Moto Guzzi V 7, deuxième du nom, la maturité

Publié le 1 novembre 2014 par Jérôme Ducret, mis à jour le 30 avril 2016.

Moto Guzzi

Moto Guzzi V 7, deuxième du nom, la maturité

Grâce à une pluie de retouches, la néoclassique de la marque italienne est désormais presque parfaite.

[vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_column_text]Pour Moto Guzzi, la V 7, dans sa version moderne s’entend, c’est un peu la poule aux oeufs d’or. Pour environ 10000 francs, on a accès à un engin qui montre son héritage, qui est facile à piloter et au guidon de laquelle on peut aborder n’importe quelle route en étant certain d’obtenir au final une belle ration de plaisir. Tout simplement. Dans cette dernière incarnation, qu’actumoto.ch a pu tester sur les petites routes toscanes, plaisir facilité sont poussés un cran plus loin, grâce à l’apparition de l’ABS, de l’antipatinage, d’une nouvelle boîte de vitesses et de petits ajustements qui font la différence.

Ca commence par la position de conduite. Les repose-pieds sont légèrement plus bas (25 mm), le guidon est un peu plus proche, la selle est plus confortable, et l’imposant moteur bicylindre transversal est situé plus bas dans le cadre, avec ses cylindres plus inclinés vers l’avant. Résultat, les plus longs sur pattes se sentent plus à leur aise et risquent moins de voir leurs genoux buter contre les culasses, sans que les courts sur pattes aient plus de difficulté qu’auparavant à poser les petons.

On met le contact, on vérifie que la rotation de la poignée des gaz à l’arrêt fait toujours osciller la moto de gauche à droite (un trait caractéristique de ce genre de moteur, dont on ne saurait se passer), on relâche l’embrayage, subtilement plus facile à actionner, et via!

Autant le dire subito: l’ajout d’une sixième vitesse et les rapports plus rapprochés changent le caractère de la balade. Si la V 7 était auparavant encore un peu agricole en raison de sa boîte médiévale, la V 7 II (le nouveau surnom de la petite Guzzi) est devenue un engin contemporain. Les rapports passent comme dans du beurre, ou presque, en montant comme en descendant, et surtout, surtout… si l’on joue correctement du sélecteur, on trouve toujours assez de couple pour se catapulter hors des virages et suivre le train respectable choisi par notre guide sur sa Moto Guzzi Stelvio de tout de même près de 1200 centimètres cubes et plus de 100 chevaux. Bello!

Comme jusqu’ici, la V 7 II est proposée en trois versions de base: la Stone, la moins chère, reconnaissable à ses roues à bâtons, la Special, dotée au contraire de roues à rayons style ancien et de poignées passager chromées, et la Racer (la plus chère), à la position plus couchée, aux repose-pieds spécifiques, et au joli mini carénage façon course des années ’50-60.

La Stone, dans un nouveau coloris jaune canari.
La Stone, dans un nouveau coloris jaune canari.
La Special, disponible à présent en bleu avec bandes blanc argenté.
La Special, disponible à présent en bleu avec bandes blanc argenté.
Et la Racer, au style incomparable.
Et la Racer, au style incomparable.

Sur l’asphalte pas toujours très lisse de la Toscane, l’antipatinage est intervenu quelques rares fois, lors de passages sur des gros trous en virage. Son action est brusque, mais rapide, et ne déstabilise pas la moto. Le poids  contenu de celle-ci aide il est vrai. Même remarque pour l’ABS, qui ne fait pas partie des plus subtils, mais qui fait son boulot. Et c’est tant mieux pour un véhicule qui se destine aussi aux débutants et débutantes.

La tenue de route, elle, est assez bonne. La V 7 est très agile et se place en un clin d’oeil là où l’on veut la voir aller. Côté stabilité, c’est très honorable. Les transferts de masses sont contenus, même lors de gros freinages, et le freinage, justement, est très progressif tout en offrant assez de puissance. Ceux qui ont la conduite sportive dans les gènes regretteront peut-être un certain manque de mordant en début de course du levier. Mais n’oublions pas à quel public cible s’adresse cette moto.

Le confort, notamment en ce qui concerne le fonctionnement des deux amortisseurs postérieurs, faisait partie des points faibles de la version précédente. C’est nettement mieux sur la V 7 II. On peut désormais circuler à vive allure sur une petite route pleine de trous et de bosses sans se détruire les vertèbres. Les pneus, des Pirelli Sport Demon, ne sont par contre pas exempts de toute critique. Une fois chauds, ils font leur job, même si parfois ils s’affaissent un peu en entrée ou en sortie de courbe. Mais justement, il leur faut du temps pour monter en température. Mieux vaut le savoir.

Enfin l’équipement de bord est correct pour le prix. Il n’y a pas de béquille centrale. Mais pas non plus de chaîne à entretenir, puisque la transmission finale est confiée à un cardan. Le tableau de bord est simple, peu lisible sous le soleil pour ce qui est des infos digitales, et assez joli. Et les commandes sont fonctionnelles. Il y a même une sortie de câble sous la selle où l’on peut brancher une prise USB (avec un adaptateur).

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On ne peut conclure ce test sans mentionner que la V 7 fait partie des motos qui sont nées pour être personnalisées. Outre les accessoires classiques (touring, confort, etc.), il est possible de littéralement transformer cette petit bécane pour en faire une spéciale. On vous livre ici, en images, quatre interprétations…

La Café Racer, qui n'est pas sans rappeler la Racer.
La Café Racer, qui n’est pas sans rappeler la Racer.
La Dark Rider, surtout une affaire de couleur...
La Dark Rider, surtout une affaire de couleur…
L'Heritage, un clin d'oeil à la moto Guzzi de l'armée italienne d'antan, l'Alce
L’Heritage, un clin d’oeil à la moto Guzzi de l’armée italienne d’antan, l’Alce
Et bien sûr, le Scrambler!
Et bien sûr, le Scrambler!

Les pièces utilisées sont mélangeables quasi à l’infini. Et on peut parier que d’autres arriveront des différents préparateurs. De quoi rivaliser avec la célèbre Triumph Bonneville, et avec le tout nouveau Scrambler Ducati!

Moto Guzzi V 7 II (2015), version Stone en jaune, rouge, noir ou argent, version Special en bleu/blanc, rouge/blanc et noir/orange, version Racer en noir/chromé. Disponibles dès décembre en Suisse. Stone à 10790 rancs, Special à 11490 francs, Racer à 12790 francs.

 Par Jérôme Ducret, photos Milagro

[/vc_column_text][vc_column_text]Et comme d’habitude, un test actumoto.ch ne saurait être complet sans le son du moteur Moto Guzzi…

 

et sans les cliquetis du pot et des autres parties métalliques de la moto, une fois le moteur éteint!

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_column_text]

Fiche technique

Bloc moteur et transmission Moteur bicylindre de 744 cc, injection, refroidi par air et huile. Deux valves par cylindre. Alésagexcourse: 80×74 mm. Commande d’accélérateur par câble. Transmission finale par cardan. Boîte de six vitesses. Embrayage: en bain d’huile (nouveau).

Partie-cycle et châssis Cadre tubulaire en double berceau en acier. Chasse: 117 mm. Angle de chasse: 27,5 degrés. Suspensions antérieures: fourche télescopique Marzocchi, diamètre 40 mm. excursion 130 mm. Suspensions postérieures: bras oscillant.  Deux combinés amortisseurs ajustables en précharge. Débattement 111 mm (course des amortisseurs 85 mm) pour les versions Stone et Special. Débattement 96 mm (débattement amortisseurs: 75 mm) pour la version Racer (amortisseurs Bitubo réglables à la main). Un frein à disque à l’avant, diamètre 320 mm, 4 pistons. Un frein à disque à l’arrière, diamètre 260 mm, 2 pistons. Pneumatiques, AV 100/90 x 18 pouces, AR 130/80 x 17 pouces.

Performances Puissance maximale: 48 CV à 6200 tr/min.. Couple maximal: 60 Nm à 2800 tr/Min. Vitesse de pointe: environ 180 km/h.

Consommation Réservoir de 22 l (dont environ 4 de réserve). Conso: pas précisée, mais annoncée plus économe.

Autres dimensions et poids Longueur: 2203 mm. Empattement: 1449 mm. Hauteur: 1115 mm. Hauteur de selle: 790 mm (selle plus basse en option). Garde au sol: 179 mm. Poids: 189 kg sans l’essence (191 pour la Racer). Environ 203 kg avec l’essence.

Prix, couleurs et disponibilité Prix suisses identiques aux modèles 2014, soit 10790 francs pour la Stone, 11490 francs pour la Special, et 12790 francs pour la Racer. Disponibles dès le  mois de décembre. Stone en jaune, noir, argent ou rouge. Special en noir/orange, rouge/blanc ou bleu/blanc. Racer en noir/chromé.

Options/accessoires Pare-brise, valises latérales, sacoche de réservoir, selle confort, selle rabaissée, pot d’échappement Arrow, petit saute-vent, protections d’injecteurs, petits carénages de flancs en aluminium, selle deux places (pour la Racer), selle monoplace (pour la Stone et la Special), commandes reculées…[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_gallery type= »image_grid » interval= »3″ onclick= »link_image » custom_links_target= »_self » images= »4813,4814,4816,4817,4815,4812,4811,4835,4832,4833,4834,4831″][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_gallery type= »image_grid » interval= »3″ images= »4820,4819,4818,4840,4839,4838,4836″ onclick= »link_image » custom_links_target= »_self » title= »V7 II Stone »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/1″][vc_gallery type= »flexslider_fade » interval= »3″ images= »4795,4790,4791,4809,4807,4808,4827,4829,4830,4828,4826,4825,4824,4823,4822,4821″ onclick= »link_image » custom_links_target= »_self » title= »V 7 II Racer »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column width= »1/1″][/vc_column][/vc_row]

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