Nouveau – La Tracker 400 vient élargir la gamme chez Triumph
La famille des 400 monocylindres s’agrandit chez Triumph Motorcycles. La marque britannique vient d’annoncer l’arrivée pour 2026 de deux nouveaux modèles, la Tracker 400 et la Thruxton 400.
La première est une version inspirée du Flat Track, ce sport d’origine américaine où la glisse est reine et où les pneus à crampons sont interdits.
La seconde est un vrai petit Café Racer, mini-carénage avant arrondi inclus.

Tous deux sont issus de la même plateforme technique que la Speed 400 et la Scrambler 400 X, lancés il y a , à savoir: un moteur monocylindre refroidi par liquide de 398 cm3, qui les rend accessibles directement aux permis A2 (A limité en Suisse), sans bridage.
On a aussi un châssis dédié mais qui se décline en plusieurs sous-versions selon les modèles, avec dans tous les cas une fourche inversée et un amortisseur unique pour les suspensions, des freins à disques, mordus à l’avant par un étrier radial à 4 pistons, un ABS (c’est obligatoire en Europe), l’accélérateur électronique et un contrôle de traction désactivable.

Dans la Speed 400 et le Scrambler 400 X, cette proposition est étonnamment amusante et facile, le monocylindre étant très civilisé à bas régime, mais tout de même pêchu dès qu’on ouvre les gaz, et avec une belle allonge (lire notre test).
Un troisième modèle, la Scrambler 400 XC, avec notamment des roues à rayons, s’est ajoutée en cours d’année 2025 (lire notre présentation).
Et donc maintenant arrivent encore la Tracker et la Thruxton. Mais cette dernière ne sera pas importée sur tous les marchés, et en tout cas pas en Suisse. Selon Triumph Switzerland, ce genre de moto est admirée par tous, mais se vend très peu dans notre pays. C’est ainsi.

Nous aurons par contre droit à la Tracker 400, qui devrait arriver chez nous à partir du mois d’avril 2026, pour un prix débutant à 6645 francs.
Pour s’approcher du style et de l’expérience de conduite propres au Flat Track, Triumph l’a dotée d’un nouveau réservoir d’essence, moins arrondi, qui adopte un peu la forme d’une boîte, et surtout d’un guidon plus bas et plus large, combiné à des repose-pieds plus en arrière et plus hauts que sur la Speed 400. Et puis la selle est plus haute (805 mm au lieu de 790).
On est censé piloter cette petite anglaise en appui sur le train avant, avec les coudes bien écartés, en somme! Et puis la nouvelle forme du réservoir d’essence permet d’encore mieux ancrer les genoux sur ses flancs, pour mieux tenir la moto.
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Les pneus ne sont bien sûr pas de vrais pneus de Flat Track, mais leur aspect est proche. Ce sont des Pirelli MT 60RS, qui donc devraient offrir une adhérence correcte sur la route. On sait que les vrais gommes de Flat Track sont plus hasardeuses côté grip sur l’asphalte.
Sinon on a le bout de carénage sur lequel on peut coller un numéro, d’un côté de la moto. Comme en Flat Track. Mais aussi des roues avec un nouveau design, et un petit saute-vent.
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Et surtout, le moteur a été retravaillé dans ces deux nouveaux modèles pour offrir un peu plus de puissance au sommet des régimes: 42 chevaux à 9000 tr/min, à comparer avec les 40 à 8500 révolutions de la Speed 400 et des Scrambler.
On devrait de ce fait obtenir une accélération qui continue un peu plus loin dans les tours. La valeur de couple maxi est identique: 37,5 Nm. Mais atteints à 7500 tr/min, 1000 tr/min plus haut. Cela dit, Triumph assure que 80% de ce couple est déjà disponible à 3000 tr/min.
L’échappement, à double pot, ressemble furieusement à celui des Scrambler 400.
Les freins et suspensions sont ceux que l’on trouve déjà sur la petite Speed: fourche inversée, diamètre des tubes 43 mm, de type BPF (à gros piston), non réglable, amortisseurs arrière jumeaux réglable en précharge avec bombonne de gaz séparée, et bras oscillant bilatéral en aluminium.
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Idem pour le disque de frein avant de 300 mm de diamètre, mordu par un étrier radial à 4 pistons, et le disque arrière de 230 mm couplé à un étrier à un piston. Il ne semble pas que l’on puisse désactiver l’ABS sur la roue arrière, ce n’est pas un Scrambler.
Mais on peut déconnecter le contrôle de traction, qui est simple. Il n’est pas sensible à l’angle, et l’ABS ne l’est pas non plus, mais à ce prix, c’est assez normal.
L’affichage mêle l’analogique et le digital: un compteur à aiguille et une petite fenêtre LCD. Comme sur les autres 400 de Triumph.
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La Tracker 400 sera proposée en 2026 dans trois combinaisons de couleurs:
– « Aluminium Silver Gloss » (argenté) avec du rouge sur le réservoir, le capot de selle, les roues et la plaque porte-numéro en plastique du côté droite. Et dans ce cas, c’est 100 francs de plus que le prix de base.
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– « Racing Yellow » (jaune), avec des éléments noirs. Ici aussi, 100 francs de plus.
– « Phantom Black » (noir), avec des accents argentés et blancs.
Pour en savoir plus sur ces modèles, vous pouvez consulter le site suisse de Triumph, ou contacter nos partenaires de notre Annuaire des professionnels: Triumph Lausanne (Moto Evasion) à Crissier (VD), Arsenal Garage à Bevaix (NE) et Swiss Kustom Faktory à Granges (VS).



