En bref

Les premières heures des Suisses du Dakar

Le Dakar prend l’eau

Damien Udry et Nicolas Monnin, les deux Suisses du Dakar 2016, avaient imaginé pas mal de choses… mais certainement pas cela: les deux premières journées du célèbre rallye-raid ont été bouleversées par la pluie. Samedi, lors du prologue de 11 km, à Rosario, les deux Helvètes ont ainsi perdu pas mal de temps: «Moteur noyé, impossible pendant de trop longues minutes de le remettre en marche. Par bonheur, avec l’aide d’un spectateur, j’ai pu ponter ma batterie avec celle de sa voiture et repartir. Ce qui m’ennuie le plus, c’est que le classement de ce prologue définissait également l’ordre des départs de l’étape de dimanche; c’est dire que, de ma 131^e place, je vais avoir beaucoup de monde à dépasser», expliquait ainsi le Genevois Udry, qui participe à son deuxième Dakar. La météo allait en décider autrement puisque, après plusieurs renvois, l’étape dominicale a été finalement annulée par Etienne Lavigne, le directeur de l’épreuve: «En raison des mauvaises conditions météo sur le parcours de la spéciale et sur la fin de l’étape, il était impossible de faire décoller les hélicoptères afin d’assurer la sécurité des concurrents.»

Des concurrents qui se sont donc retrouvé en convoi, direction Villa Carlos Paz. Parmi eux Nicolas Monnin, le «rookie» suisse, qui n’a pas connu plus de réussite lors de ce prologue très humide (133^e temps). Le Jurassien établi dans le canton de Neuchâtel découvre de ses grands yeux l’épreuve dont il a tant rêvé. Et ses coulisses: «J’ai passé le Réveillon le plus court de ma vie. Sympathique, avec tous les membres du team Nomade, mais court: 23 h au lit. Je me suis permis une seule petite coupe de mousseux, mais elle a réussi à laisser des traces le lendemain. Ou bien sa qualité laissait à désirer, ou bien je ne supporte plus l’alcool», expliquait «Sumo» au premier jour de l’année.