La Yamaha R3, une championne en herbe pour découvrir le sport

Publié le 18 mai 2015 par Jérôme Ducret, mis à jour le 30 avril 2016.

Yamaha

La Yamaha R3, une championne en herbe pour découvrir le sport

La nouvelle venue se glisse entre la R 125 et la R6, et vient concurrencer la Ninja 300, avec aussi de solides arguments pratiques.

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Le look est fortement sportif, avec ce museau aérodynamique, un peu arrondi, cette « croupe » relevée et fine, ces jantes sculpturales, et ces graphiques bleu et blanc. Ce n’est pas une 125, pas une R6 non plus, mais une moto qui se place juste entre ce deux dans la gamme Yamaha. La nouvelle R3, que l’Asie hors Japon connaît dans une version un peu moins puissante baptisée R250, est en fait une supersportive de route, comme le démontrent son guidon bracelet nettement relevé et pas très large, ainsi que ses suspensions et ses freins efficaces, mais basiques. Pour autant, elle devrait permettre de s’amuser aussi sur piste, et le tout de manière amicale pour le porte-monnaie, tant pour ce qui est de son prix d’achat que de son coût à l’utilisation (essence, assurance, etc.).

On ne peut s’empêcher de faire la comparaison, en voyant sa fiche technique, avec une autre sportive du pauvre bonne pour la route, la Kawasaki Ninja 300, un peu plus ancienne (lire notre test). Comme la Kawette, la Yam est mue par un moteur bicylindre en ligne qui cube un peu plus de 300 centimètres cubes et délivre une puissance maximale dépassant les 40 chevaux. Et à part la couleur, le constructeur et des détails, elle en est assez proche dans les sensations qu’elle procure.

La Yamaha est d’abord très agile, grâce à un poids contenu, à un empattement court et à un rayon de braquage optimal en ville. Un bon point pour ceux et celles qui aiment le côté sportif mais ne veulent pas rester coincés tout le temps en ville dès qu’il faut changer de colonne ou faire demi-tour. Et le siège plat facilite les déplacements lorsque la conduite devient vraiment sportive.

Ils offrent un appui solide.
Ils offrent un appui solide.

La stabilité est aussi au rendez-vous. Ce n’est pas impérial à haute vitesse mais c’est largement suffisant pour une utilisation routière et le retour d’information donné tant par les suspensions classiques et non réglables (à part la précharge à l’arrière) que par les pneus Michelin permet de savoir assez vite où se situe la limite, même sur route mouillée. Les repose-pieds bien conçus aident aussi à garder la machine sous contrôle.

Réunion de famille, avec la R6 devant, la R3 et la R 125. Ne manque que la nouvelle R1.
Réunion de famille, avec la R6 devant, la R3 et la R 125. Ne manque que la nouvelle R1.

Il y a même un peu de confort, grâce à un bon compromis de réglage d’usine desdites suspensions et à une position assez facile, à mi-chemin entre un roadster et une sportive pu jus, tant pour les bras que pour les jambes.N’espérez pas vraiment trouver d’espace de rangement sous la selle passager, qui comme il se doit est un simple confetti.

Le moteur, lui, n’est pas un foudre de guerre en-dessous des 6000 tr/min, et c’est normal. Mais il est souple, et la réponse à la poignée des gaz est très facile à doser. Si l’on veut dépasser à bord de cette R3, il faut donc tomber un rapport et garder l’aiguille au-dessus d’un certain seuil. A partir de là, il y a une belle allonge – jusqu’à 12500 voire même 13500 tr/min! – sans perte de substance, pas mal pour un twin parallèle. Et la même remarque vaut pour les freins, l’amortissement et le châssis. Il faut être précis pour obtenir un bon rythme. Idéal au fond pour apprendre les finesses de la conduite sportive. Yamaha a d’ailleurs créé en France une R3 cup qui a débuté cette année pour les pilotes filles ou garçons dès 14 ans.

Ne cherchez plus, tout y est, sans luxe ni débauche.
Ne cherchez plus, tout y est, sans luxe ni débauche.

Enfin on a droit à un beau tableau de bord bien complet, doté bien sûr d’un indicateur de rapport de vitesse engagé, et à une consommation d’essence limitée même quand on fait crier le petit moteur sur une longue période. On note au passage que les leviers ne sont pas réglables, que l’embrayage n’est pas équipé d’un anti-dribble, mais est léger et facile à actionner.

Le permis européen A2 limité, pour lequel cette R3 a été conçue, n’existe pas en Suisse, où la limite de puissance est plus basse. Mais la nouvelle Yamaha peut être bridée à la demande directement par l’importateur (eninstallant une buté su rle papillon des gaz), pour ne pas dépasser la puissance autorisée pour les permis suisses A limités à 25 kW. Le problème est différent pour la Kawasaki Ninja 300, plus puissante à l’origine (47 chevaux) qui n’est vendue en Suisse qu’avec un bridage la rendant acceptable pour la catégorie A limité.

Yamaha R3, disponible de suite en « Race blu » ou noir pour 5890 francs (après déduction de l’eurobonus actuell de 1100 francs).

Par Jérôme Ducret, photos Yamaha et Patrick Martin

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Fiche technique

Propulsion Moteur bicylindre en ligne de 321 centimètres cubes, quatre temps, double ACT, refroidi par liquide. Piston désaxé. Alésage x course: 68 mm x 44 mm. Taux de compression de 11,2 : 1.  Injection électronique. Poulies d’accélération progressives. Embrayage multi-disques à bain d’huile. Transmission secondaire par chaîne, six rapports de vitesses.

Performances Puissance maximale: 42 CV (30,9 kW) à 10750 tr/min. Couple maximal: 29,6 Nm à 9000 tr/min. Vitesse de pointe: environ 180 km/h.

Châssis et partie-cycle Cadre en acier tubulaire de type diamant, avec le moteur comme élément porteur (trois points de montage rigides, un avec du caoutchouc. Fourche télescopique, diamètre 41 mm. Excursion roues avant: 130 mm. Bras oscillant et mono-amortisseur asymétrique réglable en précharge. Excursion roue arrière: 125 mm. Frein avant: simple disque, deux pistons, diamètre 298 mm. Frein arrière: simple disque, un piston, diamètre 220 mm. ABS deux canaux non déconnectable. Roues à 10 bâtons, en aluminium forgé, de 17 pouces.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/2″][vc_column_text]Dimensions et poids Longueur x largeur x hauteur: 2090 mm x 720 mm x 1135 mm. Empattement: 1380 mm. Hauteur de selle: 780 mm. Angle de chasse: 25 degrés. Chasse: 95 mm. Angle de braquage: 68 degrés. Pneumatiques: Michelin Pilot Street, 110/70 x 17 pouces (AV), 140/70 x 17 pouces (AR). Poids en ordre de marche: 169 kg.

Conso Réservoir de 14 litres. Consommation mesurée: entre 3,7 et 4,19 l/100 km. Autonomie théorique: entre 378 et 334 km.

Disponibilité, coloris et prix Disponible de suite en « Race blu » ou « Midnight black ». Pour 5890 francs (avec eurobonus actuel, prix de base à 6990 francs).

Options/accessoires Ligne d’échappement sport Akrapovic, homologuée ou complète pour la piste, capot de selle passager, clignotants à LED, protections de moteur, support de plaque plus fin, pare-brise sport, différentes sacoches de voyage, etc.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_gallery type= »image_grid » interval= »3″ images= »10452,10457,10456,10450,10449,10451,10454,10453,10458,10459,10460″ onclick= »link_image » custom_links_target= »_self »][/vc_column][/vc_row]

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