64186 dollars récoltés par les Gentlemen (et ladies) suisses durant le Ride mondial

Publié le 29 septembre 2015 par Jérôme Ducret.

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64186 dollars récoltés par les Gentlemen (et ladies) suisses durant le Ride mondial

Le Distinguished Gentleman’s Ride 2015 a bien fonctionné aussi en terres helvètes. Genève et Zurich remportent la palme nationale…

Cette année encore, c’est un succès mondial. Le Distinguished Gentleman’s Ride 2015 a réuni 36847 motards et motardes sur l’ensemble de la planète, le 27 septembre dernier. Ils ont réussi à récolter 2,222 337 millions de dollars (US). L’objectif visé était 3 millions, mais on ne va pas chipoter. Pour rappel, il s’agit d’un roulage auquel participent des motocyclistes bien sapés, avec noeud pap’, cravate, veste en tweed ou costard, écharpe élégante, casque vintage avec goggles, débardeur, etc. la plupart du temps sur des motos de style rétro ou sur de vraies classiques. L’argent récolté via le site internet dédié est versé chaque année à la recherche sur le cancer de la prostate. Normal, pour des gentlemen qui ne crachent pas sur une bière!

La Suisse n’a pas à rougir de sa participation cette année, avec 447 riders et 64186 dollars. Les deux groupes les plus prolifiques étant ceux qui sont partis de Genève et de Zürich, avec à chaque fois plus de 100 participants. Viennent ensuite, dans l’ordre, Lucerne, Saint-Gall, Bâle, puis Lausanne. Quelques Valaisans étaient de ce dernier, tout comme le soussigné, membre de la rédaction d’actumoto.ch.

Sur la terrasse du Great Escape, à Lausanne.
Sur la terrasse du Great Escape, à Lausanne.

Rendez-vous était donné sur la terrasse du bar The Great Escape, au-dessus de la place de la Riponne. Soit ce qui se rapproche le plus d’un bar pour gentlemen riders dans le canton de Vaud. Après quelques pichets, direction le bord du lac en passant par la partie ouest de la ville, dans un joyeux pétaradement (si le mot est Académie française compatible). Au guidon de ma petite Ducati Monster 620 « Ace Café », vêtu d’un smoking et noeud papillon, j’emmène ma fille Giulia, curieuse de voir tant de gentlemen et tant de carrosseries précieuses.

Il y a même deux Lambretta...
Il y a même deux Lambretta…

Le petit groupe d’une trentaine de riders (officiellement 22) se déplace sur des Royal Enfield, des Triumph Bonneville et Thruxton, une Ducati GT 1000, des R NineT (BMW), une GS 80 (BMW), une TZX rouge (Yamaha), deux Harley, des Suzuki GT 250 deux temps (!)… il y a même deux Lambretta d’époque un rien kittées. Notre guide s’appelle Samuel Arbor (« Comme Pearl, mais sans le H »), tout le monde l’appelle Sam. Il ne pleut pas, mais il ne fait pas très chaud non plus.

Le ride fera encore escale sur le parking de l’Université de Lausanne, à Dorigny. L’occasion d’admirer les trésors d’astuce mécanique déployés par le pilote de la Suzuki GT, qui n’a pas hésité à utiliser une pince pour empêcher des fuites de son réservoir. Et l’occasion aussi de changer de rejeton sur la Ducati, en emmenant cette fois le jeune Matteo, muni lui aussi d’un noeud papillon.

On peut êtr ejeune et gentleman!
On peut êtr ejeune et gentleman!

Et c’est reparti, direction le parc des Sports à Morges. Toujours sous la houlette de Sam, avec à chaque carrefour important un motard du groupe qui stoppe le trafic.

Sam Arbor en tête sur sa Royal Enfield.
Sam Arbor en tête sur sa Royal Enfield.

Le ride s’arrêtait officiellement à Morges. Mais une grande majorité de participants décide de poursuivre jusqu’à Nyon, où le groupe de Genève est déjà arrivé.

Au final, nous arriverons trop tard pour trinquer avec nos fellow Genevois. Mais avec l’envie de remonter en selle pour le DGR 2016!

Par Jérôme Ducret, photos D. Cerqui

Quand on pose le casque, on met la casquette.
Quand on pose le casque, on met la casquette.
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