dans ma belle Suisse natale n’est pas des plus réjouissantes.  Heureusement, il me reste une soirée en bonne compagnie, à discuter différences entre whisky et bourbon avec un certain pilote britannique, visiblement aussi fin connaisseur de malts affinés que de trajectoires.

Un coup de maître

Proposée au tarif accessible de 8990 francs (9110 francs dans les coloris essayés ici), la Triumph Trident 660 frappe fort. Elle propose un package technologique inédit pour la catégorie et une finition haut-de-gamme qui flattera ses futur(e)s propriétaires. La lutte sera serrée avec ses concurrentes désignées – Yamaha MT-07, Kawasaki Z650 et Honda CB650R – mais il ne fait aucun doute que la Trident saura séduire une jeune clientèle, grâce à son look épuré, à ses suspensions rassurantes et à son moteur plein de charme.

La Triumph Trident 660 sera disponible en Suisse dès le début du mois de février 2021. Plus d’infos sur le site de Triumph.

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