La patrouille actumoto.ch l’a (presque) fait: 37 cols en Harley en 24 heures

Publié le 22 août 2017 par Jérôme Ducret.

Photos: DR.

Endurance et navigation sur route

La patrouille actumoto.ch l’a (presque) fait: 37 cols en Harley en 24 heures

Trois motards, deux chevronnés et un novice, s’étaient inscrits au rallye alpin organisé par le club genevois Edelweiss « Never Ride Alone ». Il fallait passer 40 cols en 24 heures, à cheval entre la Suisse, la France et l’Italie. Nous sommes arrivés au bout de l’aventure, mais hors délai et avec trois cols manquant à l’appel.

L’idée semblait un peu folle. Passer par 40 cols en 24 heures, au départ de Genève. Quarante cols en Harley. Ce rallye alpin proposé par le club genevois (en fait romand) Edelweiss « Never Ride Alone » nous a titillés. Nous avons formé une patrouille, composée selon le règlements de trois motards. Dans l’équipe, deux motocyclistes expérimentés, mais qui ne roulent pas d’ordinaire sur une Harley: le soussigné, et Jean Szabo, notre webmestre, qui possède une BMW GS et une Ducati 900 SS, entre autres. Sans oublier une Kawasaki ZX-7R, une BMW RT et un side Zeus…

Il y avait aussi un rider un peu plus novice, François Dumont. Résident de Pontarlier, il roule quant à lui en Road King. Mais depuis à peine plus d’une année.

Harley-Davidson Suisse nous a donc prêté les deux montures qui manquaient à l’appel pour former la patrouille: une Ultra Limited et une Road King 2017. Avec le nouveau moteur Milwaukee Eight. Mais, en ce qui concerne la moto sur laquelle j’ai accompli ce périple, dotée d’un guidon surélevé et sans pare-brise. On verra que ces détails ont leur importance. L’Ultra Limited, elle, avait des bagages conséquents, un GPS et un grand écran tactile.

Au départ de la concession Harley de Genève, quinze patrouilles s’étaient finalement alignées. Les organisateurs en espéraient un peu plus (lire notre précédent article), mais étaient tout de même satisfaits de la participation à cette toute première édition. Les motards, et motardes, venaient de Suisse et de France. Et il y avait de tout comme moto, y compris des Sportsters – un handicap pour le ravitaillement en essence, au vu de la faible capacité du réservoir.

Le règlement stipule aussi que les participants (qui ont payé leur inscription) se voient assigner une heure de départ différente pour chaque patrouille. Il faut être dans l’aire de départ 60 minutes avant, pour recevoir la liste des cols possibles lors de la première étape, chacun avec un point GPS que l’on doit passer. Il n’est pas nécessaire de faire tout le col, juste d’arriver à ce point GPS. Chaque patrouille est en effet dotée d’un dispositif de suivi électronique, un « tracker ». Un petit boîtier qui servira aux organisateurs pour contrôler que l’on a bien fait dix cols à chaque étape. Il y a aussi à chaque fois un col obligatoire, où tout le monde doit passer.

cols en Harley
L’introduction des points GPS de notre première étape (dix cols en Savoie et Haute-Savoie) est un peu laborieux sur l’écran tactile de l’Ultra Limited. Mais ce navigateur, peu intuitif, nous sauvera la mise en pleine nuit.

Nous nous emparons de la liste des cols, des cartes simplifiées qui nous sont fournies, et nous nous précipitons vers le navigateur de l’Ultra Limited. Jean, qui le plus l’habitude manier ce genre de machin, va néanmoins perdre pas mal de temps à introduire les points de passage du tracé que nous avons choisi. Le maniement de l’outil n’est en effet pas très intuitif. Mais il finit par y arriver, à moins de trois minutes de notre heure de départ. Et nous nous élançons vers la sortie de la zone industrielle de Plan-les-Ouattes. Direction le Salève et le Col de la Croisette (1176 m).

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Go, go!

Ce premier trajet, à vrai dire, est fait de mémoire par le soussigné, sans recourir au GPS de l’Ultra Limited. Mais peu importe, l’aventure a commencé. Pour rejoindre le sommet de cette petit montagne chère aux Genevois, mais qui se trouve en France, il faut franchir une douane non gardée. Et s’engager sur de toutes petites épingles dans une route toute étroite et au revêtement pas vraiment de première classe. La première épreuve consiste donc à faire tourner nos monstres de métal, à l’empattement et au poids respectables. Heureusement, le légendaire couple des moteurs Harley est là pour nous aider.

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Bonjour le sommet du col de la Croisette.

Nous prenons à peine le temps d’admirer la vue au col, et déjà nous repartons vers le second, celui des Pitons. Une autre façon de redescendre du Salève, pour aller vers Annecy. Le coup d’oeil avant la descente vaut bien une ou deux photos.

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Vue depuis le sommet du Salève, côté sud.

Nous jouons à saute-montagne (petite) et passons à côté du château de Menthon-St-Bernard. L’édifice aurait vu naître au XIème siècle un certain Bernard de Menthon, qui aurait fondé les hospices (refuges pour les voyageurs) du Grand- et du Petit-St-Bernard. Quoi qu’il en soit, la météo est toujours au beau et nous nous dirigeons, après les col de Bluffy, vers celui, très panoramique, de la Forclaz de Montmin (1150 m). Il surplombe le lac d’Annecy sur sa rive gauche (est) et sert de point de décollage pour d’innombrables adeptes du parapente ou de l’aile delta. Pas le temps de boire un café ni de manger une morce, on fera cela plus tard. Nous avalons juste une ration d’eau et nous dégourdissons les jambes.

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Les parapentes du col de la Forclaz de Montmin, au-dessus du lac d’Annecy.

On redescend en plaine, pour aller chercher notre paquet de cols suivants, ceux qui vont nous mener au passage obligatoire, le col des Aravis.

Et c’est là que les relations se gâtent avec le GPS de l’Ultra Limited. Il nous indique des bifurcations un peu fantaisistes. Quand nous trouvons enfin la voie des sommets, du temps s’est écoulé. Mais nous sommes toujours bien dans les temps. Nous ne devons pas prendre plus de six heures pour rejoindre Megève, notre première étape.

Las, nous perdons à nouveau du temps à trouver le fantômatique col des Esserieux. Jusqu’à parcourir trois fois la même route dans un sens et l’autre, et à nous fourvoyer sur un sentier d’alpage. En fait, le « col » n’est pas vraiment signalé comme tel. Qu’à cela ne tienne, nous ajoutons encore celui de l’Epine, jusqu’au point GPS, puis rebroussons chemin et allons manger un plat ravigorant dans une auberge de montagne. Nous ne découvrirons que plus tard que nous sommes les seuls à nous être arrêtés pour manger. Dans notre esprit, il s’agissait d’un rallye, pas d’une compétition.

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La vue depuis le col de l’Epine. Avec ma Road King au guidon surélevé.

Remettant en vie nos motos, nous passons ensuite le col du Marais, puis celui de la Croix Fry, à Manigod, et faisons un aller-retour vers celui du Merdassier (eh oui). Avant d’arriver bon derniers aux Aravis!

De là à Megève, nous accélérons le rythme. Histoire de ne plus perdre de temps à l’étape, où il nous faudra décider de la route vers Verbier et des cols suivants. Et où nous avons à peine le temps de boire un peu de thé chaud et d’avaler un peu de soupe d’orge. Nous sommes au coeur de la station de Megève, dans la zone normalement interdite au trafic car réservée en ce samedi au festival de blues. Une belle ambiance!

Nous repartons, et je commence à sentir mes épaules qui tirent en raison du guidon haut de ma Road King. Jean fait par contre remarquer que la selle de son Ultra Limited est un vrai sofa. Et nous voyons que ses deux valises et son coffre sont gargantuesques de capacité. Il a tout là-dedans, y compris des pains de glace pour garder l’eau au frais. En rallymen cette fois-ci avertis, nous allons au plus court. On reprend la route par laquelle nous sommes arrivés, vers le sud-ouest, vers Ugine.

En chemin, et après avoir dépassé pas mal de voitures et de camping cars sur la route qui sinue à flanc de gorge, je sens soudain une brûlure dans le cou. Une abeille (vraisemblablement) s’est entortillée dans mon tour de cou. Et m’a piqué. Je l’évacue et je fais abstraction de la sensation de douleur pour ne pas rater le prochain embranchement, la route menant au col de la Forclaz de Queige. Là aussi, comme au Salève, le ruban de bitume est bien étroit et la pente de chaque côté bien raide.

Nous avons renoncé à placer Jean en tête avec son GPS hésitant. C’est donc moi qui mène le bal, à l’ancienne, après avoir étudié les cartes et mémorisé les numéros des routes et les points de direction importants. Dans la vallée qui mène à Beaufort, je freine juste à temps pour tourner à gauche et prendre la D 121. Elle nous fait monter vers une autre station, celle des Saisies. Notre rythme de marche est à présent soutenu. Et François suit vaillamment, sans se plaindre.

Aux Saisies, nous reperdons malheureusement encore un peu de temps à trouver la route qui monte en cul-de-sac jusqu’au col « de la Lézette » (1716 m). Qui restera gravé dans nos mémoires sous une forme verbale un peu déformée… et un peu potache.

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Arrivée au sommet du col de la Lézette, depuis la station de montagne des Saisies. Le soussigné (casque orange) a refilé en douce le gilet fluo à François.

A Beaufort, nous quittons la route principale pour aller grimper sur une nouvelle route à épingles et à chaussée super étroite. La lumière baisse progressivement. Nous nous faisons courser par un cabot irascible au sortir d’un village, en plein virage. Mais il ne nous mord pas.

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Le col du Pré, dans la lumière du jour finissant.

Et l’arrivée au col du Pré est une révélation visuelle. C’est beau! Il est temps de grignoter une barre de céréales et boire un peu de liquide énergisant (sans sucre). On commence à bien distinguer les phares de nos Harley.

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Le lac de Roselend.

Nous arrivons ensuite au barrage et au lac artificiel de Roselend, une pure merveille. Curieusement, le col qui le clôt de l’autre côté du lac s’appelle le Cormet de Roselend (1968 m). Un autre mot pour désigner un col, certains prétendant qu’en passant un cormet, on ne change pas de vallée. Ce qui est pourtant le cas ici, puisque l’on passe de la vallée du Beaufortain à celle de la Tarentaise. L’endroit est un rendez-vous régulier pour les coureurs cyclistes du Tour de France.

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La route qui mène au cormet de Roselend.

Nous entamons notre dernière descente de la journée en territoire français. Nous allons en effet vers l’Italie, par le col du Petit-St-Bernard. Le passage obligé de cette deuxième étape. Et nous apprenons que nous sommes à nouveau les derniers! Caramba! Il reste a espérer que ceux qui nous ont précédés ont engrangé moins de cols dans leur besace que nous. Cela nous permettrait de les dépasser de l’autre côté de la frontière.

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Le Petit-St-Bernard.

La nuit se met à tomber alors que traversons le village italien de « Tuile ». Ne voulant plus nous fier au GPS made in Milwaukee, nous trouvons tout seuls la voie pour le col d’Arpy, indiqué ici sou sl enom de San Carlo. Nous sommes en effet dans la vallée D’Aoste, où l’on jongle depuis plusieurs siècles avec l’italien et le français. Et l’état du bitume n’est pas franchement meilleur qu’en Savoie et en Haute-Savoie. C’est même plutôt pire. La route est sillonnée de cassures tranchantes qu’il est impossible d’éviter. La présence de la lune dans le ciel permet heureusement de les repérer avant le dernier moment et de ralentir un poil. Parce qu’au bout de plus de 500 kilomètres,si les fourches antérieures remplissent parfaitement leur office, les amortisseurs arrière de nos motos aux débattements pas très grands finissent par nous faire un peu mal au bas du dos dans ces conditions.

Nous faisons encore un petit col – en italien on dirait un « dosso » qui nous donne l’occasion de rouler un peu sur les pavés du centre d’un petit village. Pour masser un peu nos lombaires. Et pour ne pas manquer le pittoresque panneau indiquant la localité de « Gratillon ». Puis c’est le plein d’essence en ville d’Aoste, observés du coin de l’oeil par un contingent de policiers italiens. On ne sait trop ce qu’ils surveillent. Peut-être des trafiquants de Mozzarella.

Le retour en Suisse va s’effectuer par le Grand-St-Bernard. Le col, bien sûr. Il est désert, nous sommes tout près de minuit. C’est là que nous dépassons prestement plusieurs patrouilles concurrentes. Le brouillard est de plus en plus épais au fur et à mesure que nous montons. François évite de justesse un mur au sortir d’un tunnel. Plus le temps de s’arrêter au sommet (2469 m), l’horloge tourne si nous voulons arriver à Verbier avant la limite de temps imparti. Dans la descente, on n’y voit goutte. Mais, au moment où l’on sort enfin du brouillard, on aperçoit un magnifique chevreuil qui traverse la route en courant. La nuit réserve des surprises.

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Verbier by night.

Nous arrivons sur le parking désigné à Verbier fatigués, mais dans les temps. Et nous ne sommes plus les derniers. Les compagnes de Jean et François nous y attendent, avec de vrais sandwichs et d’autres victuailles. Qu’elles soient ici remerciées pour leur soutien moral et physique, qu’elles vont encore nous prodiguer au col du Pillon, puis à Bex et Genève! Un des encadrants nous indique fort gentiment quelques combinaisons de cols qui nous feront gagner du temps pour la suite. Parce qu’il fait nuit et que l’on va bien sûr continuer à rouler, jusqu’à Bex. Le col obligatoire sera cette fois-ci celui du Pillon, dans les Alpes vaudoises.

Cette troisième étape nocturne sera particulière. C’est là qu’il faut résister à la fatigue et tenir bon jusqu’à Bex. Pour gagner du temps, nous allons vite au sommet du col de Croix-de-Coeur (2174 m). Il relie Verbier à la vallée du Rhône, plus précisément au village de la Tzoumaz – anciennement les Mayens de Riddes. Mais pas besoin de dévaler la partie opposée du col, qui est non asphaltée. Il suffit d’arriver au sommet et de redescendre du même côté que l’on est monté. On y découvre une vallée de la Dranse (côté Verbier, donc) plongée dans les nuages.

Nous espérons que la pluie ne va pas venir trop tôt et nous redescendons. Un lièvre traverse en plein dans le faisceau de nos phares. Notre prochaine étape sera non-asphaltée: col du Lein, depuis Vollège, et col du Tronc, puis col des Planches (comme le rallye automobile du même nom), direction Martigny. Soit environ 5 kilomètres de terre et de gravier.

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La vue sur Martigny (si, si) dans la descente du col des Planches.

Avec quelques virages délicats dans la descente. Toujours en pleine nuit. Notre vitesse frôle par endroits les 40 km/h. Ce n’est pas le moment de faire des folies avec ces motos de plus de 300 kilos.

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Courte halte à Villars, terminus du train. C’est l’heure de la boisson énergisante (sans sucre).

Après cette petite excursion en tout-terrain léger, l’autoroute nous permet de rejoindre rapidement Bex, pour attaquer le joli Col de la Croix. Pour cela il faut arriver à Villars, terminus du petit train rouge. Nos yeux piquent un peu de fatigue. Le motard de service au Pillon n’en peut plus d’attendre au milieu de la nuit. Il n’a pourtant pas encore quatorze cols à faire, comme nous.

Nous étions bien partis, mais nous perdons encore à nouveau du temps à chercher une route bizarre, à Schönried – canton de Berne, après Saanen, Elle est censée mener à l’Abländschenpass (à vos souhaits, 1632 m). Un col à peu près inconnu des motards romands, sur une petite route de forêt qui relie le haut de la vallée de Château d’Oex à celle, fribourgeoise et germanophone, du Jaun. Mais le départ de cette route, sous un pont, ressemble à s’y méprendre à une entrée de garage ou de remise des travaux publics. C’est étonnamment le GPS de la grosse Harley qui nous trouve cette entrée. Nous n’en médirons plus, c’est promis.

La balade est magnifique, au fond d’une petite vallée, près d’un ruisseau et dans une forêt de conifères. En prenant de l’altitude, un fin brouillard très humide se dessine à la lueur de nos projecteurs. Mais je n’arrive pas à faire une photo correcte. Il faudra revenir un jour, de jour, et faire tout le col. Pour l’heure, nous sommes pressés et redescendons vers les Mosses. Le jour se lève et une dernière surprise nous attend avant d’arriver à Bex. Après avoir longé le lac de l’Hongrin, nous débouchons sur une vue magnifique: balcon sur le Léman, le delta du Rhône et les Alpes savoyardes! C’est le col des Agittes, qui redescend sur Corbeyrier.

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La vue au col des Agittes, au petit matin.

Après un passage dans un étroit tunnel digne d’un dessin animé sur les nains. La circulation y est alternée selon les heures, mais plus entre 19h et 7h. Ca tombe bien, il est à peu près 6h du matin.

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Oui, c’est étroit. En journée, circulation alternée.

La pause de trente minutes généreusement accordée par les organisateurs à Bex se révèle insuffisante pour nous reposer. Les locaux de l’atelier de cutomisation Vida Loca sont malheureusement fermés. Les toilettes aussi. Vive le champ de maïs tout proche. La fatigue nous fait rire bêtement. Et nous repartons.

Les dix derniers cols se feront en partie sous une pluie légère qui nous fait mettre nos combinaisons imperméables au Pas de Morgins. Car nous repassons par la France et la Savoie. A ce stade, j’aurais aimé avoir un pare-brise, comme mes deux camarades. François, lui, commence à avoir mal aux bras, aux épaules, aux coudes, au mains… ma piqûre d’abeille forme une boule sur le côté droite de mon cou. Et Jean à l’impression que son Ultra Limited est plus lourde après chaque petite pause. A Morzine, le porteur du Tracker, c’est-à-dire moi, fait tout seul le col des Gets, pour épargner ses camarades. Nous réussirons encore à passer deux cols, dont celui, obligatoire, de la Ramaz. Il n’y a plus personne qui nous y attend, nous sommes manifestement hors délai. Et nous ne tenterons pas le diable et renoncerons donc aux trois derniers cols qui auraient pu faire le compte jusqu’à 40. Mais nous rejoindrons tout de même l’arrivée à la concession Harley de Genève. Quelques tranches de sanglier nous y attendent, ainsi qu’un repos plus que mérité. Mais pas trop long, car il est dimanche et la concession, exceptionnellement ouverte, va fermer.

Sur les quinze patrouilles (de chaque fois trois motards, certaines avec en plus des passagères), trois ont abandonné, et seulement neuf ont rallié l’arrivée dans les temps. Le prochain rallye du genre se tiendra non pas l’année prochaine, mais dans deux ans. Très certainement sur un autre parcours. Il serait peut-être utile de revoir un peu le rythme ou le nombre de cols. Pour que cela reste un vrai rallye et ne devienne pas une course. Mais l’expérience était belle et nous remercions le club Edelweiss de l’avoir tentée et organisée. Et l’on rappelle que les bénéfices éventuels de ce rallye étaient destinés à l’organisation Swisstransplant, partenaire de la manifestation.

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