Triumph ajoute une version avec jantes à rayons à son Scrambler 400
La marque anglaise Triumph Motorcycles agrandit sa gamme 400 monocylindre, avec une nouvelle variante de Scrambler. Par rapport à la Scrambler 400 X, elle opte pour des roues plus résistantes, pour un garde-boue avant plus haut et quelques autres petits plus eshtétiques et pratiques (lorsque l’on roule en tout-terrain).
La Scrambler 400 X de Triumph est l’un des deux modèles les plus vendus de la marque anglaise, en Suisse comme globalement. Triumph Motorcycles lui adjoint dès le mois de septembre 2025 la Scrambler 400 XC, une variante qui cible encore un peu plus la conduite en tout-terrain, sans pour autant renonce à la polyvalence du modèle et à son utilisation sur route.
La Triumph Scrambler 400X, tout comme la Triumph Speed 400 (lire notre essai de ces deux modèles) sont des motos abordables, tant par leur prix que par leur poids, et leur facilité d’usage.
Toutes deux sont propulsées par un monocylindre refroidi par liquide de 398 cm3, qui développe 40 chevaux à 8000 tr/min, juste un peu moins du maximum autorisé pour le permis A limité (catégorie A2). On peut donc les conduire en Suisse dès l’âge de 18 ans.

Toujours dans l’optique de faciliter la vie, l’embrayage possède une fonction anti-dribble et est assisté.
Comme elles, la nouvelle Scrambler 400 XC tire avantage de la légèreté du monocylindre, qui sait se montrer étonnamment docile à bas régime, selon notre expérience lors de notre test, mais qui a aussi de l’allonge et du couple, pour la cylindrée.
On l’a compris, la Scrambler 400X est plus haute que la Speed 400, ses suspensions sont « plus longues », sa position de conduite est plus droite encore, et la roue avant, mesurant 19 pouces de diamètre, est plus haute et donc plus adaptée à des excursions sporadiques en tout-terrain.

La Scrambler 400 XC va encore un peu plus loin, avec des roues à rayons, à la place des bâtons de la 400X, ce qui est un gage de plus de solidité face aux chocs endurés lors d’un pilotage tout-terrain.
Triumph ajoute à la XC une petite « casquette » saute-vent finie dans les mêmes couleurs et graphiques que la moto, et un garde-boue avant placé plus haut, qui protège mieux le ou la pilote des projections de terre ou de boue venant de la roue.
Il y a encore, nous dit le communiqué, un sabot moteur pour protéger le bas des pierres et autres branches, et un arceau de protection en position basse devant les sorties d’échappement, utile en cas de chute. On avait déjà sur la 400X des cale-pieds plus larges et plus accrocheurs sous la botte que ceux de la Speed 400, pour faciliter la conduite debout en offroad.
Les débattements de suspensions sont identiques à ceux de la 400X: 150 mm devant comme derrière. Et plus généralement, suspensions et freins sont copiés-collés.
Les protège-mains sont aussi standard, et communs aux deux variantes de la Scrambler 400, tout comme la possibilité de désactiver l’ABS à la roue arrière, un plus sur des terrains meubles. On peut aussi désactiver le contrôle de traction.
Les pneumatiques d’origine sont des Metzeler Karoo Street. Un certain compromis entre la route et le terrain.
L’interface est confiée à un écran à la fois analogique (aiguille pour la vitesse) et digital (LCD, avec un compte-tours, l’heure, le rapport de vitesses engagé, etc.). Et on a droit au luxe des commandes au guidon pour changer l’affichage, le régler ou agir sur les assistances au pilotage. Il y a même une prise de recharge USB à l’avant.
Disponible en Suisse à partir du mois de septembre 2025, dès 7545 francs, en Racing Yellow (jaune), Storm Grey (gris) ou Vanilla White (blanc). C’est en gros 800 francs de plus que la Scrambler 400X.
La nouvelle Scrambler 400 XC est déjà en vente sur le marché indien depuis quelques mois. Normal, ces 400 sont le fruit d’un partenariat industriel entre Triumph et le géant indien Bajaj. On précise que les Triumph sont construites aux standards de qualité et de finition de la marque britannique. Et cela se voit!
On ajoute encore que toutes les 400 ont des intervalles de maintenance généreux pour des monocylindres: tous les 16000 km.
Pour en savoir plus sur ces modèles, vous pouvez consulter le site suisse de Triumph, ou contacter nos partenaires de notre Annuaire des professionnels: Triumph Lausanne (Moto Evasion) à Crissier (VD), Arsenal Garage à Bevaix (NE) et Swiss Kustom Faktory à Granges (VS).