Sans concurrence, le TMAX évolue pour plaire encore plus
Cela fera bientôt vingt ans que le TMAX remporte un succès phénoménal auprès d’un public sportif avide de performances flattant leur ego. Son côté «Bad Boy» plaît aussi à un plus large public! Pour sa septième «évolution», le TMAX, cube maintenant 560 cm3, répond aux normes Euros 5, gagne en puissance et en couple et se refait une beauté. Une version premium (Tech MAX) fera le bonheur de ceux qui veulent ce qui se fait de mieux. Le slogan de Yamaha «Nothing but the MAX» est plus que jamais d’actualité!
En 2001, Yamaha avait frappé un grand coup en présentant, dans le segment naissant des maxi-scooters, le TMAX qui, à l’époque cubait seulement 500 cm3 et se vantait d’être le premier gros scooter sportif. Son apparition avait suscité un engouement immédiat auprès du public. Et aujourd’hui le TMAX évolue encore. On ne résiste pas à vous conter notre premier test réalisé à Frascati près de Rome, et où un de nos collègue avait revêtu une combi cuir (pour les besoins de son magazine) afin de mieux démontrer que ce «scooter-moto» était réellement sportif. Nous nous étions moqués, croyant qu’il s’était trompé dans le choix de ses vêtements à emporter. En prenant un peu de recul, nous pouvons affirmer que ce dernier avait raison de s’accoutrer de la sorte.
Avec 330 000 unités vendues dans le monde dont les 87% (276 000) rien qu’en Europe, les chiffres parlent d’eux-mêmes et prouvent que dans le segment des maxi-scooter, le TMAX (lire notre présentation) n’a pas beaucoup de concurrence, ce qui n’empêche pas Yamaha de proposer des évolutions afin de rester leader sur ce marché. On ne se repose jamais sur ces lauriers du côté d’Iwata!
500 cm3, 530 cm3 puis, maintenant 560 cm3. En 18 ans de carrière, le TMAX n’a cessé d’évoluer vers le haut et à tous points de vue. Et cette dernière augmentation de cylindrée a une bonne raison d’être. En effet, afin d’être en conformité avec les normes Euro 5, les ingénieurs de Yamaha devaient impérativement gonfler leur bicylindre parallèle. Premièrement pour que dans l’aventure Euro5, le TMAX ne perde ni chevaux ni couple. Au contraire, avec le fruit de ce travail de réflexion, ils sont même arrivés à gagner 3,5% de puissance (47 ch) et 6% de couple (55, 7 Nm) en plus. Le moteur a été retravaillé avec notamment la pose de nouveaux pistons forgés en aluminium, de nouvelles bielles. Sur le nouveau TMAX, on retrouve aussi un radiateur 6% plus grand que l’ancien.
Logiquement, si le TMAX évolue vers un moteur plus pêchu, il devrait être plus prompt à s’élancer et plus fort dans son allonge. Mais, sans pouvoir comparer avec un ancien modèle, il est hasardeux de dire que l’on ressent cet effet en essorant la poignée au premier feu rouge venu! Ce que l’on peut par contre affirmer, c’est que le TMAX 2020 est très, très vif dès son entrée en action. Imparable, départ arrêté! Des ratios de transmission modifiés sur la courroie de transmission secondaire lui donnent maintenant une accélération encore plus fulgurante.
La vitesse de pointe a augmenté de 5 km/h, disaient les ingénieurs lors de la présentation à la presse! Vérification effectuée: l’aiguille du compteur colle en butée à 180 km/h! L’occasion aussi de vérifier la tenue du nouveau pare-brise à commande électrique de notre version Tech MAX. Dans sa position haute, il vibre quelque peu, mais protège extrêmement bien, tout en ne déformant pas la vision. A haute vitesse, le châssis «moto» en aluminium à poutre centrale du TMAX Tech MAX assure une stabilité hors-pair.
Agile dans le trafic
Les premiers kilomètres à bord du TMAX ont été effectués à une heure de pointe sur la route côtière reliant Cascais à Lisbonne. Une heure où il fallait se faufiler, freiner, regarder. Etre attentif quoi! Grâce à un TMAX maniable comme un XMAX 300, l’exercice du trafic intense s’est avéré «easy». Nous devions tout de même faire attention à nos rétroviseurs. L’emplacement de ces derniers, généralement plus haut que ceux des voitures, a permis d’éviter quelques accrochages.
Toujours à propos de hauteur, celle de la selle (800 mm) posera quelques soucis de maintien des pieds au sol lors des arrêts. Pour les plus petits (170 cm), bien entendu! Sur le TMAX 2020, la selle, par ailleurs confortable et à l’ergonomie remarquable a pourtant été «rabotée» sur les côtés.
Un style plus élégant
Le TMAX évolue aussi visuellement. La ligne générale change peu, quelques détails rendent le nouveau TMAX plus incisif. Ainsi, les clignotants LED à l’avant sont intégrés au carénage et les phares full LED. Le phare arrière s’affiche maintenant avec une «signature» lumineuse en forme de T, pour mieux signifier son appartenance à la race des MAX! Des plaques aluminium protègent les repose-pieds avant du pilote. La fonction Smart Key permet encore de bloquer la béquille centrale. Une astuce qui pourrait dissuader les «envieux malhonnêtes»!
Neuf clients sur dix optent pour une version «Premium»
Pour notre essais de 240 kilomètres, nous disposions de la version «premium» TMAX Tech Max. Normal, car le client TMAX veut ce qui se fait de mieux. A chaque nouvelle génération, les clients se précipitent sur ces modèles haut de gamme (lire l’encadré). Et, lors de la refonte de 2017, Yamaha avait proposé trois modèles au choix: un standard, un SX et un DX. Peut-être s’étaient-ils un peu égarés avec un trop grand nombre de versions?
Pour 2020, Yamaha revient donc à ce qui fait le succès du TMAX, à savoir une version standard fort agréable à l’œil avec sa couleur grise et bleue (Icon Grey) et une version premium baptisée Tech MAX. En suisse, l’importateur mise sur des ventes de 150 pièces (standard) et 350 pièces du Tech MAX. Dans deux variantes de couleurs: une noire, brillante et mat (Sword Grey) et une baptisée Tech Kamo, d’un élégant vert proche du militaire, mis en valeur par des tubes de fourche et des jantes dorées.
Sans véritable concurrence, le TMAX a encore de beaux jours devant lui. Et reconnaissons-le, le TMAX évolue à chaque génération, et c’est à porter au crédit de Yamaha.
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