Triumph se met à la Bonneville (1200) Bobber

Publié le 19 octobre 2016 par Jérôme Ducret.

Photos: DR.

Nouveauté 2017

Triumph se met à la Bonneville (1200) Bobber

La marque anglaise agrandit encore sa famille de Twins modernisés et propose cette moto, qui répond au nom de code « Brutal Beauty ».

Les Anglais de chez Triumph l’ont baptisée Brutal Beauty (beauté brutale), et ont annoncé sa venu avec des teasers vidéo . Voici donc la Bonneville Bobber, qui vient d’être révélée au monde lors d’un show à Londres. Avec une course de runs effectués par des journalistes contre… les légendes plusieurs fois titrés champions du monde de vitesse, les Anglais Freddy Spencer et Carl Fogarty!

La base technique est celle de la nouvelle Bonneville T 120. Ce qui veut dire un gros moteur bicylindre parallèle, au vilebrequin calé à 270 degrés, refroidi par liquide – avec encore un peu de refroidissement traditionnel par air et huile. Dans la T 120 (lire notre essai), il est réglé pour offrir un gros couple tranquille – mais pas une grande allonge. Ici, sur le Bobber, on nous en promet encore un peu plus à bas et mi-régimes.

Par contre, le châssis est très différent, et le look aussi. Un bobber, c’est une moto minimaliste, où l’on a passé du temps à enlever des accessoires plutôt qu’à en rajouter. D’abord il y a la selle, monoposte, creusée. Et le double triangle de cadre arrière qui semble dépourvue de toute suspension pour tenir la roue. Mais qui cache un mono-amortisseur. Il y a aussi une boucle qui passe par-dessus le pneu et le garde-boue arrière et qui tient tant la plaque d’immatriculation que le phare et les clignotants.

Bobber
Vue de derrière, impossible de la confondre avec un autre bobber.

Ajoutez à cela un caisson de batterie qui fait vintage, des soufflets autour des tubes de fourche avant, un guidon façon dragster, plus un petit support d’instruments de bord tout rond, des roues à rayons et bien sûr un réservoir d’essence à la forme particulièrement travaillée. Il y en a plus vers l’avant que vers l’arrière. Et ça vaut pour tout le design de cette moto.

Les pneus sont de marque Avon – anglais, donc. C’est étroit et haut devant (diamètre de 19 pouces), large et plus bas à l’arrière (16 pouces).

Bobber
Le tableau de bord est lui aussi minimaliste dans son style. Mais il grouille d’infos.

Si le look est épuré, la dotation technique n’est pas sous-développée pour autant. Comme sur la T 120, il y a un contrôle de traction déconnectable, un ABS (obligé pour Euro 4), et deux modes de pilotage. Et le tableau de bord n’est pas avare en informations (rapport de vitesses engagé, heure, régime, vitesse, totalisateur et trips partiels, consommation…).

Notez aussi qu’il n’y a qu’un seul disque de frein, certes plutôt costaud, qui agrippe la route avant.

Position de conduite ajustable

Et on a oublié du double pot d’échappement, fait façon tranches de salami, coupé de manière oblique, plus court et plus léger que sur la T 120. Le catalyseur est habilement dissimulé sous la moto.

Les possibilités de personnalisation seront importantes, explique Triumph. Mais déjà sur la moto de base, il sera possible d’ajuster (avec des outils) la position de la selle et même celle du tableau de bord. Pour choisir une position de conduite plus ou moins en appui sur l’avant.

Et si l’on veut un guidon de type « singe » accouplé à une selle encore plus vintage, c’est possible, la preuve…

Bobber
Deux guidons à choix. Et une marée d’autres accessoires pour personnaliser.
Comm. Triumph

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