Pour la nouvelle Suzuki GSX-R 1000, il faudra patienter jusqu’en 2017

Publié le 17 novembre 2015 par Jérôme Ducret.

Actu, Test motos

Pour la nouvelle Suzuki GSX-R 1000, il faudra patienter jusqu’en 2017

Le constructeur japonais a néanmoins montré au salon moto de Milan un prototype qui montre déjà certaines choses.

Les inconditionnels de supersport à la sauce wasabi vont devoir s’armer de patience. Fer de lance de Suzuki, dont l’ambition est de reconquérir la catégorie, la nouvelle GSX-R 1000 présentée mardi au salon EICMA de Milan est un prototype, dont la version de série ne devrait pas écumer nos routes avant 2017.

Si les lignes qui préfigurent la sixième génération de l’hypersportive phare de la marque d’Hamamatsu ne brillent pas par leur originalité, les entrailles de la bête ont été revues en profondeur.

Le bloc moteur, annoncé par le constructeur comme «le plus puissant jamais construit», est un 4 cylindres en ligne de 999 centimètres cubes doté d’un double arbre à cames en tête, et surtout équipé de la distribution variable VVT (Variable Valve Timing System). Ce système est censé améliorer le couple à bas et moyen régimes sans faire l’impasse sur la puissance quand on v plus haut dans les tours. En outre, la distribution par linguets, qui limite l’inertie des pièces en mouvement, devrait permettre de titiller les 14500 trs/min avant d’entrer dans la zone rouge.

Pour la partie cycle, Suzuki a opté pour un cadre et un bras oscillant en aluminium, avec à la clé un perte de poids conséquente, qui devrait permettre à la prochaine GSX-R 1000 de rester sous la barre des 200 kilos.La suspension est assurée à l’avant par une fourche inversée, et à l’arrière par un amortisseur, tous deux signés Showa, et à cartouche séparée.

Au niveau des freins, le prochain millésime de la « Gex » devrait être équipé d’étriers radiaux Brembo,

Côté technologie, Suzuki a mis les bouchées doubles pour combler, du moins en partie, le retard accumulé au cours de ces dernières années, en équipant son hypersportive d’une large palette d’assistances électroniques: gestion des gaz *ride-by-wire », plusieurs cartographies d’injection, chiffrer « Up and down », ABS, électronique et contrôle de traction (à dix niveaux d’intervention) paramétrables,

En l’absence de valeurs officielles de la part du constructeur , on ne peut que fantasmer sur les performances de la prochaine GSX-R 1000 sur un circuit, qui devrait rester son terrain de prédilection.

Par Alain Bucher, source comm. Suzuki, image Sylvain Muller

Commentaires2 commentaires

2 commentaires

  • Tony

    Bonjour ,
    A quand des infos sur les caractéristiques technique du nouveau gex , ont arrive déja en Mars , et toujours rien

    • Jérôme Ducret

      hello. Selon toute vraisemblance, rien avant cet automne. Enfin rien de plus que ce qu’on a déjà publié (système de distribution variable de type entièrement mécanique, contrôle de traction, etc.). Patience!

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