L’originalité du Peugeot Django contre la classe de la Vespa Primavera

Publié le 8 mars 2015 par Jérôme Ducret, mis à jour le 26 avril 2016.

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L’originalité du Peugeot Django contre la classe de la Vespa Primavera

Les deux scooters néorétro français et italien font valoir des arguments différents avec tous deux un certain charme visuel.

[vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_column_text]Sur la photo, la Vespa (guêpe en italien) est derrière, de quelques centimètres. Dans la vraie vie, ces deux scooters néorétro sont deux parfaits citadins pleins de charme mais font valoir des arguments différents. Le Peugeot Django (comme le guitariste de jazz), nouveau venu, n’est pas une copie de la Vespa italienne. Il a ses propres références historiques au sein de la marque française (les Peugeot S 55 et S 57 des années 1950). Le scooter transalpin, lui, arbore toujours la même classe intemporelle qui fait qu’il n’y a quasiment pas besoin de faire de publicité pour faire connaître la marque.

Avec 3945 francs pour cette version Allure équipée d’un top-case et d’un pare-brise, le Django 125 est plus abordable que la Vespa Primavera, 125 centimètres cubes elle aussi, qui s’échange pour 5195 francs avec l’ABS (le Peugeot a un freinage combiné, mais pas d’ABS). Ou 4695 sans l’anti-blocage au freinage.

Au-delà de ces deux faits qui sautent à la figure, on se rend compte que la guêpe transalpine est de conception globalement plus moderne. Son moteur à trois soupapes, très sobre, peu bruyant et transmetant peu de vibrations, est équipé de l’injection électronique, alors que le Django se contente d’un carburateur. Sur papier, cela ne change pas fondamentalement les choses en termes de puissance: 10,7 chez Vespa, à 7700 tr/min, contre 10,2 chez Django, à 8500 tr/min.

Mais en roulant, on sent que la belle Italienne est plus vive. Il suffit d’une ouverture petite ou moyenne des gaz pour avoir une très bonne réponse. En selle sur le Django, il faut ouvrir la poignée en grand, voire même en très grand pour le « déchaîner » et pour obtenir une accélération comparable.

La vitesse de pointe est faible dans les deux cas (environ 100 km/h au plat, après une longue descente). Il suffit que la charge augmente sur le moteur pour que le scooter décélère fortement, peinant à dépasser les 89 km/h sur la guêpe et les 95 km/h sur le jazzman français.

Le poids inférieur de la Primavera (de quelque 10 kilos) l’aide aussi dans cet exercice, et lui permet au passage une meilleure réactivité pour effectuer des changements de trajectoire de dernière minute. Les roues de douze pouces du Django sont cependant aussi un gage supplémentaire de stabilité (pas de rigueur quand on force l’allure). La Primavera chausse des pneus de 11 pouces – mais la Sprint, version lookée sport de cette Vespa, adopte des roues de douze pouces elle aussi.

Côté freinage, rien de spécial. Même si le Django a droit à un disque à l’arrière, contre un tambour pour la Vespa, et que le premier bénéficie d’un freinage combiné avant-arrière tandis que la seconde est équipée (option à 500 francs) d’un ABS. Dans les deux cas, on s’arrête facilement en ville ou sur voie rapide périurbaine.

Django à gauche, Vespa à droite!
Django à gauche, Vespa à droite!

Côté confort, c’est à peu près équivalent, avec un léger avantage côté français. L’effet de suspensions souples et d’une selle sénatoriale. Le coffre sous la selle est aussi un peu plus grand – on peut prendre un casque sans mentonnière mais avec visière longue dans les deux cas, plus quelques objets, et le plancher du Django est complètement plat, contrairement à celui de la Vespa où un petit tunnel passe au milieu. Enfin le Django est équipé de série d’une béquille latérale en plus de la centrale.

Là où la Vespa se rattrappe, c’est peut-être par la qualité des matériaux, témoin la coque entièrement en acier, contre les caches en plastique, par ailleurs bien finis, du Django. On peu préférer les arguments pratiques et l’originalité de ce dernier, ou au contraire miser sur la valeur sûre italienne, encore raffinée dans cette dernière déclinaison, mais un peu plus chère.

Par Jérôme Ducret, photos Christian Brun, scooters prêtés par Moteo (importateur suisse de Peugeot) et le garage Imperadori à Lausanne (concessionnaire Vespa, Piaggio, Mash et MV Agusta, entre autres).

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