Un jeune Suisse prometteur en championnat du monde de trial

Publié le 19 juin 2015 par Jérôme Ducret, mis à jour le 11 janvier 2023.

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Un jeune Suisse prometteur en championnat du monde de trial

Le Jurassien Noé Pretalli a fait cette année le grand saut. Rencontre.

Champion jurassien à 10 ans, champion suisse de trial Open à 14 ans, puis en catégorie Challenger l’année d’après, puis, à 16 ans, en catégorie Expert. Et encore vice-champion suisse en 2013 et 2014, avec en plus un troisième rang final au championnat mondial Youth 125, grâce notamment à une double victoire au GP d’Espagne en 2014. La première pour un Suisse, et la première pour la marque de moto catalane Jotagas. Le jeune Noé Pretalli, habitant de Vicques, dans le canton du Jura, est un trialiste prometteur. Cette année, à 19 ans, il a fait un saut qualitatif et s’est engagé en « World Cup », pour se mesurer à la crème des acrobates sur deux roues. Actumoto.ch l’a rencontré.

« Dans la famille, on a toujours été dans la moto, explique-t-il. Mon père était plutôt motocross, et mon oncle en enduro. » Il voulait faire comme son père. « On m’a dit que, pour avoir de bonnes bases, il peut être utile de commencer par le trial, continue Noé. Ce que j’ai fait. Et j’ai tellement aimé que c’est ça que j’ai choisi. » Il a alors suivi une école de trial jurassienne. Un sport peu médiatisé, où moins on gagne de points (un par posé de pied), mieux on se porte.

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Noé au guidon de sa Jotaga (marque catalane), à Develier.

Le reste est venu naturellement, un échelon après l’autre. L’an dernier, il a fallu réunir le budget – quelque 74000 francs – nécessaire pour une saison à cheval entre championnat suisse et World Cup. Depuis son entrée en lice dans cette dernière, le niveau est encore monté d’un cran. Noé n’a pas démérité, mais a fini 16e en Italie et 25e au Japon, en avril dernier. Au GP de Suède, il s’est blessé au coude mais est quand même allé au bout des deux manches. A cause de cette blessure, il devra faire l’impasse sur l’étape du championnat suisse à Bassecourt, ce week-end (21 juin), et sur le GP mondial de France les 27 et 28 juin prochains.

« Sincèrement, je me suis rendu compte qu’au point de vue technique, j’ai le niveau des autres concurrents, estime-t-il. Ce qui me manque encore, c’est le physique, de pouvoir finir une course en fournissant le même effort qu’au début. Ca va venir. Là, j’attends les résultats de mes examens de CFC d’automaticien. Et après, si tout va bien, je pourrai me concentrer sur la moto. » Réponse au prochain GP, à Andorre, les 4 et 7 juillet.

Par Jérôme Ducret, photos DR

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