Nouveau – Yamaha dévoile une R7 avec une électronique de pointe et une ergonomie revue
Le constructeur japonais a présenté au salon international de la moto EICMA à Milan la nouvelle édition de sa sportive R7, dotée pour la première fois d’un écran TFT, de la centrale inertielle IMU de sa grande soeur R1 et de toute une série d’assistances électroniques pour dompter la bête.
Toujours dotée d’un moteur deux cylindres en ligne de 689 cm3 Crossplane 2, la sportive bicylindre de la marque au diapason, la R7, dispose désormais pour l’année 2026 de la commande électronique des gaz (Y-CCT), qui identifie directement les mouvements de la poignée d’accélérateur et qui permet au calculateur de déterminer le degré d’ouverture idéal des gaz pour une réponse précise et fluide, explique Yamaha dans son communiqué.
La version 2026 montre une R7 qui dispose également de modes de pilotage et d’aides électroniques personnalisables, avec une centrale inertielle (IMU) à 6 axes inspirée de la R1. Cette centrale mesure en temps réel l’accélération dans les directions avant-arrière, haut-bas et gauche-droite, ainsi que la vitesse angulaire dans les directions du tangage, du roulis et du lacet de la moto.

Elle agit ensuite sur les aides électroniques à la conduite pour mieux exploiter les quelque 73 chevaux à 8750 tr/min et les 68 Nm de couple à 6500 tr/min de la petite sportive.
L’électronique est omniprésente, puisque Yamaha a notamment greffé trois modes de puissance, un système de contrôle de la traction (TCS) à trois niveaux sensible à l’inclinaison, un Slide Control System (SCS) à trois niveaux d’assistance qui détecte les glissements de la roue arrière, et l’anti-wheeling (LIF).
Cette nouvelle R7 est équipée du Contrôle de conduite Yamaha (YRC), permettant de sélectionner les caractéristiques de puissance via les aides électroniques en fonction des préférences personnelles ou des conditions de conduite.

Toute cette magie électronique peut être visionnée et réglée sur un écran TFT couleur de 5 pouces, une première pour cette machine. Ce dernier peut être connecté à un smartphone.
Côté fonctionnel, la R7 se retrouve dotée d’un nouveau quickshifter, assisté par un Quick Shift System (QSS), permettant des changements de rapports sans embrayage à la montée comme à la descente.

Yamaha explique aussi que « presque chaque élément du cadre de la R7 a été modifié et optimisé », notamment la disposition des tubes, leur diamètre, épaisseur et renforts, afin de renforcer la rigidité torsionnelle, longitudinale, tout en conservant le même poids que le cadre précédent. Le té de fourche supérieur a également été repensé, afin d’optimiser les sensations et la résistance.
La moto est désormais équipée d’une fourche inversée de 41 mm dotée de tiges de piston en aluminium (au lieu de l’acier), réduisant le poids total de 350 g et promettant « une maniabilité plus légère et plus agile », selon le constructeur nippon. La fourche avant est entièrement réglable à la précharge, la détente et la compression.

La position de conduite a par ailleurs été modifiée pour notamment améliorer le confort de conduite, avec un guidon repositionné qui facilite les mouvements du haut du corps et un réservoir de carburant revu, offrant une plus grande liberté de mouvement.
La hauteur de la selle a été abaissée de 5 mm de 835 mm à 830 mm.

Et la R7 est dorénavant équipée des repose-pieds de la R1. Mais ils sont toujours positionnés au milieu de la moto.

Une R7 étant une machine censée pouvoir introduire des pilotes au sport moto, ce modèle 2026 est toujours bridable à 35 kW pour les besoins du permis A limité (catégorie A2).
La nouvelle R7, dont le prix doit en Suisse doit encore être annoncé, sera proposée dans les couleurs du 70e anniversaire de Yamaha, à savoir dans une livrée blanche et rouge. Vendue à partir d’avril 2026, elle sera également proposée dans les coloris Icon Performance et Midnight Black.

Pour en savoir plus vous pouvez consulter le site suisse de Yamaha, ou vous adresser notamment à nos partenaires de l’Annuaire suisse des professionnels de la moto, Badan Motos à Genève, Moto Bolle à Morges (VD), MCM Moto à Lausanne, Facchinetti Motos à Crissier (VD), Chevalley Motos à Saint-Légier (VD), hostettler moto Fribourg à Marly (FR) et hostettler moto Sion.

