La Suzuki Dl 1000, multi-usages, à prix serré

Publié le 30 avril 2014 par Jérôme Ducret, mis à jour le 27 mai 2020.

Suzuki

La Suzuki Dl 1000, multi-usages, à prix serré

La nouvelle Suzuki DL 1000 (V-Strom), c’est l’essence même du trail polyvalent. Elle adopte le fameux bec de canard caractéristique de ce segment, que tout le monde identifie avec une certaine marque allemande, même si, selon Suzuki, c’est eux qui l’ont inventé en 1998.

Bien des années plus tard, après que la marque japonaise eut fait l’impasse sur un modèle dans ce secteur durant plusieurs années, du moins pour l’Europe, voici donc une nouvelle DL de gros calibre (photo Patrick Martin), qui vient compléter l’offre déjà existante avec la junior DL 650.

Un essai d’une semaine le confirme: cette grande DL est faite avant tout pour la route. Mais, avec une roue antérieure de 19 pouces, elle ne dédaigne pas les pistes. Le propulseur n’atteint pas les sommets de puissance de certains autres modèles et se limite à 100 chevaux. Il tracte cependant très fort dès les bas régimes (couple maximal de 103 Nm à seulement 4000 trs/min.), dans une sorte de grondement de gros chat. Il est aussi souple, pour un bicylindre, avec un frein moteur bien présent.

L’assise est très confortable, la position pas fatigante, et les suspensions filtrent presque toutes les aspérités du bitume, seul ou à deux. Les poignées à l’intention du passager sont quant à elles bien conçues. Cette moto est née pour voyager, avec un équipement certes pas aussi pléthorique que chez les concurrentes, mais de nombreuses options: valises, protections anti-chocs autour du moteur, protège-mains, etc. Et, malheureusement, la béquille centrale. Au moins on dispose de série d’un pare-brise assez large pour un grand trail routier, et on peut le régler manuellement sur trois positions.

La DL 1000, bien qu’imposante, demeure légère (228 kg avec les pleins) et agile, sans que sa tenue de route soit incertaine. Il faut juste faire attention lorsqu’on rebrousse chemin, car la moto est longue. L’antipatinage, une première chez Suzuki, est utile et bien réglé (déconnectable et ajustable sur deux niveaux), tout comme l’ABS. Enfin les commandes sont intuitives et le tableau de bord complet et lisible même en plein soleil. Il y a même une prise 12 volts au guidon, pour brancher smartphone ou GPS.

 

Suzuki DL 1000, disponible en blanc, en rouge, en noir ou en khaki, pour 14800 francs (12800 avec eurobonus). Version « voyage » pour 17300 francs (15300 avec eurobonus).

Par Jérôme Ducret

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    article court mais pertinent, merci pour l’info !

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