L’écosse, ses moutons, ses lochs, ses whiskies et… ses Harley

Publié le 6 juin 2015 par Claude Bovey, mis à jour le 30 avril 2016.

Harley-Davidson

L’écosse, ses moutons, ses lochs, ses whiskies et… ses Harley

Voyager avec une Harley est souvent imagé avec le fameux « cliché de la Route 66 »! Mais la vérité est ailleurs! Au guidon d’une Street Glide, actumoto s’est baladé dans les Highlands. Impressions humides!

[vc_row][vc_column][vc_column_text]La dramatique actualité récente de Waco, au Texas, a une nouvelle fois associé Harley-Davidson à la violence. Fort heureusement, toutes les Harley ne sont pas aux mains de gangs de bikers qui se roulent sur les santiags et se tirent dessus… Elles peuvent aussi servir à voyager. Celles de la famille Touring comme la Street Glide le font bien et en toutes circonstances. Et elles ne craignent pas la pluie! Virée arrosée Avant que nous nous rendions à Edimbourg pour prendre possession d’une Street Glide, beaucoup nous disaient que le mois de mai était le bon moment, la plus belle saison pour visiter l’Ecosse. «actumoto.ch» s’y est donc rendu… Et paf, la pluie! Une pluie lourde et persistante tout au long des cinq étapes du voyage. Juste quelques moments d’accalmie, miraculeusement survenus le premier et le dernier jour, ont permis de fixer de belles images… (voir les deux galeries).

ImpressAQEt là on se dit que cette récompense lumineuse vaut toutes les peines subies par cette satanée pluie qui trempe, glace et tétanise au point de perdre l’envie de visiter des coins recommandés comme l’île de Skye, son côté sauvage et sa distillerie de whisky Talisker au goût si particulier. La virée fut bel et bien arrosée, mais pas par ce breuvage! A l’entame de ce périple, il fallait d’abord se dire et se répéter: «Ride left, look right» (Roule à gauche, regarde à droite). Cette obligation impérative restait valable lorsque le pilote se retrouvait dans la peau d’un piéton. Pour la suite du voyage, le biker voyageur était libre d’admirer les beautés réellement sauvages des Highlands, faites soit de vastes étendues de prés verts des basses plaines où paissent et s’ébattent quantité de moutons, soit d’endroits plus montagneux où l’herbe reste sèche et brune quand elle n’est pas recouverte de neige. Le bleu profond de l’un des centaines de lochs (lacs) égaiera ces mornes plaines. Et, lorsque le soleil daignera apparaître, la couleur jaune de l’exubérante floraison de genêts a rendu la balade plus poétique. Après l’effort, le réconfort, dit-on. Et libre à celui qui voulait tenter le haggis (panse de brebis farcie)… L’Ecosse propose une cuisine plus «riche» que celle du voisin anglais, à l’exemple des entrecôtes de boeuf angus ou encore des délicieux fish and chips. Reste la multitude de whiskies si différents les uns des autres. Mais, boire ou conduire, on connaît la devise. L’autre réconfort de ce périple est venu du fait de la Street Glide. L’aigle de la route a tout absorbé. Les routes ravagées comme les seilles d’eau déversées sur elle. Preuve que l’on peut voyager sur 1200 kilomètres parsemés d’embûches confortablement installé au guidon d’une Harley… Avec une combi pluie!

Les images de ce reportage ont été pour la plupart réalisées par Daniele Carrozza du magazine Töff. Et quelques autres sont de Hanspeter Küffer et Claude Bovey. 

Cet article a paru sous une forme différente dans le quotidien “Le Matin”, du vendredi 5 juin 2015.

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La moto, une Street Glide

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Pour ce Scottish Tour, nous disposions d’une Street Glide issue du Project Rushmore. Ce modèle de la famille Touring est propulsé par le moteur High Output Twin Cam 103 refroidi par air de 1690 cm3. Pour rappel, le projet Rushmore a été, il y a de cela deux ans, un changement profond de la philosophie Harley avec le but d’optimiser fondamentalement tous les aspects de la conduite d’une moto. Concrètement, 150 nouveaux composants équipent désormais les quatre modèles de la famille Touring de HarleyDavidson.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

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