Yamaha MT-125 et YZF-R 125, tout est dans l’élan!

Publié le 9 septembre 2014 par Jérôme Ducret, mis à jour le 30 avril 2016.

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Yamaha MT-125 et YZF-R 125, tout est dans l’élan!

Comme la petite sportive dont elle dérive, la petite MT est agile, affûtée et pas ridicule.

[vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_column_text]Avec la petite MT-125, sur la base de l’YZF-R125, Yamaha ouvre le troisième chapitre de sa néo-MT success story.

Yamaha ne veut plus assister sans réagir à la marche victorieuse des petites Duke de KTM. Avec la toute nouvelle MT-125, la marque japonaise présente donc une moto visuellement affûtée et confortable, destinée aux jeunes permis. Elle devrait être disponible à partir du mois de novembre, équipée de l’ABS et pour environ 6000 francs suisses.

Nous avons fait connaissance déjà au début du mois de juin, à Barcelone, avec la vive petite Japonaise, qui complète par le bas la famille « Master of Torque », en pleine réussite, et qui va à l’encontre du trend du produit globalisé, en étant epxlicitement produite pour et en Europe. Lors de cet test, sa sœur, l’YZF-R125, avec laquelle la petite MT partage la même base technique, était aussi là. Ah, et puis il faut ajouter que les deux modèles ne peuvent être conduits en Suisse qu’à partir de 18 ans, ce qui demeure incompréhensible.

Déjà après quelques minutes en selle de la MT-125, je me sens projeté en arrière dans le temps, à cette époque où tout tournait autour de l’élan. Oui, l’élan : on le maîtrisait et faisait sien à l’aide de tous les trucs imaginables que l’aérodynamique pouvait offrir, ou l’on restait damné pour l’éternité, perdant le contact avec les autres que l’on ne pouvait alors que regarder s’éloigner loin de la masse. Et le constat est le même en ce qui concerne l’utilisation la plus minutieuse possible de la plus petite bande de régime moteur encore disponible. Quand on doit aller bon train, on ne doit compter que sur un secteur étroit situé entre 6500 et 10000 tr/min, là où sur cette MT le shiflight entre en bataille avec le limiteur. Un phénomène somme toute normal pour cette cylindrée.

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Mais il faut aussi savoir que Yamaha a tiré le maximum de couple techniquement possible (12,4 Nm) de cette MT, ce qui fait que la moto n’apparaît pas du tout sous-motorisée. En termes de poussée, la MT-125, avec son monocylindre disposant de 15 chevaux, semble tout aussi énergique et fière que les « méchantes » 125 italiennes de jadis, les RS et Mito. Sauf qu’ici, le mélange air-carburant n’est pas compressé dans un cycle à deux, mais à quatre temps, avec deux soupapes d’admissio. Ce qui veut aussi dire qu’avec la MT-125, on n’a pas ce sentiment persistant que le petit piston et son cylindre pourraient à tout moment se caraméliser dans un cri à briser le cœur. L’arrivée de la puissance ne pourrait dans cette nouvelle pas se produire de manière plus linéaire, ni plus prévisible, même si la réponse de l’accélérateur de la MT est un peu brusque. Le point de friction au levier est aussi un peu court, mais on s’y habitue très vite. Enfin il n’y a rien à reprocher au système de vitesses, avec ses six rapports : il est précis, on change d’un rapport à l’autre de manière propre, avec un excellent feedback.

La tenue de route est celle d’une ballerine (138 kilos avec les pleins). Un éternument incontrôlé suffit pour provoquer un changement de trajectoire. La MT125 n’en est pas pour autant nerveuse, au contraire : à son guidon, la tenue de route et la stabilité vont de pair. Et quant aux freins de la version ABS, celle que nous avons testée ? le mordant est un peu indéfini, mais la dosabilité et le ralentissement sont au rendez-vous de manière satisfaisante.

Globalement, la MT donne une impression de solidité et de produit de valeur. Un exemple s’il en fallait que le moto «abordable» ne doit pas être synonyme de «cheap». Et n’oublions ce design acéré, mais pas exagéré, avec lequel la MT pourrait sans autre se faire passer pour une 300 centimètres cubes. Et l’ergonomie ? Elle est plutôt sportive, genoux bien repliés, avec cependant peu de poids du corps sur le guidon. La seule chose qui ne paraît pas optimale est que la selle est en pente légère vers l’avant, ce qui a pour effets que certaines parties de ce même corps se trouvent quelque peu compressées. Mais dans le groupe cible de ce modèle, on se trouve à un âge où l’on accepte encore ce genre de contact.

 

Par Daniele Carrozza, traduction Jérôme Ducret. Article paru dans le numéro 8/2014 (9 juillet) du magasine suisse-allemand Töff. Reproduction avec permission. Photo Yamaha.

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Fiche technique

Moteur Monocylindre, à refrodissement liquide, 4 temps, SACT, 4 soupapes. 124,7 cc. Alésage x course: 52.0 mm x 58.6 mm. Rapport de compression: 11.2:1. Injection. Embrayage multidisques à bain d’huile. Boîte de vitesse  à six rapports. Transmission finale par chaîne.

Châssis/Partie cycle Cadre Deltabox en acier. Chasse: 89 mm. Angle de chasse:25 degrés. Fourche téléscopique AV, diamètre 41 mm, débattement 130 mm. Bras oscillant et mono-amortisseur AR, débattement 114 mm. Frein avant: simple disque, diamètre 292 mm. Frein arrière: simple disque: diamètre 230 mm.

Performances Puissance maximale: 15 CV à 9000 tr/min. Couple maximal: 12,4 Nm à 8000 tr/min.

Poids et dimensions 138 kilos avec les pleins. Empattement: 1355 mm. Longueur: 1955 mm. Hauteur de selle: 810 mm. Pneus: AV, 100/80-17 M/C, AR 130/70-17 M/C. Réservoir: 11,5 litres.

Couleurs, prix et disponibilité Gris mat, rouge ou Race Blu. Pour environ 600 francs (avec ABS). Disponible dès janvier 2015.[/vc_column_text][vc_column_text]

L’YZF-R 125, nouvelle version

Depuis l’introduction du modèle en 2008, plus de 45000 unités se sont vendues mondialement – un vrai succès. Et pour que ce succès perdure, il y a une mise à jour pour 2014 de la Superbike format Bonsaï, qui se concentre surtout sur le design. Mais l’expression « Bonsaï » est peut-être inadaptée, car l’YZF-R 125 apparaît comme une copie visuelle parfaite de la grande YZF-R 6. Les designers, autour du Suisse Olivier Béboux, pour le dessin de la face avant, se sont orientés sur la moto Yamaha de GP, la  M1.

Le tête de fourche est aussi tiré de la moto de GP, avec les modifications d’usage pour une machine de série bien meilleur marché. Sinon l’YZF-R 125 (disponible de suite sans ABS pour 5990 francs) profite de quelques raffinements introduits sur la MT-125, dont la nuovelle fourche inversée, le nouvel accrochage de la suspension arrière, le moteur optimisé, le frein radial antérieur, et les roues légères.

En selle, les deux 125 se conduisent quasiment de la même manière, exception faite d’une ergonomie clairement plus sportive de l’YZF, pour ce qui est notamment du guidon, typé course. Ce qui amène aussi plus de stabilité lorsqu’on se trouve sur l’angle maximum en plein virage![/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_gallery type= »image_grid » interval= »3″ images= »3317,3308,3318,3314,3316,3315,3313,3311,3312″ onclick= »link_image » custom_links_target= »_self »][/vc_column][/vc_row]

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