Superleggera 1299, la quintessence selon Ducati

Publié le 8 novembre 2016 par Jérôme Ducret, mis à jour le 7 février 2020.

Photos: Ducati.

Nouveautés 2017

Superleggera 1299, la quintessence selon Ducati

La firme italienne présente pour une brochette très select de clients rares une machine unique: roues, cadre et bras oscillant en carbone, 215 chevaux et des aides au pilotage très, très sophistiquées. Présentées par Casey Stoner himself. Et pesant seulement 157 kilos à sec!

Les chiffres donnent le tournis. La nouvelle Ducati 1299 Superleggera pèse seulement 157 kilos à sec (165 en ordre de marche) pour 215 chevaux maximaux. Soit un rapport poids-puissance de 1,36! Cette moto, produite à seulement 500 exemplaires et proposée uniquement à quelques clients pour la modique somme de 80000 dollars (le prix en euros n’est pas encore officiellement connu), est la quintessence de la moto. Selon les mots du patron de Ducati lui-même, Claudio Domenicali. Elle a été présentée lors de la conférence presse pré-salon EICMA 2016, à Milan. Comme les autres nouveautés 2017 de Borgo Panigale.

Une autre caractéristique unique de cette Superleggera bis (une première du  nom avait été dévoilée il y a quelques années, sur base de Panigale non pas 1299, mais 1199) est l’utilisation libérale de fibre composite – autrement dit du carbone.

Non seulement le châssis monocoque reliant la suspension arrière à la colonne de direction est en carbone, mais le bras oscillant à l’arrière et les roues sont elles aussi faites dans ce matériau extrêmement léger et résistant.

Superleggera
Roues, châssis et bras oscillant sont en fibre de carbone.

L’ironie veut ici que le châssis en carbone ait été utilisé pour la première fois par Ducati sur sa moto de Grand Prix. De 2009 à 2011. La pilote australien Casey Stoner avait alors réussi à remporter le titre mondial sur cette machine. Mais il a été le seul à la faire gagner. Jusqu’à ce que Ducati remplace le carbone par le plus conventionnel aluminium. La technologie n’était manifestement pas encore mûre. On rappelle aussi que la Desmosedici de Grand Prix a un moteur V4, et non V2 comme la Superleggera, qui dérive de la Panigale 1299.

Superleggera
Indéniablement une Panigale, avec une livrée inspirée par les machines de compétition.

On  passe sur le travail titanesque livré par les concepteurs de la nouvelle Superleggera sur les éléments du moteur. Chaque détail, chaque gramme compte. Et tant pis pour le prix (90000 francs en Suisse), évidemment.

Même Casey Stoner n’a pas (encore) pu tester cette bombe. Il était présent lors de la conférence de presse. C’est lui qui a amené la Superleggera sur la scène du Teatro Nazionale. Et il a dit non sans humour que cette nouvelle moto était équipée de raffinements qu’on ne trouvait même pas sur une machine de GP…

L’autre grand point fort de la Superleggera tient à son électronique. Elle intègre non pas une, mais deux centrales inertielles. On peut paramétrer le contrôle de traction, le frein moteur, l’ABS de virage, l’anti-wheelie, le « Power Launch », nouveau sur une sportive Ducati – mais déjà présent sur l’XDiavel. Et, une autre nouveauté, le slide, soit la glisse latérale des pneus. Comme sur les Yamaha R1 et Kawasaki ZX-10R. Mais on s’égare.

On a aussi droit pour le prix à un GPS qui permet d’enregistrer les données de chaque tour de piste.

Enfin les pots d’échappement Akrapovič de la version destinée au marché européen ont exactement la même forme relevée que ceux que l’on trouve sur la machine de World Superbike du pilote Ducati Chaz Davies.

Comm. Ducati

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