Une très bonne année pour la marque française Shark

Publié le 24 février 2017 par Jérôme Ducret, mis à jour le 6 mars 2017.

Photos: DR.

Casques

Une très bonne année pour la marque française Shark

L’an passé, le groupe qui possède Shark, ainsi que notamment Bering et Segura a enregistré des records de vente de ses produits, avec une augmentation de 11%. La Suisse n’est pas en reste.

La marque française Shark a écoulé l’an passé (2016) le nombre record de plus de 400000 casques. Au niveau mondial, bien sûr. Cela représente une augmentation de 10% par rapport à 2015.

Christophe Miravalls, directeur des ventes pour Shark Helmets, explique avec le sourire qu’il s’agit de la quatrième année consécutive où sa marque a vu ses ventes croître. On rappelle que Shark fait partie du groupe 2RH, qui englobe également Bering, Segura et Bagster. Et qui a acquis il y a peu la marque de vêtements pour les sports extérieurs Cairn. Les produits vedettes de 2016 ont été le tout nouveau Drak (photo ci-dessus), un intégral au look très étudié, ainsi que l’Evo One, le Skwal et le Spartan.

Le nombre de pays dans lesquels la marque Shark est présente est aussi passé de 60 à 65 l’an passé. En octobre dernier, un nouveau siège nord-américain du groupe a été inauguré à Chicago, dans l’Etat de l’Illinois, aux USA. Pour initier la conquête du marché états-unien, bien sûr! Pour cette partie du monde, toute une gamme va être lancée qui répondra aux standards d’homologation DOT, propres aux Etats-Unis.

Shark classe ses produits en quatre catégories. On a donc Discovery, qui représente le côté touring, aventure et voyage, puis Racing, qui fait bien sûr référence aux casques sportifs issus des modèles portés par les pilotes des différents championnat de vitesse. Et encore Pulse, avec des heaumes orientés vers la performance et aux lignes modernes, et Metro, qui adopte une ligne plus classique et parfois rétro. Le Drak, grand succès de la marque ces derniers mois, se situe par exemple dans la famille Pulse. Tandis que le Skwal et le Riddil, deux intégraux, sont dans la gamme Pulse.

La croissance a été particulièrement forte en Italie. Dans ce pays, la marque française a d’ailleurs conclu deux accords, de partenariat avec Yamaha Motors Italia, et de fabrication de casques en tant que sous-traitant pour la marque Moto Guzzi, membre du groupe Piaggio. Il s’agira dans ce dernier cas de produire une version spéciale du casque Drak. Shark va aussi faire de même avec un autre colosse européen du deux-roues motorisés, l’Allemand BMW. Là, on verra la naissance d’un casque sport-touring en fibre.

Benoît Lavit, directeur du marketing, ajoute que le marché suisse, sur lequel il ne donne pas de chiffres, se situe dans la tendance européenne. « Ce que je peux dire, c’est que nous suivons de près ce qui se passe dans les immatriculations de différentes catégories de motos. En Suisse, on a un segment qui se porte très bien, celui des motos de touring, ce par quoi j’entends par exemple des modèles comme la BMW GS. Pour votre marché, nous avons pu avoir grosso modo l’an passé la moitié de nos ventes consistant en des casques pour le segment des roadsters, et un bon tiers pour les possesseurs de motos de touring. »

Il annonce que Shark va très logiquement surfer sur sa présence accrue en MotoGP, avec l’arrivée dans le giron d’un pilote de la trempe du quadruple champion du monde Jorge Lorenzo. Un casque sportif, en édition très limitée, réplique de celui que ce pilote a porté à Valencia, avec le requin comme décoration, sera bientôt proposé. Et le public pourra aussi d’ici quelques semaines commander une réplique du couvre-chef du Français Johann Zarco, double champion du monde Moto2, qui vient de passer dans la catégorie reine chez Yamaha – Tech3.

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