Nouveau – Une Kawasaki KLE 500, pour la route et les chemins
Le constructeur japonais repropose une vraie moto de type Adventure, capable aussi bien de rouler sur le bitume qu’en tout-terrain. Avec une version légèrement revue du bicylindre parallèle qui équipe déjà la Z500 et la NInja 500.
Elle s’appelle KLE 500 et c’est le premier modèle Kawasaki récent capable d’allier le tout-terrain à la route. Dans la tradition du nom « KLE », qui a longtemps représenté des Kawasaki de type Adventure, avec un moteur bicylindre, des suspensions hautes et une robustesse à toute épreuve.
La KLE 500 a disparu des écrans en Europe au début des années 2000, lorsque la Versys 650 routière est arrivée. On note pour la précision qu’il existe toujours, notamment aux Etats-Unis, une KLR 650 (monocylindre) qui répond encore à la description faite ci-dessus. Mais elle n’est pas pour l’Europe.
Et on ajoute pour être complet qu’une Versys 300 X, avec un petit bicylindre parallèle, a durant quelques années été ce genre de moto dans la gamme Kawasaki (lire notre test comparatif contre la BMW F 350 GS). Avant de disparaître elle aussi lors d’un changement de normes anti-pollution en Europe et dans d’autres pays.
Ici, Kawasaki a choisi de rester fidèle à l’appellation KLE, cette fois en utilisant le développement du moteur 300 bicylindre, qui déclare aujourd’hui 451 cm3, et que l’on trouve notamment dans la naked Z 500 et la sportive routière Ninja 500 (lire notre essai comparatif).
La nouvelle KLE 500 est manifestement un modèle pour 2026, même si aucune date de lancement n’est encore annoncée. Les données d’homologation européennes, et donc suisses, ne sont pas non plus disponibles pour l’instant (poids de la moto, puissance et couple…).
Mais on a déjà pas mal d’autres informations. Les jantes sont à rayons, la roue avant mesure 21 pouces de diamètre (17 pour l’arrière) et les débattements de suspensions sont très corrects pour ce type de machine (210 mm devant, 200 derrière). Même si ce sont des chiffres « provisoires ».
La démultiplication du bicylindre a été revue pour la KLE 500, ce bicylindre devant sinon être proche de ses deux soeurs routières (et du custom Eliminator 500) dans ses courbes de couple et de puissance.
Dit autrement: le twin Kawa est vigoureux, il a du couple bas dans les tours, il monte vite dans les régimes, et il peut aller bien haut (10000 tr/min) pour ce genre de moteur. À confirmer sur ce dernier point, mais pour le reste on peut s’y fier.
On a une fonction antidribble sur l’embrayage, qui est par ailleurs assisté. Ce modèle est d’origine disponible pour les jeunes permis (pas plus de de 35 kW).
La nouvelle KLE 500 est fine entre les jambes et elle a été conçue pour que l’on se sente à l’aise et décontracté aussi bien assis qu’en position debout sur les cale-pieds. Son réservoir d’essence contient 16 litres. De quoi voyager, même si l’on n’a pas encore de chiffre de consommation.
La selle standard est déclarée à 860 mm du sol, et la partie pour le passager est un peu plus haute. Il existe dans les accessoires des variantes basses.
Le cadre en treillis d’acier est propre à ce modèle, mais il suit les principes utilisés dans les autres membres de la plate-forme 500 Kawa.
Les suspensions semblent bien nées, avec une fourche inversée à cartouche de 41 mm de diamètres et un amortisseur sur biellette avec réglage de la précharge. La marque japonaise a décidé de procurer un disque de frein avant, et un étrier à deux pistons à fixation axiale. Les décélérations sont manifestement pensées pour être supportables par des novices aggrippant le levier antérieur de toutes leurs forces à la première petite alerte dans le terrain.
Vu le type de moto, on peut bien sûr déconnecter l’ABS. Quand on part dans les chemins et sur les pistes non goudronnées. Rien d’autre du côté des assistances au pilotage, mais ce n’est probablement pas nécessaire. Les caoutchoucs des repose-pieds sont amovibles, toujours dans ce souci d’être utilisable en offroad.
Kawasaki propose deux variantes: la KLE 500 standard, et la KLE 500 SE. Cette dernière est équipée de série de protège-mains, d’un pare-brise haut, d’un sabot moteur plus imposant, d’indicateurs de direction à LED et d’un tableau de bord TFT en couleurs.
La machine standard adopte des clignotants halogènes, un sabot plus petit, un pare-brise plus petit (mais réglable sur trois hauteurs) et un LCD pour les indications de bord.
La connectivité est en fait possible (et standard) sur les deux types d’écran. Pas de navigation avec GPS sur l’écran de la moto via la connection à un smartphone, mais il y a les notifications des appels, des messages, les indications de service, et on peut enregistrer ses roulages sur l’appli, et les partager.
Les pneus d’origine sont des IRC GP-410 présentant un profil mixte, avec des bouts de crampons mais peu prononcés, pour permettre une adhérence suffisante sur le bitume.
La KLE 500 standard sera proposée en gris foncé, alors qu’on aura le choix de trois coloris pour la SE: blanc, gris ou noir, avec des décos vertes ou rouges.
Le prix suisse n’est pas encore connu. Kawasaki lance ce modèle avec une batterie d’accessoires: protège-mains (pour la variante standard), valises latérales rigides, top-case…
Il y a aussi des crash bars, des feux additionnels, un prise USB-C de recharge, des poignées chauffantes et une béquille centrale. Entre autres choses.
Pour en savoir plus, vous pouvez vous renseigner sur le site officiel de Kawasaki suisse ou auprès de l’un de nos partenaire de notre Annuaire des pros: 100% 2-roues et K-Motos à Genève (pour le premier) et Carouge (pour le second), et Competition Park à Neuchâtel.
