Kawasaki 1000 Versys SE / Ducati Multistrada 950 S – Mise à jour 2.0

Publié le 26 janvier 2020 par Mathias Deshusses.

Photos: Mathias Deshusses.

Comparatif

Kawasaki 1000 Versys SE / Ducati Multistrada 950 S – Mise à jour 2.0

Conçues pour voyager rapidement et confortablement, les Ducati Multistrada 950 S et Kawasaki Versys 1000 SE ont fait le plein de technologie en 2019. Mais elles avancent des arguments bien différents pour séduire le motard.

La moto la plus vendue en Suisse – entre janvier et août 2019, si l’on cumule ses différentes versions – est une certaine bavaroise, particulièrement apte à passer du terrain à la route. Logique, au pays des plus belles routes alpines, qui a vu la naissance du couteau suisse. Une analogie avec cet outil multifonctions qui semble plus que pertinente, tant les trails de voyage se posent en maîtres de la polyvalence. Il est normal que chaque constructeur veuille se positionner en leader de cette catégorie en proposant sa vision de la machine idéale. De nos jours, pour séduire une clientèle de motards toujours plus exigeants, un trail doit savoir offrir un agrément hors du commun et faire preuve d’un équilibre parfait, entre caractère affirmé, efficacité redoutable, facilité d’utilisation et technologie de pointe.

Comparatif Ducati Multistrada 960 S Kawasaki Versys 1000 SE Actumoto.ch (c) Mathias Deshusses
Les Vosges, terrain de jeu idéal pour départager nos deux motos.

C’est dans le cadre du traditionnel « Cervelat GP » (la sortie annuelle des rédactions de Moto Sport Suisse et Moto Sport Schweiz, autour de dix nouveautés phares de ce millésime 2019) que l’occasion s’est présentée de mener un comparatif entre ces deux trails. 3 jours et pas moins de 800 kilomètres, entre cols vosgiens et autoroutes allemandes, pour permettre de jauger au mieux ces deux motos. Car si elles font partie de la même catégorie et se retrouvent sur le même segment tarifaire, elles se différencient sur bien des aspects, à commencer par leurs entrailles. En effet, si la Ducati est classiquement mue par un bicylindre en V, puisant son ADN dans les racines de la marque italienne, la Kawasaki opte quant à elle pour un étonnant quatre-cylindres en ligne. Une motorisation plutôt rare dans cette catégorie des trails, mais qui prend tout son sens avec l’orientation purement routière de la japonaise.

Téléchargement réussi

Renouvelée à 95% (seul ce fameux moteur n’a pas subi de retouches, mis à part une nouvelle gestion électronique de la poignée de gaz), la Kawasaki nous est arrivée en début d’année dans une nouvelle robe, très anguleuse, mais surtout un rien plus sexy que sa version précédente (voir notre test). Pas difficile, diront certains. Il faut laisser au constructeur nippon l’audace de suivre sa propre voie esthétique, rétorqueront les autres. Cette Versys 2019 adopte donc une allure osée, mais plus consensuelle que par le passé. Ce design est le fruit de l’imagination de la talentueuse Jiwon Seo, qui a su apporter une touche de féminité plus que bienvenue dans la refonte de ce modèle. Notre version d’essai est parée d’un coloris blanc et noir, plus sobre que le vert traditionnel, mais aussi plus élégant. Les feux de virage, intégrés dans les flancs de réservoir, ainsi que la différence entre les parties blanches satinées et certains plastiques noir mat lui donnent un petit air de crossover, qui viennent renforcer son côté baroudeur. La finition globale de la moto, excellente, renvoie une image premium… tant que sa rivale n’est pas béquillée à ses côtés.

Comparatif Ducati Multistrada 960 S Kawasaki Versys 1000 SE Actumoto.ch (c) Mathias Deshusses
La Kawasaki renvoie l’image d’une moto plus protectrice.

La Ducati, plus fine, profite en effet d’un dessin plus harmonieux et se montre plus aguicheuse, un rien ostentatoire. Si la moto semble plus menue, sa ligne dégage une certaine agressivité. Son cadre définitivement rouge, quel que soit le coloris choisi, annonce la couleur. Avec un tel patrimoine inscrit dans ses gènes, le tempérament sportif est assuré. Parfois surnommée « Baby Multistrada », la petite sœur de la surpuissante 1260 évolue dans l’ombre du fer de lance de la marque italienne mais entend bien faire valoir ses arguments pour se faire une place dans cette catégorie très disputée.

Comparatif Ducati Multistrada 960 S Kawasaki Versys 1000 SE Actumoto.ch (c) Mathias Deshusses
La silhouette de la Ducati est plus harmonieuse.
Package électronique 2.0

Nos deux concurrentes font le plein d’électronique, s’ancrant désormais dans ce que l’on pourrait qualifier l’ère des « trails 2.0 ». La Multistrada 950, qui était déjà bien fournie à ce niveau, monte encore d’un cran cette année, voire de plusieurs avec la version S testée aujourd’hui. En effet, en plus des désormais classiques ABS (réglable sur 3 niveaux) et antipatinage (8 niveaux), elle se pare de suspensions semi-actives DSS (pour Ducati Skyhook System) et de feux de virage pour optimiser l’éclairage en fonction de l’angle d’inclinaison, grâce à une nouvelle Unité de Mesure Inertielle à 6 axes. Voilà qui devrait fortement limiter l’effet de bascule constaté sur le modèle 2018 lorsqu’on le brusquait, et offrir une tenue de route désormais exempte de tout reproche.

Comparatif Ducati Multistrada 960 S Kawasaki Versys 1000 SE Actumoto.ch (c) Mathias Deshusses

De son côté, la Versys a elle aussi pris en marche le train de la modernité et rattrapé son retard. Car là où l’ancienne version était restée simple en comparaison de la concurrence, du fait d’une électronique réduite et d’un équipement riche, mais peu au goût du jour, la nouveauté propose une liste longue comme un hiver sans moto. Kawasaki étant friand d’acronymes, place au KIBS, au KECS, au KMCF, au KQS et au KTRC. Plus simplement et dans l’ordre d’énumération, il s’agit d’un système ABS intelligent issu des sportives de la marque et prenant en compte l’inclinaison de la moto, de suspensions semi-actives, d’un système de gestion globale du moteur et de la partie-cycle supervisant les deux technologies précitées, ainsi que d’un shifter et d’un contrôle de la traction, lequel était déjà présent sur le précèdent modèle. Voici pour ce qui est des enchaînements de lettres bizarroïdes. L’équipement électronique se complète encore de deux réglages de puissance (Full et Low), de quatre modes de conduite (dont un entièrement paramétrable) et d’un embrayage antidribble.

Comparatif Ducati Multistrada 960 S Kawasaki Versys 1000 SE Actumoto.ch (c) Mathias Deshusses

Sur la Ducati, le pilote dispose également de quatre modes de conduite prédéfinis, agissant chacun sur l’ensemble des paramètres (suspensions, réactivité et assistances) en fonction de l’utilisation de la moto. Shifter, système Keyless, écran TFT de 5 pouces et aide au démarrage en côte sont de série. Nos deux machines sont en outre équipées chacune d’un régulateur de vitesse et de poignées chauffantes.

Questions d’argent…

L’investissement financier que demande l’acquisition de ces deux machines les placent également sur un pied d’égalité. La 950 S essayée ici (dans son coloris « Glossy Grey » qui impose un surcoût de 300 francs) est affichée à 17’690 francs, et nous a été fournie avec les packs « Touring » (valises rigides latérales, béquille centrale et poignées chauffantes) et « Sport » (silencieux Termingoni, cache de pompe eau en aluminium et clignotants à LED), coûtant respectivement 1100 et 1350 francs, ce qui porte le prix total à 20’140 francs. Si vous la jugez trop chère, la version de base est disponible à partir de 15’190 francs, mais il faudra faire l’impasse sur les suspensions semi-actives et les feux de virage, tandis que le tableau de bord sera un LCD plus conventionnel et que le shifter sera uniquement disponible en option.

Pour la Kawasaki, les choses sont (un peu) plus simples, puisque notre version d’essai, la Versys 1000 SE, s’échange contre 18’500 francs, auquel il faut ajouter les 1000 francs du pack Tourer, qui comprend entre autre les valises latérales, pour un tarif global de 19’500 francs. Là aussi, une version de base plus accessible (annoncée à 15’100 francs, mais en promotion actuellement à 12’990 francs), est disponible, mais sans les suspensions adaptatives, l’éclairage de virage, les modes de conduite et le tableau de bord TFT (remplacé par un classique LCD). Vous pourrez néanmoins rajouter le shifter, les protège-mains ou les poignées chauffantes, selon vos besoins.

Comparatif Ducati Multistrada 960 S Kawasaki Versys 1000 SE Actumoto.ch (c) Mathias Deshusses

Les deux motos, ainsi équipées, sont parées pour le voyage et se positionnent en-dessous de la barre psychologique des 20’000.-, pour autant que l’on choisisse l’italienne dans sa robe rouge, ce qui la ramène à 19’840 francs. Un tarif loin d’être anodin, mais intéressant au vu de la concurrence, et du niveau d’équipement proposé.

…et de retour sur investissement.

La Route des Crêtes, en Alsace, sera l’endroit idéal pour les départager. Sur ce ruban sinueux à souhait, la nouvelle partie-cycle de la Multistrada fait des merveilles.

Comparatif Ducati Multistrada 960 S Kawasaki Versys 1000 SE Actumoto.ch (c) Mathias Deshusses
La Ducati est un peu plus incisive en virage que sa sœur japonaise.

Ses suspensions adaptatives DSS sont bluffantes d’efficacité. La liaison avec le sol est parfaite, et le train avant offre un retour d’information précis au pilote. Les deux disques de 320mm de diamètre à l’avant, pincés par des étriers radiaux à quatre pistons, offrent une belle puissance dans un feeling proche de la perfection. Le mode Touring, le plus utilisé lors de ces trois jours d’essai, est un excellent compromis. Offrant l’entier de la puissance disponible et un haut degré d’assistance (ABS et antipatinage), il permet d’attaquer sans arrière-pensée et de se faire plaisir en toute sérénité. Le mode Sport, un peu plus réactif, durcira l’amortissement pour offrir aux plus sportifs d’entre nous un meilleur contrôle de la machine, en réduisant le degré d’intervention des assistances. On regrettera juste des vibrations à partir de 5000 tr/min, qui deviennent gênantes une fois passé le cap de 7000 tr/min. Mais c’est le prix à payer pour un moteur si vivant. Le bloc Testatretta délivre une puissance idéale de 113 ch à 9 000 tr/min, avec un couple maximal de 96 Nm disponible 1250 tr/min plus tôt. Expressif et rageur, il incite à ouvrir les gaz en grand pour profiter de montées en régime progressives, mais assez vives, surtout au-delà de 7000tr/min. La sonorité d’origine, caverneuse et métallique, accompagne ces envolées lyriques dans une symphonie jouissive. A tel point que l’échappement Termigoni qui équipe notre moto de test semble presque superflu. Fougueuse, la Multistrada sait toutefois faire preuve de polyvalence et se montrer sage, mais à l’italienne, avec son caractère qui vous rappelle que la cavalerie est disponible et prête à bondir.

https://www.actumoto.ch/2019/02/15/la-versys-1000-a-hurle-son-appel-a-laventure-recu-cinq-sur-cinq/
Le moteur de la Multistrada s’avère très démonstratif, mais moins onctueux que celui de la Versys.

En face, la Versys 1000 vous emmène de façon plus sereine. Cubant 1043 cm3 et offrant plus ou moins les mêmes valeurs de puissance (120 ch) et de couple (102Nm), le quatre-cylindres est une force tranquille. Un choix de motorisation, curieux de prime abord, mais qui s’avère pertinent, tant ce bloc offre une onctuosité rarement vue sur un trail. Souple, il reprend dès 1500 tr/min pour s’envoler ensuite vers la zone rouge, à quelques 10’000 tr/min. La plage d’utilisation est large et la puissance y est délivrée de manière progressive. Contrairement à sa concurrente, les vibrations sont bien filtrées, et il faut vraiment coller ses jambes contre le réservoir pour les percevoir. Le shifter, plus doux que sur l’italienne, permet de passer les vitesses sans le moindre à-coup et ménage le pilote. Le freinage, désormais confié à des étriers radiaux et à des disques pétales de 310mm de diamètre à l’avant, offre un excellent feeling, et une puissance largement suffisante. Les suspensions semi-actives qui équipent la japonaise font, comme celles de l’italienne, preuve d’une efficacité redoutable. Le train avant semble rivé au sol et absorbe les inégalités de la route avec une aisance remarquable. La moto reste agile malgré un poids de 253kg, mais sur le rythme assez sportif de ce comparatif, elle demande plus d’effort à son pilote que l’italienne, surtout dans les épingles serrées. Les 23 kg d’écart se font ici sentir, et si la Versys jouit d’un comportement routier particulièrement sain, elle reste moins incisive que sa rivale.

https://www.actumoto.ch/2019/02/15/la-versys-1000-a-hurle-son-appel-a-laventure-recu-cinq-sur-cinq/
Le freinage de la Versys est puissant et dosable, mais ses suspensions se montrent plus souples que celles de sa rivale, pour un meilleur confort cependant.
Vie à bord

A l’aise quelque soit le type de route, les deux motos invitent au voyage et soignent leur équipage. La protection apportée est au niveau de ce que l’on est mesure d’attendre de telles machines. Les jambes sont à l’abri du vent et les bulles font leur travail. Toutes deux réglables (d’une seule main pour la Ducati ; avec les deux sur la Kawasaki), elles protègent bien leur pilote, avec un léger avantage pour la japonaise, quand l’italienne renvoie quelques turbulences sur les épaules.

Comparatif Ducati Multistrada 960 S Kawasaki Versys 1000 SE Actumoto.ch (c) Mathias Deshusses
La bulle de la japonaise, ici en position haute, génère moins de turbulences que celle de l’italienne.

Une fois à bord, on se sent immédiatement à l’aise. Les deux assises culminent à 840mm et sont accueillantes. Si l’on est assis « sur » la Versys, on a l’impression de prendre place « dans » la Multistrada, bien calé contre la selle passager qui fait presque office de dosseret. La position de conduite est naturelle et il y a de l’espace pour les jambes, mais votre fessier ne sera pas accueilli de la même manière. La selle de la Multistrada se montre en effet plus ferme à l’usage. Si c’est un avantage pour placer la moto dans les enchaînements rapides, ça l’est nettement moins lorsqu’il s’agit de d’avaler 300 kilomètres d’une seule traite. Le passager est, lui aussi, mieux accueilli sur la japonaise, à ceci près que son positionnement sur la selle arrière l’éloignera davantage du pilote que sur la Ducati. Question de goût.

Comparatif Ducati Multistrada 960 S Kawasaki Versys 1000 SE Actumoto.ch (c) Mathias Deshusses
L’assise de la Ducati est plus ferme, mais permet au passager de faire corps avec le pilote dans les enchaînements rapides.

La capacité d’emport est plutôt bonne sur les deux motos. Pas de vide-poche dans les retours de carénage, malheureusement, mais deux sacoches d’une bonne contenance (même si la valise droite de la Ducati est légèrement amputée à cause de l’échappement). Pas très pratiques du fait de leur forme, un casque intégral rentrant néanmoins dans chacune. Dans l’idéal, les sacs intérieurs adaptés (fournis avec le pack Tourer chez Kawasaki, au rayon des accessoires chez Ducati) permettront d’optimiser l’espace disponible.

Comparatif Ducati Multistrada 960 S Kawasaki Versys 1000 SE Actumoto.ch (c) Mathias Deshusses
Les comodos de la Ducati sont, en outre, rétroéclairés dans un rouge cher à la marque.

Les commodos, offrant de multiples fonctions, sont plus harmonieux sur la Ducati, à l’exception du bouton des poignées chauffantes, inaccessible sans lâcher la poignée de gaz, et de la commande du feu de route, trop proche du levier d’embrayage et que l’on peut enclencher involontairement en roulant. Toutefois, le fait que Ducati ait intégré un rétroéclairage des commodos apporte un avantage non négligeable à la nuit tombée.

Hautes vitesses

Après les petites routes de l’est de la France, place à l’asphalte allemand. Enfin, aux plaques de béton qui constituent la majeure partie des autoroutes. Parfait pour tester la vitesse de pointe des motos, mais également pour mettre à l’épreuve leur stabilité sur un revêtement parfois assez éloigné de nos standards helvétiques. Une épreuve où la Ducati se montre à son aise.  Faisant preuve d’une stabilité impériale, même au-delà de 200km/h, elle laisse sur place une Kawasaki qui commence à osciller dès 160 km/h, pour vraiment se mettre à bouger à partir de 180 km/h, obligeant le pilote à rendre la main. Dans ces conditions, les régulateurs de vitesse sont de précieux alliés. La japonaise reprend l’avantage sur ce terrain, avec la possibilité de le couper par une simple contre-rotation de la poignée de gaz, ce que ne permet pas l’italienne.

Comparatif Ducati Multistrada 960 S Kawasaki Versys 1000 SE Actumoto.ch (c) Mathias Deshusses
Au final, chacune des motos adopte un style qui lui est propre: plus sportif sur la Ducati, quand la Kawasaki préserve mieux son pilote.

Très proches sur de nombreux points, ces deux trails ont donc des caractères bien différents, des designs opposés et des usages spécifiques. En clair, la Ducati Multistrada 950 S s’adresse plutôt à ceux qui veulent voyager vite, tandis que la Kawasaki Versys 1000 SE sera pour ceux qui veulent voyager loin. Mais quel que soit votre choix, le plaisir est assuré.

Fiches techniques (Comparatif)

Marque Kawasaki Ducati
Modèle Versys 1000 SE Multistrada 950 S (et 950)
Année 2019 2019
Catégorie Adventure Tourer Enduro de voyage

Moteur

Type 4 cylindres en ligne, 4 temps, double ACT, 16 soupapes; 4 modes de conduite Bicylindre en L (V à 90 degrés), 4-temps, quadrisoupape, desmodromique avec ouverture simultanée à 11 degrés, accélérateur électronique et modes de pilotage
Cylindrée 1043 937 cm3
Refroidissement Liquide Liquide
Alimentation Injection électronique. 38 mm Ø x 4 (Keihin) avec papillons secondaires ovales Injection électronique
Alésage x course 77 mm x 56 mm 94 mm x 67,5 mm
Taux de compression 10.3 : 1 12,6 : 1
Echappement 2 en 1 en 2 sur le côté droit

Transmission

Finale Chaîne Par chaîne
Boîte 6 vitesses Six vitesses
Embrayage Multidisques à bain d'huile, manuel Multidisque en bain d'huile assisté et anti-dribble

Performance

Puissance max. 88,2 kW (120 ch) à 9.000 tr/min 113 ch (83 kW) à 9000 tr/min
Couple max. 102 Nm (10,4 kgfm) à 7.500 tr/min 96 Nm à 7750 tr/min
Contrôle de traction OUI KTRC, ajustable Oui, réglable sur 8 niveaux, sensible aux données captées par une centrale inertielle, synchronisé avec les modes de pilotage et désactivable
Vitesse de pointe Plus de 200 km/h (selon constructeur)

Dimensions et poids

Empattement 1520 mm 1594 mm
Poids Versys 1000 255 kg (Avec essence, batterie et huile). Versys 1000 SE (Avec essence, batterie et huile) 257 kg 230 kg avec les pleins (222 pour la 950 standard, et 235 pour la variante S avec les roues à rayons)
Longueur 2 270 mm 2280 mm
Largeur 895 mm 989 mm
Hauteur 1 400 (1 465 avec bulle en position haute) mm 1260 mm (sans les rétroviseurs)
Hauteur de selle 840 mm. Une selle basse (820 mm) est disponible. 840 mm
Angle de chasse 25 degrés
Chasse 106 mm 106 mm
Garde au sol 150 mm 183,5 mm

Partie-cycle

Chassis Double tubes en aluminium Cadre en treillis de tubes d'acier
Suspension Av Fourche inversée de 43 mm avec réglage progressif de la détente (côté droit) et de la précharge Fourche télescopique inversée, diamètre 48 mm, entièrement ajustable pilotée électroniquement par le système semi-actif Ducati Skyhook Suspension EVO (précharge seulement avec un outil), modèle 950 standard entièrement ajustable avec un outil
Course AV 150 mm 170 mm
Suspension AR Amortisseur horizontal «Back-link» à gaz, réglage en détente et précharge (molette déportée) Bras oscillant en alu et mono-amortisseur entièrement ajustable piloté électroniquement par le système semi-actif Ducati Skyhook Suspension EVO, précharge réglable électroniquement par bouton, modèle 950 standard entièrement réglable avec outil, précharge à la main
Débattement AR 150 mm 170 mm
Freinage Av Doubles disques en pétales semi-flottants de 310 mm. Deux étriers à 4 pistons opposés Deux disques, diamètre 320 mm, étriers radiaux 4 pistons M4-32, ABS sensible à l'angle d'inclinaison de la moto
Freinage Ar Simple disque en pétales de 250 mm. Étrier à simple piston Disque de 265 mm, étrier monopiston, ABS sensible à l'angle d'inclinaison de la moto
Roue Av Jante à bâtons (ou à rayons) de 3 pouces x 19 pouces
Roue Ar Jante à bâton (ou à rayons) de 4,5 pouces x 17 pouces
Pneu Av 120/70ZR17M/C (58W) Pirelli Scorpion Trail II (ou Scorpion Rally) 120/70 ZR19
Pneu Ar 180/55ZR17M/C (73W) Pirelli Scorpion Trail II (ou Scorpion Rally) 170/60 ZR17

Consommation

Annoncée 5,5 l/100 km
Réservoir 20 l
Vérifiée 6,2 l/100 km

Autonomie

Annoncée 363 km
Vérifiée 322 km

Catalogue

Coloris Versys 1000 Pearl Stardust White / Metallic Spark Black;
Candy Steel Furnace Orange / Metallic Spark Black
Versys 1000 SE Emerald Blazed Green/Pearl Storm Gray (SE);
Metallic Flat Spark Black / Pearl Flat Stardust White (SE)
Rouge ou blanche
Disponibilité Dès février De suite
Prix Versys 1000: 15 100 fr. Pack Tourer 16 200 fr. Pack Grand Tourer 17 600 fr. Versys 1000 SE 18 500 fr. Pack Tourer 19 600 fr. Pack Grand Tourer 20 900 fr. 17690 frs pour la blanche, 17390 pour la rouge (15190 frs pour la 950 standard)
Options/Accessoires Equipements de série disponibles pour la version SE: régulateur de vitesse; poignées chauffantes; KECS (Kawasaki Electronic Control Suspension); KQS (Kawasaki Quick Shifter); Feux de virages à LED; Connectivité Smartphone et peinture haute résistance.
Le pack Grand Tourer de notre essai comprend les accessoires suivants: Système de valises 2 x 28 l. Top Case de 47 l. Coussin dossier. Sacs intérieur de valises. Protège-mains (de série sur la version SE). Phares anti-brouillard LED. Support GPS. Protection de réservoir. Protèges carter La totale pour le prix de 2400 fr.
De série: protège-mains (avec clignotants intégrés), prises 12 V, poignées passager, quatre modes de pilotage paramétrables, antipatinage et ABS sensibles à l'inclinaison de la moto, aide au démarrage en côte, clignotants à rappel automatique, écran LCD indiquant la vitesse, le régime, le rapport de vitesses engagé, l'heure, le kilométrage total et partiel, la consommation moyenne et instantanée, le mode de pilotage choisi... Puis, sur la variante S, quickshifter bidirectionnel, écran TFT en couleur et suspensions électroniques semi-actives.
Pack d'équipement optionnel touring: béquille centrale, poignées chauffantes et valises rigides dans les tons de la moto, pour 1100 francs.
Pack Sport: pot sport, paires de clignotants à LED, cache de pompe à eau en aluminium, pour 1350 francs.
Pack Enduro: arceaux et sabot de protection du moteur, grille de radiateur de liquide refroidissement, phares additionnels, repose-pieds en acier sans caoutchouc, pour 1540 francs.
Pack Urban: top-box sur support, sacoche de réservoir rallonge d'alimentation avec prise USB et bride "Tanklock", pour 615 francs.
Jantes à rayons, pour 1920 frs.
Intervalles de service 12 000 km Changement huile tous les 15000 km ou 12 mois, grand service (jeu des soupapes) tous les 30000 km

Commentaires3 commentaires

3 commentaires

  • Gilles Gabriele

    La conso cest laquelle?
    Et l autre?

    • Mathias Deshusses

      Bonjour,
      Malheureusement, cet essai a eu lieu dans le cadre d’un comparatif avec 9 autres motos, et il n’a pas été possible de calculer les consommations de chaque moto. Mais nous y reviendrons dès que nous en aurons l’occasion.

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