Nouveau – Plus de litres et des assistances revues pour la Bonneville Bobber de Triumph
La marque britannique dote son custom emblématique d’un plus gros réservoir pour 2026, avec aussi un ABS et un contrôle de traction désormais sensibles à l’angle, et quelques autres petits plus.
La Bonneville Bobber est un modèle à part chez Triumph. Elle fait partie des Classic qui reprennent le charme des motos anglaises d’antan, visuellement, mais son esthétique est différente, en ce sens qu’il s’agit… d’un bobber.
En très résumé, cela veut dire une présence affirmée sur l’avant, et pour tout le reste on ne garde que l’essentiel, tout en ayant une ligne descendante vers l’arrière de la moto.
C’est un modèle monoplace, doté d’une selle courte dont on pourrait croire qu’elle est juste posée sur le cadre, et un cadre dont on pourrait penser qu’il n’est pas suspendu à l’arrière. Mais il y a bel et bien un amortisseur, qui est habilement dissimulé.
Cette Bobber est faite pour les égoïstes, et elle se singularise par sa position de conduite, pieds assez en avant, et par une version retravaillée du gros bicylindre en ligne de 1200 cm3 calé à 270 degrés, qui offre encore plus de couple bas dans les tours (lire notre essai).
Il délivre un maximum de 78 chevaux à 6100 tr/min et un couple conséquent de 106 Nm à 4000 tr/min. Par rapport aux autres Bonneville 1200, l’accent est encore plus mis sur le couple à bas régime. La nouveauté est que ce modèle 2026 est bridable à 35 kW pour les jeunes permis, après un petit passage à l’atelier.
On ajoute que, comme sur toutes les Bonneville modernes, on a un embrayage assisté avec fonction anti-dribble.
Suivant les évolutions des autres Classic, la Bonneville Bobber gagne pour 2026 une centrale de mesures inertielles, et donc un ABS et un contrôle de traction sensibles à l’angle (lire notre présentation des Bonneville T100 et T120 2026).
L’accélérateur électronique est livré avec deux modes de pilotage, normal, ou adouci (pour les routes humides ou glissantes). On peut se reposer sur autoroute avec le régulateur de vitesse non ajustable de série, et recharger son smartphone avec une prise USB-C à l’avant.
Le tableau de bord, mélange d’analogique (aiguille) et de digital (LCD), ne change pas.
Mais ce qui change, c’est la contenance du réservoir d’essence, qui passe de 12 à 14 litres. Et cela modifie aussi un peu la silhouette de la Bonneville Bobber.
La selle monoplace, toujours réglable en hauteur (à partir de 690 mm du sol) et en position, évolue pour un peu plus de confort, en devenant plus large.
Le phare avant a été revu, et il offre un éclairage plus puissant. Sur le bord de l’écran qui fait interface, on a droit à une prise de recharge USB-C. Et sur les commodos, on a comme avant un bouton pour le régulateur de vitesse (non ajustable une fois enclenché).
Enfin de nouvelles jantes en aluminium ajoutent une touche d’agilité supplémentaire à la Bonneville Bobber, du fait de la réduction des masses non suspendues, et donc de l’effet gyroscopique lié à la rotation des roues.
La Bonneville Bobber 2026 est livrable à partir du mois de décembre 2025, en « Jet Black », pour 16995 francs, ou en « Interstellar Blue » – « Sapphire Black », pour un petit surcoût, et de même en « Satin Mineral Grey » – « Satin Sapphire Black ».
Pour info, le prix du modèle 2025 était affiché à partir de 16395 francs.
Pour en savoir plus sur ces modèles, vous pouvez consulter le site suisse de Triumph, ou contacter nos partenaires de notre Annuaire des professionnels: Triumph Lausanne (Moto Evasion) à Crissier (VD), Arsenal Garage à Bevaix (NE) et Swiss Kustom Faktory à Granges (VS).
