Andermatt Freedom Ride

Du grand cinéma pour la Harley-Davidson Fat Boy 2025

Du 11 au 13 juillet derniers, des passionnés de moto venus de toute la Suisse et des pays voisins se sont retrouvés à Andermatt dans le canton d’Uri.

Environ 2000 visiteurs ont ainsi participé à la deuxième édition de l’Andermatt Freedom Ride, organisée par Harley-Davidson. Cruiser, Tourer, Supermoto, motos de route ou même sans moto: tout le monde était bienvenu, quels que soient la marque, le style de conduite ou le niveau d’expérience.

Ceux qui n’étaient pas en selle pour attaquer les cols mythiques de la région ont profité des concerts live, flâné entre les stands de street food et les tentes des exposants, ou encore échangé autour du feu de camp à propos de voyages, de leurs motos préférées ou de projets de customisation, un verre à la main, tout en dégustant des Marshmallows.

L’ambiance était bien sûr typiquement « Yankee ».

Les organisateurs se sont réjouis de la grande diversité du public. Motards aguerris, débutants et curieux ont vécu ensemble un week-end où ce n’était pas le type de moto qui comptait, mais l’aventure, le plaisir de rouler et les échanges.

Pour votre média préféré ActuMoto, ce week-end a été l’occasion de rouler avec la nouvelle version  de la mythique création de feu Willie G. Davidson, apparue en 1990, la Fat Boy.

Une version spéciale (lire notre article) baptisée Gray Ghost et figurant dans la collection Icons Harley-Davidson, a été dévoilée récemment, pour célébrer les 35 années d’existence du modèle.

Un moteur plus gros pour la Fat Boy

La balade dans le décor somptueux des environs d’Andermatt et au départ de Zoug nous a fait (re)découvrir des endroits tels qu’Altdorf et son Guillaume Tell, l’Axenstrasse et les rives du Lac des Quatre Cantons, ainsi que le col de la Furka, ou encore celui de l’Oberalp.

Outre le décor enchanteur, baigné de soleil, nous avons pu l’imaginer et l’imager en version grand écran, avec des références cinématographiques…

D’abord, on se la joue « Terminator 2, Judgement Day » de 1991, avec Arnold Schwarzenegger au guidon de la Fat Boy et cette scène emblématique du film où il il saute depuis un pont dans le réseau d’eau de Los Angeles, afin de défendre le jeune John Connor! Oui, c’est bien une Fat Boy que Schwarzie pilote! Mais nous n’avons pas tenté le saut…

Puis, pour un shooting photo, nous avons emprunté le col de la Furka et passé devant le célèbre Hôtel Belvédère et le glacier du Rhône (encore visible depuis la route à l’époque), où Sean Connery alias James Bond passait au volant de son Aston Martin. Un endroit rendu célèbre par le film «Goldfinger» de 1964.

Dans la collection Harley-Davidson, la Fat Boy est donc emblématique!

Et, pour cette année, cette Fat Boy change. Peu, certes, mais dans le même temps avec un élément capital qui la rend encore plus monstrueuse.

Elle s’équipe en effet du moteur Milwaukee-Eight 117 « ci », ce qui correspond à une cylindrée de 1923 centimètres cubes, contre les 114 ci (1868 centimètres cubes) dont elle disposait auparavant.

Puissance et couple sont donc en augmentation. Mais ces valeurs de puissance et de couple ne sont pas uniformes sur le 117 ci. Elles vont de 91 chevaux à 103 chevaux ou 114 chevaux selon les modèles. Il en va de même pour le couple délivré: de 156 Nm atteints à 2750 tr/min sur le moins puissant, à 168 Nm à 3000 révolutions pour les modèles entre deux, et même 173 Nm à 4000 tr/min pour la configuration la plus puissante.

Concernant notre Fat Boy, elle délivre une puissance de 103 chevaux à 5020 tr/min, et 168 Nm disponibles à 3000 tr/min. Respectable, voire délirant lorsqu’on attaque un peu.

Côté style, on ne change pas une équipe qui gagne même après 35 ans! La face avant résiste au temps et présente toujours une nacelle de phare imposante de puissance façon «Musclor».

Pour ce qui est du châssis, la Fat Boy est basée comme tous les autres Cruiser sur un cadre en acier (lire notre article), avec une suspension arrière composée d’un bras oscillant couplé à un amortisseur unique réglable en précharge, qui n’est pas directement visible mais se trouve sous la selle.

Côté équipement, la Fat Boy 2025 reprend ceux déjà présent sur la version précédente.

Toutes les Cruiser ont des modes de pilotage électronique, au nombre de trois (Rain, Road, Sport), que l’on actionne avec le pouce gauche tout en roulant, et un tableau de bord mêlant une aiguille tout ce qu’il y a de plus analogique pour la vitesse et une fenêtre à cristaux liquides pour les autres infos.

De série, la Fat Boy propose un Cruise Control (régulateur de vitesse), que l’on manipule avec le commodo gauche. L’ABS optimisé pour les virages est aussi implanté sur le modèle 2025, ainsi qu’un anti-patinage sensible en virage lui aussi, et un réducteur de couple bien utile lors des décélérations.

Ces équipements sécuritaires étant déjà disponibles sur le modèle précédent, la Fat Boy 2025 reçoit comme réelles nouveautés un système de contrôle de la pression des pneus, et un module de chargeur USB-C implanté sur le côté gauche en-dessous du haut du réservoir. Sans oublier un levier de frein réglable pour chaque main!

Lors des accélérations en sorties des virages de la Furka et autres cols, on aura choisi le mode Road, car avec le couple démesuré offert en mode Sport, la Fat Boy s’avère trop brutale.

Et comme on peut régler en pré-charge la suspension arrière, nous l’avons fait, car celle de notre modèle d’essai était par trop rigide, ce qui nous faisait un peu sauter sur les endroits les moins bien entretenus des routes alpines.

Avec sa garde au sol minimale (125 mm), les platines repose-pieds de la Fat Boy frottent évidemment à chaque virage! C’est sans danger pour le pilote car ils sont mobiles. Juste le bruit émis nous procure en fait une sensation de puissance et nous permet de faire notre cinéma à la Schwarzie, le temps d’une balade au guidon d’une icône.

La Fat Boy 2025 est disponible de suite en Suisse, dès 26500 francs, en « Billiard Gray » (gris). Comptez 600 francs de plus pour une finition en « Vivid Black » (noir brillant), en « Blue Burst » (bleu), ou 1100 francs pour la combinaison « Whiskey Fire » (orange)/ »Vivid Black ».

Pour en savoir plus, consultez le site suisse Harley-Davidson.