Le Suisse Jesko Raffin teste la future machine Kalex avec moteur Triumph
Désormais engagé en championnat Moto2 européen, Jesko, qui n’a plus de guidon en mondial, a trouvé un job chez le fabriquant de châssis allemand. C’est lui qui doit aider à développer la moto qui sera proposée par Kalex aux teams l’an prochain.
Jesko Raffin teste la future Kalex de Moto2. En 2019, un nouveau motoriste viendra équiper les teams de la catégorie au niveau mondial. Il s’agit de la marque anglaise Triumph. Une arrivée que chaque structure commence à préparer, à l’image de Kalex, qui en marge d’essais privés à Valence, avait justement pourvu un de ses prototypes d’un moteur Triumph.
On rappelle que Kalex est un fabriquant allemand de châssis de motos de compétition. Ces châssis équipaient l’an dernier la majorité des motos des teams en Moto2. Dont la moto du champion 2017 Franco Morbidelli, dan sle team Marc VDS. Dont aussi celle du vice-champion 2017, le Suisse Tom Lüthi, chez Garage Interwetten.
La moto testée par Kalex à Valence était confiée à un autre Suisse, Jesko Raffin. Jesko a jusqu’ici obtenu un titre de champion en CEV (championnat espagnol) Moto2. Il a effectué deux saisons en mondial Moto2, sans résultat vraiment probant. Et est redescendu en championnat Moto2 européen.
Jesko Raffin devait initialement rouler trois journées avec le prototype Kalex-Triumph. Mais les mauvaises conditions météo ont contraint le constructeur de châssis allemand à suspendre son programme dès le lundi soir. Malgré tout, Alexander Baumgärtel (CEO de Kalex) qualifiait de réussis ces premiers roulages.
Alexander Baugärtel :
«Dans l’ensemble, nous sommes très contents de ces premiers tours de piste avec la moto 2019. Cette première sortie s’est fait sans encombre, même si nous n’avons pu rouler qu’une seule journée. Jesko a fait du très bon travail, il n’a pas commis d’erreur. Nous avons débuté notre programme à son retour de la trêve hivernale, avec la moto actuelle, équipée d’un ancien moteur, donc moins puissant. L’objectif était qu’il se remette dans le bain, mais après seulement deux runs, nous avons pu nous consacrer exclusivement à la Triumph. Et Jesko s’est montré d’emblée enthousiaste […] Lors de ce test, nous utilisions des pièces standards, pour ce qui est du moteur, de l’électronique ou de l’embrayage, mais Jesko a été capable de boucler un tour en 1’36.6 et ses premières impressions furent positives. Bien sûr, nous aurions préféré tourner davantage. Mais pour une première, ce n’est pas si mal. Nous avons déjà atteint le niveau espéré après deux ou trois sorties. De fait, nous attendrons d’avoir l’ECU avant de retester. »