Kawasaki donne les premières infos concrètes sur la nouvelle Ninja 7 Hybrid
La Ninja 7 Hybrid est la toute première moto de série qui combine un moteur à essence classique avec un moteur électrique. La première unité équivaut à ce que l’on trouverait sur une machine de 400 cm3, mais l’ajout du moteur à électrons lui donne les caractéristiques d’une 600 ou d’une 700. On peut aussi rouler seulement en mode électrique (autonomie réduite), et on a un Start and Stop et un mode « Walk » (avancer ou reculer au pas)!
Son nom: Ninja 7 Hybrid. C’est la toute première moto hybride du marché. Comprenez, qui combine un moteur thermique à essence et un moteur électrique. Et on la doit au constructeur japonais Kawasaki.
Kawasaki avait déjà annoncé un plan global pour produire des véhicules rejettant moins d’émissions polluantes dans l’atmosphère, qui doit se dérouler sur plusieurs années. Et la firme japonaise avait déjà prévenu qu’il y aurait de petites motos purement électriques, une moto hybride, et un futur moteur thermique à hydrogène (lire notre article).
Les deux Kawasaki purement électriques sont en fait prêtes à être produites, et les premières infos concrètes sur la moto hybride viennent d’être communiquées.
La Ninja 7 Hybrid ressemble plus ou moins à une Ninja 650 à moteur à essence. Elle semble juste un peu plus large, mais elle a bel et bien un pot d’échappement et des tuyaux sortant du bloc moteur. Normal, il y a bel et bien un moteur thermique là-dedans.
Ce qu’on voit moins, c’est la présence sous le carénage d’un propulseur électrique, sur lequel Kawasaki donne pour l’instant peu de détails. Le bas du carénage est vert, comme il sied chez Kawasaki, mais le haut est argenté, pour bien différencier ce modèle de ses soeurs roulant uniquement avec l’essence.
On sait déjà que le moteur électrique, placé a une puissance de 9 kW et qu’il est intégré au centre de la moto, grâce à une version spéciale du cadre en treillis de tubes d’acier que l’on connaît déjà sur toutes les Kawasaki modernes.
Ce moteur électrique utilise une batterie dont la tension est de 48 V et qui est située sous la selle. La traction hybride et la présence d’un alternateur-générateur combiné rechargeant cet accumulateur en roulant font qu’il n’y a pas besoin de dispositif de charge prenant l’énergie à l’extérieur.
Le moteur thermique, lui, est un bicylindre à pistons parallèles, d’un volume de 451 centimètres cubes. Il délivre, seul, une puissance maximale de 43,5 kW. Mais cette puissance de pointe monte grâce à ce que Kawasaki appelle l' »e-boost », autrement dit l’ajout de la puissance du moteur électrique.
Dans sa fiche technique accompagnant le modèle, Kawasaki précise que la puissance maximale en mode e-boost atteint 69 chevaux à 10500 tr/min. Et la puissance combinée permet d’obtenir un couple maximal de 60,4 Nm à seulement 2800 tr/min.
De ce fait, la nouvelle Ninja 7 Hybrid est l’équivalent, en termes de puissance en tout cas, d’une machine à essence de 650-700 cm3. Et elle est capable de rivaliser, en termes d’accélération pure depuis l’arrêt, avec une 1000 cm3 (une Ninja ZX-10 R)! Du moins dans la première partie de la phase d’accélération.
Mais la consommation de carburant, nous dit Kawasaki, est équivalente à celle d’une 250 cm3. Avec un réservoir d’essence de 14 litres, la consommation en mode SPORT est de 4 l/100 km selon la fiche technique, et de 3,7 l/100 km en mode économique.
La transmission comporte six rapports de vitesses, avec une boîte qui peut passer d’un mode manuel à un mode automatique. Pas de levier d’embrayage ni de sélecteur, mais juste deux poussoirs au guidon pour monter ou descendre les rapports, en mode « manuel ».
Le mode automatique est activé lorsque la moto roule uniquement avec son moteur électrique, et ce même mode automatique peut être choisi dans le mode de pilotage « ECO-HYBRID ».
Il y a encore un système qui met automatiquement le véhicule au point mort quand on est à l’arrêt, et qui engage automatiquement la première quand on repart.
On a même, sur cette Ninja 7 Hybrid, un mode dit « Walk », qui fait avancer ou reculer la moto à la vitesse du pas, pour les manoeuvres à basse vitesse (parcage, etc.).
Enfin, via l’interface sur l’écran TFT en couleurs et les commandes au guidon, on a accès à trois modes de pilotages, dont les noms parlent pour eux-mêmes: SPORT-HYBRID (passage manuel des rapports de vitesses, au guidon), ECO-HYBRID (choix entre manuel ou automatique), et EV (purement électrique, mode automatique). Le dernier a bien sûr une autonomie réduite.
Dans le mode ECO-HYBRID, le moteur thermique ne s’allume et n’entre en action que lorsque la moto avance et que l’on dépasse un certain régime-seuil (environ 2000 tr/min). A l’arrêt, il s’éteint, momentanément, pour économiser le carburant.
Ce système Start and Stop est une première sur une moto, même si en voit d’autres à l’oeuvre sur certains scooters depuis quelques années.
Toutes ces caractéristiques font que la Ninja 7 Hybrid devrait être à son aise en ville comme sur les routes de campagne et de montagne, et dans des utilisations pour penduler comme pour se faire plaisir et pour le loisir.
Les freins à l’avant sont assurés par deux disques de 300 mm, mordus par des étriers à deux pistons. L’ABS est bien sûr fourni.
Kawasaki annonce une hauteur de selle de 795 mm pour le ou la pilote. Et le poids en ordre de marche est de 227 kilos.
D’autres informations seront bientôt données, dans le cadre d’un essai exclusif de la Ninja 7 Hybrid, auquel nous avons la chance de participer. Kawasaki ajoute encore que ce nouveau modèle est doté d’un module de connectivité avec les smartphones.
Les premiers exemplaires de cette moto révolutionnaire sont attendus chez les concessionnaires de la marque déjà au mois de janvier 2024. Il n’y a pas encore d’infos sur le prix.
Pour en savoir plus sur les motos Kawasaki, vous pouvez consulter le site suisse de Kawasaki, ou vous adresser à nos partenaires de notre Annuaire suisse des pros de la moto, 100% 2-Roues (cpc) à Genève, K-Motos à Carouge (GE), Compétition Park à Neuchâtel, ou Red Zone Motos à Echandens (VD) ou Roche (VD).
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