Nouveau – Kawasaki dote sa Ninja ZX-10R d’ailettes aéro
Le constructeur japonais annonce une nouvelle évolution de sa Superbike 1000 4-cylindres. Sans donne pour l’instant les spécifications techniques complètes (dont la puissance et le poids), mais en dévoilant des nouveautés du côté de l’aérodynamisme, de l’esthétique, du châssis et de l’interface.
Ils s’y mettent eux aussi. La Kawasaki Ninja ZX-10R est l’une des dernières superbike produites en série à adopter des ailettes aérodynamiques. C’est en effet l’une des nouveautés annoncées par le constructeur japonais sur les modèles 2026 de cette machine.
On parle ici de modèles au pluriel, car Kawasaki va continuer à proposer deux variantes de sa sportive 1000 4-cylindres: une Ninja ZX-10R pour tout le monde (ou presque) et une Ninja ZX-10RR construite à seulement 500 exemplaires, encore plus pointue dans ses performances et qui se destine à un public averti.
Après avoir redonné une jeunesse à sa Supersport 600, la Ninja ZX-6R (lire notre présentation) , dont le moteur n’est pas un 600 classique, mais un 636 cm3, Kawasaki s’attaque donc à la 1000.

Au premier coup d’oeil, on voit deux ailerons à l’avant de cette Ninja ZX-10R (et de sa soeur RR). Il est tout de suite clair que ces appendices sont là pour fournir une force s’exerçant vers le bas et stabilisant la Ninja à haut vitesse, collant aussi sa roue avant au bitume lors des accélérations.
Dans le communiqué des Verts, on parle d’une traînée aérodynamique légèrement plus importante, mais surtout d’une force pouvant devenir 25% plus efficace vers le bas (selon la vitesse).
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Kawasaki en a profité pour redessiner l’avant de sa superbike, pour lui donner un petit plus esthétique, plus fin, plus pointu, moins massif. L’entrée d’air forcé a été relocalisée, et les deux phares avant sont revus. Des détails qui devraient sans doute rendre cette machine plus consensuelle au niveau du design, mais cette réflexion n’engage que l’auteur de ces lignes.
L’arrivée des ailettes change bien sûr le comportement dynamique de la Ninja ZX-10R, et Kawasaki a de ce fait procédé à quelques autres modifications de détail de la géométrie globale du châssis: extrémités supérieures de la fourche inversée antérieure plus hautes de 2 mm, point de pivot du bras oscillant à l’arrière plus haut lui aussi de 2 mm, et un nouveau type de lien entre ce bras oscillant et le reste du châssis.

Selon Kawasaki, les modifications, notamment à l’arrière, doivent fournir plus d’adhérence des pneus en sortie de virage. Entre autres choses. La répartition des masses entre l’avant et l’arrière a aussi été légèrement revue.
Kawasaki est ici avare de détails, simplement par ce que ces modèles 2026 n’arriveront pas en concessions avant le deuxième trimestre, et que les processus d’homologation ne sont pas encore faits. On n’a donc aucune donnée technique précise: puissance, couple, poids, empattement, longueur, etc.
Pour mémoire, le modèle 2025 déclare 203 chevaux en pointe, 213 avec effet d’induction d’air forcée (RAM), 114 Nm de couple maxi, et un poids en ordre de marche de 207 kg. Les nouvelles Ninja ZX-10R et ZX-10RR devraient être proches de ces valeurs.

Kawasaki explique avoir retouché la partie échappement du moteur, plus spécifiquement le silencieur et la ligne d’échappement, ajoutant un capteur d’oxygène et retravaillant le catalyseur. Cela permet de se conformer aux dernières normes anti-pollution européennes.
Sur le front de la communication avec le ou la pilote, les ingénieurs ont dotés ces modèles 2026 d’un nouveau tableau de bord digital. Toujours en couleurs, mais au graphisme retravaillé, et fabriqué pour minimiser, voir éviter complètement que les reflets du soleil ne s’infiltrent sous le verre et ne viennent brouiller la vision.
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Ce tableau de bord propose deux modes graphique: un pour la route, et un pour le circuit.
La Ninja ZX-10R (et la RR) sont dotées d’assistances au pilotage qui sont ce que Kawasaki fait de mieux actuellement: contrôles de freinage, de traction, de frein moteur, modes de pilotage intégrés, quickshifter bidirectionnel, contrôle de départ arrêté (Launch Control)…

Il y a même un régulateur de vitesse ajustable, et la connectivité avec les smartphones, par le biais de l’appli Rideology du géant vert. Pas de navigation GPS, faut pas pousser, c’est une superbike. Ni de suspensions pilotées électroniquement.
Ces suspensions sont de haut standard: fourche inversée Showa de type BFF, entièrement réglable, et amortisseur Showa de type BFRC, lui aussi tout réglable. Ajoutez à cela un amortisseur de direction mécanique, standard sur les deux modèles.

La partie « mécanique » du freinage est confiée (comme jusqu’ici) à des disques avant de 330 mm de diamètre, étriers Brembo 4-pistons radiaux monoblocs M50, maître-cylindre radial. Que du très sportif. Et sur la ZX-10RR, les conduites de frein avant sont en acier tressé, pour encore plus de feeling et d’endurance.
La Ninja ZX-10R est proposée en vert-bleu-blanc (« Lime Green » avec « Blue ») ou en noir-gris-vert (« Matte Graphenesteel Gray » avec « Spark Black » et « Lime Green »).
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Pour la Ninja ZX-10RR, ce sera comme d’habitude du vert (« Lime Green »). Ce modèle se distingue encore par des bielles spéciales, plus résistantes et plus légères, et par une fourche avec un revêtement de surface réduisant les frictions.
Les deux seront disponibles en Suisse à partir du second trimestre 2026. à des prix pas encore connus. Pour info, la Ninja ZX-10R 2025 est à 20590 francs, et la Ninja ZX-10RR 2025 à 29900 francs.
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Pour en savoir plus, vous pouvez vous renseigner sur le site officiel de Kawasaki suisse ou auprès de l’un de nos partenaire de notre Annuaire des pros: 100% 2-roues et K-Motos à Genève (pour le premier) et Carouge (pour le second), et Competition Park à Neuchâtel.

