Essai – Royal Enfield Meteor 350 Fireball: le petit Cruiser très attachant

Publié le 9 décembre 2021 par Claude Bovey, mis à jour le 8 février 2022.

Photos: Jean-Baptiste Rozain/Madpik Photographie .

Test Royal Enfield

Essai – Royal Enfield Meteor 350 Fireball: le petit Cruiser très attachant

Cruiser en toute tranquillité au guidon d’une moto de 20,2 chevaux et se faire remarquer grâce à son look et son nom, la Royal Enfield Meteor 350 le permet. Et son prix contenu en regard de son équipement d’origine a de quoi renforcer l’effet de séduction…

Immédiatement, cette moto attire les regards! Serait-ce dû à la couleur jaune tournesol (ou « La Poste ») de son réservoir? Ou à son logo bien connu apposé en relief sur les flancs de ce dernier? Ou encore au liseré de la même couleur entourant les jantes?

Essai – Meteor 350

Ceux qui restent en arrêt (et ils sont nombreux) devant, se remémorent immédiatement le passé et rappellent que beaucoup en ont possédé une. Ils font souvent allusion à la Bullet 500 dont la Meteor 350 est la digne héritière.

Cette couleur jaune lui va bien et elle tranche carrément avec le noir qui compose le reste. Visuellement, on la trouve très séduisante. Une séduction renforcée par l’allure du monocylindre de 349 cm3 peint en noir lui aussi mais avec des ailettes de refroidissement polies du plus bel effet.

On prend place sur la large et confortable selle. On est assis à une hauteur de 765 mm, ce qui permet de bien poser les pieds au sol quel que soit le gabarit du pilote. Le buste est droit et les mains cramponnées au guidon (large) et tout proche permettent déjà des manoeuvres à l’arrêt très aisées.

Essai – Meteor 350

On découvre alors deux compteurs ronds et élégants affichant la vitesse de manière analogique (aiguille) pour le principal, avec en sus un affichage numérique permettant de lire le niveau de carburant, et d’alterner entre l’heure, le kilométrage et un totalisateur journalier en actionnant un bouton situé sur le commodo gauche.

En y regardant bien, on trouve une prise USB placée discrètement sous le guidon. Celle-ci fait partie de l’équipement d’origine de la Meteor 350, tout comme la béquille centrale. Et le sélecteur de vitesses avec rappel du talon afin de ne pas abîmer ses « Santiag » est encore d’origine. Le système de navigation « Tripper », d’origine lui aussi, est placé à la droite du tableau de bord principal, sur le second afficheur.

Essai – Meteor 350

Ce système de navigation fonctionne grâce à Google Maps via une connexion à un smartphone et une application dédiée. Simple à utiliser et plutôt discret avec son affichage indiquant des flèches pour aller à gauche, à droite etc. On le voit, l’équipement d’origine de la Meteor 350 est assez « cossu »!

Essai – Meteor 350

Nous débutons le test par une mise en train sur autoroute et là, la poignée tirée à fond pendant de longues minutes nous permet d’atteindre les 120 kilomètres à l’heure et d’y rester sans qu’aucune vibration du monocylindre ne nuise à notre marche en avant! Quand on parle de 120 kilomètres, on a de la peine à juger car l’aiguille du compteur est très large et elle oscille entre 110 et 120 km/h! Le constructeur lui octroie 114 km/h de vitesse de pointe, donc aucun risque de se faire flasher…

On le voit, la vitesse et la puissance ne sont pas les points forts de la Meteor. Normal, avec 20 chevaux, elle ne passe pas pour un foudre de guerre, on en convient. Toutefois, il est  recommandé de bien estimer la situation lors de dépassements! Cette faible puissance se révèle pourtant être un atout pour ceux qui veulent cruiser en toute tranquillité!

Mais c’est en ville et sur les routes campagnardes qu’on trouvera le plus de plaisir à rouler. Tout d’abord grâce à sa manoeuvrabilité et à son ergonomie qui permettent de se déplacer dans le trafic urbain avec une facilité déconcertante.

Royal Enfield

Puis, lorsque l’on emprunte des routes pour la balade, la mise sur l’angle est toujours aussi facile. C’est notamment grâce à son guidon large qu’elle dispose d’une telle vivacité. Le cruising à faible allure devient alors source de plaisir.

Lorsque l’on effectue une balade en duo avec le franchissement du Mollendruz on doit bien entendu jouer plus fréquemment du sélecteur, mais le moteur de la Meteor 350 ne rechigne pas à la tâche, de manière toujours très linéaire.
En conduite « soutenue » la Meteor 350 peut compter sur le bon comportement (sur le sec) des pneumatiques indiens de la marque CEAT, ainsi que sur le système de freinage ByBre (une marque de Brembo), avec lequel nous avons ressenti un bon pincement de l’unique disque avant de 300 mm, mais une trop rapide intrusion de l’ABS avec l’arrière.

Quant aux suspensions non réglables, celles de l’avant font le job, mais celles de l’arrière, un peu limitées dans leur action, demandent selon nous un ajustement pour les futures mises à jour!

Reste que cette jolie petite entrée de gamme destinée aux néophytes détenteurs du permis A Limité, ou aux « commuters » aventureux, est forcément idéale dans cet emploi, surtout en regard de son équipement d’origine qui, rappelons-le comporte un système de navigation.

Cruiser

Rappelons aussi qu’avec la Meteor 350, nous sommes au guidon d’une moto presque donnée, au prix de 5790 francs! et surtout d’une marque aussi mythique que prestigieuse.

Pour plus de renseignements, consultez le site de l’importateur en suisse. Vous pouvez aussi vous adresser entre autres à nos partenaires de l’Annuaire suisse des professionnels de la moto, Motosecours ou Rock & Road, à Genève et Tricana Motorcycles à Corseaux-sur-Vevey (VD).

 

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