Comparo – KTM 990 Duke, Kawasaki Z900 et Yamaha MT-09 Y-AMT, elles réinventent le quotidien sportif

Publié le 13 décembre 2025 par Miguel.

Photos: Miguel Bobillier, Jean-Baptiste Rozain.

Test comparatif

Comparo – KTM 990 Duke, Kawasaki Z900 et Yamaha MT-09 Y-AMT, elles réinventent le quotidien sportif

La KTM 990 Duke, la Kawasaki Z900 et la Yamaha MT-09 Y-AMT ont été confrontées durant deux semaines d’essai intensif, révélant trois approches distinctes du roadster sportif moderne. Elles sont accessibles et exaltantes sans tomber dans les excès. La KTM a pour elle une agressivité affûtée, la Kawasaki une souplesse exemplaire et la Yamaha innove avec sa boîte automatisée. Malgré leur appartenance au même segment, leurs personnalités divergent nettement.

Dans l’univers des roadsters naked de milieu-haut de gamme (800-900 cm3), où l’adrénaline se marie à la praticité quotidienne, nous avons choisi trois modèles qui se démarquent comme des références incontournables: la 990 Duke de KTM, la MT-09 de Yamaha et la Z900 de Kawasaki.

La première est un modèle 2024, qui est arrivé sur le marché juste avant la tourmente qu’a connu KTM, son constructeur, sous la forme d’une restructuration forcée par des manques de liquidités, un surstock, des licenciements massifs et l’arrêt provisoire de la production en Autriche. La marque autrichienne s’en est cependant sortie, la production a repris, et on sait depuis peu que la 990 Duke est toujours au catalogue pour 2026.

La KTM 990 Duke, la Kawasaki Z900 et la Yamaha MT-09 équipée de la boîte Y-AMT (Yamaha Automated Manual Transmission), ont été mises à l’épreuve pendant deux semaines intensives par une équipe de pilotes passionnés de notre rédaction: Miguel sur la KTM, Léandro sur la Kawasaki et Jean-Baptiste sur la Yamaha.

KTM 990 Duke Kawasaki Z900 Yamaha MT-09 Y-AMT
De gauche à droite: Kawasaki Z900, Yamaha MT-09 Y-AMT et KTM 990 Duke.

Ce test, réalisé au quotidien durant la belle saison, a exploré tous les terrains possibles, des embouteillages urbains aux autoroutes plus ou moins fluides, en passant par les routes sinueuses et les cols de montagne exigeants.

Un point commun: ces roadsters brillent par leur accessibilité. Ils injectent une sportivité vibrante sans les contraintes extrêmes d’une sportive, que l’on peut juger trop radicale pour un usage quotidien. Ils s’adressent aux pilotes en quête d’adrénaline, rendant les trajets ordinaires jubilatoires, tout en restant pratiques.

KTM 990 Duke Kawasaki Z900 Yamaha MT-09 Y-AMT

Ce test révèle que, malgré leur appartenance à un même segment, les sensations que ces machines distillent divergent. On le verra lors de ce comparo, la KTM incarne l’agressivité brute, la Kawasaki excelle dans la souplesse, et la Yamaha au légendaire CP3 déjà bien connu séduit par sa polyvalence et sa vivacité et innove avec sa boîte auto.

On note qu’avec les récents ajustements tarifaires de KTM, motivés par la nécessité d’écouler ses stocks après sa restructuration financière, la 990 Duke se positionne comme une proposition très intéressante.

Des signatures mécaniques pour des sensations contrastées

Le moteur est le cœur palpitant de ces roadsters, chacun révélant une philosophie distincte qui façonne les sensations.

La KTM 990 Duke, animée par un bicylindre parallèle de 947 cm³ calé à 75 degrés, délivre une puissance brute de 123 chevaux à 9500 tr/min, mariée à un couple musclé de 103 Nm, avec un régime maximal qui se situe à 10500 tr/min.

KTM 990 Duke

Dans notre expérience, ce moteur est bien plus qu’une mécanique: c’est une véritable symphonie de sensations, une véritable bête vivante, perceptible dans toutes les conditions.

Pour le sous-signé, rares sont les moteurs dans cette catégorie qui rugissent autant, avec des accélérations conséquentes qui vous scotchent au siège dès les bas régimes. Chaque sortie de virage devient une décharge d’élan qui vous propulse.

Il reste facile à traduire à bas régime mais devient rapidement explosif à l’ouverture des gaz. Jusqu’à mi-régime, le couple conséquent permet une allonge sans effort qui nécessite une attention particulière sur la roue avant qui tente de s’élever du bitume. La montée se calme progressivement lorsque que le régime moteur atteint les hauts du cadran mais les 123 chevaux ne sont pas en reste et le relais venant du couple est assuré.

KTM 990 Duke
Le bicylindre de la Duke sait se montrer bestial.

La Kawasaki Z900, propulsée par un quatre cylindres en ligne de 948 cm³, libère une puissance de 125 chevaux à 9500 tr/min et un couple de 97 Nm à 7700 tr/min. Ce moteur offre quant à lui une fluidité incomparable.

Ce quatre pattes est ici aussi bien plus qu’un simple organe mécanique: c’est une œuvre d’équilibre et de raffinement, capable de s’adapter avec aisance à tous les contextes de conduite (lire notre test complet de ce modèle dans sa dernière version).

Kawasaki Z900

Léandro ne cache pas son admiration: «C’est un modèle de souplesse, avec une montée en régime si fluide et progressive qu’elle inspire confiance. Sa sonorité rauque, signature des quatre cylindres japonais, délivre des graves profonds et envoûtants.

Il continue: « ces graves sont moins pulsés que le grondement bestial d’une KTM, mais plus riches et nuancés que la musicalité d’une Yamaha. On roule accompagné d’une mélodie mécanique qui donne vie à la route.»

De l’avis de Léandro, cette nouvelle version du moteur Kawasaki troque la sensation de « coup de pied » que l’on attend au cap des 9500 tr/min contre un couple plus généreux de bas à mi-régime, avec une progression plus linéaire de la prise de vitesse.

Kawasaki Z900
Le quatre-pattes de la Z900, souple. Mais pas dénué de chevaux dans les hauts régimes.

La Yamaha MT-09 Y-AMT, drivée par le célèbre et captivant tricylindre CP3 de 890 cm³, libère 119 chevaux à 10000 tr/min et un couple de 93 Nm à 7000 tr/min.

Ce tricylindre fusionne à notre sens équilibre et caractère, c’est une véritable signature. Un trois-pattes qui vibre d’une énergie unique, à mi-chemin entre la souplesse d’un quatre-cylindres et la brutalité d’un bicylindre.

Yamaha MT-09 Y-AMT

Jean-Baptiste, pilote enthousiaste, confirme: « Ce moteur siffle de manière envoûtante, un mélange de grondements graves et d’aigus vibrants, accentués par la redirection du bruit vers le pilote. »

« La vague de couple qui monte progressivement en grimpant les tours rend les accélérations féroces, mais avec presque de la discrétion, que ce soit pour slalomer en ville ou attaquer les lacets d’une route de montagne. »

Yamaha MT-09 Y-AMT
Le légendaire CP3 Yamaha, dont la plage d’utilisation est large.

Trois moteurs distincts, trois signatures personnelles, mais aucune déception. Si l’on devait imager les comportements moteur, le CP3 serait un médiateur entre le couple parfois brutal de la KTM et la puissance plus douce de la Kawasaki.

Le moulin Yamaha offre une sensation d’entre-deux bien à lui: moins de couple à bas régime que le bicylindre autrichien, mais davantage de poussée dans ces mêmes plages que le quatre-cylindres, tout en conservant une montée en régime plus marquée que ce dernier, avant de s’adoucir une fois son pic atteint.

Au travers des tumultes urbains

En ville, la 990 Duke révèle un caractère de hooligan, presque provocateur. Sa réactivité immédiate, surtout dans les cartographies moteur les plus sportives, répond au gaz de manière explosive, exigeant une main ferme et une certaine concentration.

KTM 990 Duke

Le moindre mouvement du poignet déclenche avec la 990 Duke une montée en régime fulgurante, dont on se plait à imaginer qu’elle fait vibrer l’asphalte… et les capteurs des radars de vitesse.

Avec un rayon de braquage optimisé pour une maniabilité chirurgicale, elle excelle dans les virages serrés et les manœuvres urbaines.

KTM 990 Duke

La lisibilité de l’écran TFT de 5 pouces de cette KTM (il est nouveau par rapport à celui de la 890 Duke) est exemplaire, avec un affichage clair, lumineux et anti-reflets, des pictogrammes intuitifs et une interface simplifiée pour une lecture instantanée même en plein soleil.

Poser les pieds au sol est facilité par une hauteur de selle de 820 mm et un entre-jambes étroit au niveau du réservoir, rendant la moto accessible à la plupart des pilotes.

La Kawasaki Z900 se distingue elle par un comportement que l’on pourrait qualifier d’exemplaire dans son ensemble. L’absence d’à-coups et la souplesse à bas régime transforment les démarrages et arrêts en un jeu d’enfant, même dans les embouteillages les plus denses.

Le moteur répond avec une douceur presque intuitive, offrant juste ce qu’il faut de réactivité pour se faufiler avec aisance, bien que la vivacité à très bas régime reste légèrement en retrait face à ses deux concurrentes, plus explosives.

Kawasaki Z900

Cette docilité du moteur, loin d’être un défaut, fait d’elle une compagne idéale pour naviguer en ville.

Le rayon de braquage encore plus généreux de la Kawasaki Z900 rend les manœuvres en ville et les demi-tours aisés, ce qui est idéal pour naviguer dans le trafic dense sans effort.

Kawasaki Z900

La lisibilité de l’écran TFT de 5 pouces est ici aussi excellente, avec des calques clairs et lisibles en route, un ajustement automatique de la luminosité et une interface intuitive.

La navigation dans les menus est parfois perfectible, et il faut un petit temps pour comprendre comment fonctionnent les commandes au guidon, en particulier le passage d’un mode de conduite à un autre.

Sur la Kawasaki, il est plus facile de poser les pieds au sol qu’avec les concurrentes grâce à une hauteur de selle de 800 mm. La selle est par ailleurs étroite à l’avant pour un appui sécurisant, et est particulièrement adaptée aux pilotes de petite à moyenne stature.

Kawasaki Z900
Sur l’écran de la Z900, la présentation des infos et les graphismes sont nouveaux depuis le millésime 2024.

Enfin le tricylindre de la Yamaha MT-09 révèle une belle efficacité. Dès les bas régimes, il délivre une poussée franche et constante, permettant des démarrages fluides et des manœuvres aisées.

Sa réactivité, jamais brutale mais clairement présente, offre une maîtrise instinctive. Pourtant, il suffit d’un léger coup de gaz pour que le moteur s’énerve. Et ici aussi, on a un rayon de braquage très appréciable en ville.

Yamaha MT-09 Y-AMT

Petit aparté sur la boîte automatique Y-AMT, qui se comporte de manière contrastée à basse vitesse, par exemple lors de manœuvres en ville, avec une facilité globale qui masque quelques aspérités mécaniques.

À l’arrêt, l’engagement de la première vitesse provoque un claquement perceptible qui peut surprendre. Une fois en mouvement, toujours à basse vitesse, l’embrayage s’engage de façon propre et intuitive, évitant les à-coups typiques des automatiques bas de gamme, avec une réponse à l’accélérateur progressive et contrôlée qui facilite les départs.

Yamaha MT-09 Y-AMT
Les deux gâchettes en dessous du commodo permettent de sélectionner le rapport. Peu importe le mode dans lequel vous êtes.

On a deux modes pleinement automatiques de passage des vitesses. En mode « D », ces derniers interviennent tôt dans les tours, basés uniquement sur la vitesse, le régime et la position de la poignée, ce qui peut causer des passages de rapports imprévus.

Le mode « D+ » maintient des régimes plus élevés pour une réactivité accrue, avec des rétrogradages anticipés sur un freinage, et il donne aussi une réponse à l’accélérateur plus directe.

Il est possible en tout temps de forcer le passage du rapport supérieur ou inférieur, en utilisant des gâchettes sur le commodo gauche. Une pour monter, une pour descendre les vitesses. On peut même utiliser une seule de ces gâchettes, celle qui est marquée « + »; en la poussant, on monte d’un rapport, et en la tirant vers soir, on fait le contraire.

Heureusement, l’ergonomie de ces gâchettes permet d’éviter un passage de rapport involontaire à la suite d’un effleurement du doigt.

Yamaha MT-09 Y-AMT
Ici, absence de sélecteur de vitesse puisque le passage de rapport se fait automatique ou au guidon.

On peut aussi choisir le système manuel (baptisé « M », bien sûr) sur le commodo de droite. Et à partir de là, il faudra utiliser les gâchettes, comme expliqué ci dessus, pour changer de rapport.

Globalement, cela simplifie le pilotage en ville en éliminant le levier d’embrayage et le shifter au pied, permettant de se concentrer sur la route, mais au prix d’une adaptation initiale et d’une perte de frein moteur prononcée.

En mode de transmission « M », on peut ensuite choisir entre plusieurs modes moteur, qui vont du plus doux, *Rain », au plus sportif, « Sport » (et entre les deux, on a « Street ») avec encore deux modes personnalisables (lire notre premier essai de la MT-09 Y-AMT).

On précise que la réponse à la commande d’accélération est plus douce en mode D automatique qu’en mode Street manuel, et entre Street et Sport pour le mode automatique D+.

Yamaha MT-09 Y-AMT
Choix de Yamaha: on opte pour un système Keyless! Mais uniquement sur la variante Y-AMT.

La lisibilité de l’écran TFT de 5 pouces est tout aussi bonne que ses concurrentes, avec quatre thèmes personnalisables, un affichage clair et des graphiques intuitifs pour une lecture aisée en toutes circonstances.

Yamaha MT-09 Y-AMT
C’est l’un des modes graphiques proposés sur la MT-09. Et grâce à la connectivité, on peut afficher une carte pour la navigation par GPS.

En hauteur au sol, c’est relativement similaire à la KTM. Avec une selle à 825 mm et un étranglement prononcé au réservoir, on permet un appui ferme et confiant. Peut-être un peu plus orienté d’origine pour des pilotes d’au moins 1m70. Pour être à l’aise.

La campagne, ça vous gagne

Sur les routes sinueuses, le bicylindre de la Duke se montre d’une polyvalence admirable. À bas régime, il délivre un couple généreux qui permet de reprendre sans effort, même en sortie de virage serré, avec une poussée musclée qui donne l’impression de danser avec la machine.

À mi-régime, le moteur s’éveille pleinement, offrant une montée en puissance fluide mais implacable, tandis qu’à haut régime, il hurle. Chaque rotation du vilebrequin amplifie cette sensation de force brute.

KTM 990 Duke

Le confort de la selle a été amélioré par rapport aux modèles précédents, avec une assise plus plate, abaissée de 1 cm et moins inclinée vers l’avant.

Cela empêche le ou la pilote de glisser vers le réservoir lors des freinages intenses, offrant ainsi un maintien ferme. Et sans fatigue excessive sur longs trajets.

Le quatre-cylindres de la Z900, quant à lui, se révèle coopératif. Dans les mi-régimes, le couple suffit pour des reprises efficaces, parfaites pour enchaîner les virages avec précision.

La puissance se déploie pleinement dans la seconde moitié du compte-tours, où le moteur s’exprime avec une montée en régime linéaire mais enivrante, et où l’accélération, en une poussée continue, semble ne jamais s’essouffler.

Cette progressivité donne au pilote une sensation de contrôle. Que ce soit pour relancer en sortie de courbe ou pour doubler rapidement, la Z900 répond naturellement, sans jamais brusquer.

Kawasaki Z900

Le confort de la selle est un point fort, avec une assise redessinée plus plate et mieux rembourrée pour une meilleure répartition du poids.

De quoi envisager des trajets prolongés sans fatigue, tout en facilitant les mouvements du pilote pour une conduite dynamique. L’ergonomie est relaxée avec un guidon large et des commandes faciles d’accès.

Kawasaki Z900
La selle (pilote) de ce comparatif à qui l’on décernera la meilleure note côté confort.

Pour finir, avec le CP3 Yamaha, le couple à mi-régime permet des reprises efficaces pour enchaîner naturellement les virages.

Ici, la puissance et le couple s’expriment plus dans les tours, où le moteur hurle avec une énergie communicative. Cette combinaison d’un couple accessible et d’une montée en régime rapide confirment la réputation de ce CP3.

Yamaha MT-09 Y-AMT

La boîte Y-AMT révolutionne l’expérience. En mode automatique, elle gère les changements de vitesse, libérant le pilote qui peut se concentrer sur la trajectoire et les sensations brutes. En mode manuel, elle invite à jouer avec les régimes. C’est plutôt fluide et bien réalisé. Petit bémol esthétique, on note un manque de raffinement sur les gâchettes du commodo.

Le confort de la selle de la MT-09 est adéquat pour des trajets d’une heure ou plus, avec une assise plate, séparée pilote/passager et affinée de 1,3 cm à l’avant pour une meilleure liberté de mouvement. Elle est un peu ferme pour un usage prolongé.

Yamaha MT-09 Y-AMT

L’ergonomie est sportive mais équilibrée, avec des guidons légèrement abaissés et des repose-pieds un peu reculés pour une position plus engagée.

De longues lignes droites monotones

Même sur autoroute, où l’on pourrait attendre un certain ennui, la 990 Duke conserve son tempérament. En plus du couple abondant qui permet de cruiser à un rythme soutenu sans effort, le moteur garde en réserve de la puissance toujours prête à répondre à la sollicitation.

KTM 990 Duke Kawasaki Z900 Yamaha MT-09 Y-AMT

Cependant, à plus haut régime, de légères vibrations viennent rappeler que la machine semble refuser de se plier à la monotonie des longs trajets en lignes droites.

L’ergonomie globale est naturelle, avec des repose-pieds offrant un bon espace pour les jambes tout en préservant un bon angle d’inclinaison.

KTM 990 Duke

Dans toutes les situations, ce bicylindre parallèle est une ode à l’émotion mécanique. Il ne se contente pas de propulser la moto: il communique, il vit, il défie. Chaque rotation des pistons est une invitation à repousser les limites.

Chez Kawasaki, la Z900 excelle par son confort et son efficacité. Son moteur, d’une remarquable sobriété, maintient un rythme agréablement soutenu.

L’absence de chaleur excessive, combinée à une stabilité irréprochable, en fait une alliée de choix pour les longs trajets. Quelques légères vibrations à hautes fréquences peuvent se faire sentir dans les repose-pieds, rappelant que ce moteur, bien que civilisé, conserve une âme vibrante.

KTM 990 Duke Kawasaki Z900 Yamaha MT-09 Y-AMT

Contrairement à des machines plus caractérielles, la Z900 privilégie la sérénité à l’explosivité, offrant une conduite apaisée mais jamais ennuyeuse.

Ce quatre-cylindres est une ode à l’élégance japonaise. Il ne cherche pas à impressionner par des sursauts brutaux, mais à séduire par sa constance et sa musicalité. Que ce soit dans le tumulte de la ville, la danse des virages ou la quiétude des longues lignes droites, la Z900 offre une expérience où la douceur du moteur s’entremêle à une puissance maîtrisée.

Kawasaki Z900

On finit avec la MT-09 dont le tricylindre, avec sa linéarité et son couple bien réparti, offre une stabilité rassurante. Les vibrations sont bien maîtrisées.

KTM 990 Duke Kawasaki Z900 Yamaha MT-09 Y-AMT

Malgré la boîte automatique, le pilote peut choisir de hausser le rythme si nécessaire. Par exemple, pour les dépassements. S’il utilise l’automatisme, il choisit alors le mode D+.

Ce fameux CP3, couplé à la technologie Y-AMT, fait de la Yamaha MT-09 une moto qui honore les attentes.

Yamaha MT-09 Y-AMT

Il ne se contente pas de propulser: il séduit par son caractère qui lui est propre et une sonorité bien marqué, à la fois raque et expressive. Que ce soit dans la frénésie urbaine, l’euphorie des routes sinueuses ou la sérénité des grands axes, ce moteur exploite tous les terrains avec aisance.

Le châssis: une connexion au sol qui définit l’expérience

Le châssis joue un rôle clé dans la traduction des sensations au guidon, agissant comme un interprète entre le moteur et le pilote. Lorsque, comme lors de notre comparatif intensif, on alterne pendant plusieurs jours entre trois motos, les contrastes deviennent palpables.

KTM 990 Duke Kawasaki Z900 Yamaha MT-09 Y-AMT

Pour la KTM, avec son cadre tubulaire en acier renforcé et un empattement court, elle maximise l’agilité sur tous les terrains. Son poids remarquable est de 179 kg en ordre de marche (sans le plein). On peut donc en déduire une moyenne haute à 190 kg une fois le réservoir plein.

Gardons tout de même en tête que c’est une nerveuse. La moindre approximation du pilote est immédiatement sanctionnée par un guidon qui danse. Elle a cependant démontré une polyvalence remarquable.

KTM 990 Duke

Pour l’avoir roulée dans des cols avec des virage serrés, on peut dire qu’elle pivote sans effort, offrant une légèreté et une précision appréciables qui nous invitent à enchaîner les épingles.

Cette agilité se révèle être un atout qui facilite les slaloms entre les obstacles lors des manœuvres!

Mais sa vivacité demande une concentration constante, surtout sur les portions humides où l’arrière peut se montrer joueur si on relâche la garde.

KTM 990 Duke

Sur autoroute, la stabilité reste correcte et prévisible. Toutefois, sous un vent bien présent, elle demande des corrections légères au guidon pour contrer les turbulences ou les rafales latérales.

Chez Kawasaki, on retrouve aussi un châssis tubulaire en acier. Son treillis assure une stabilité exemplaire sur tous les parcours.

Sur toute la durée de l’essai, elle a su maintenir un comportement prévisible et rassurant. Sur autoroute, elle trace avec une assurance absolue, absorbant les bosses et les raccords sans dévier d’un millimètre.

Kawasaki Z900

En virage, son équilibre neutre inspire une confiance immédiate, permettant d’attaquer sans arrière-pensée, y compris sur bitume mouillé.

Avec un poids de 212 kg tous pleins faits, elle semblait cependant la plus lourde lors des manœuvres à l’arrêt. Merci les sessions photos épuisantes!

Kawasaki Z900

Cependant, sa compacité et sa selle basse (820 mm, la plus accessible du trio) facilitent les appuis aux feux rouges et les évolutions à basse vitesse, offrant une position naturelle et sécurisante pour les gabarits moyens autour de 1,70 m.

Les pilotes de plus de 1,90 m noteront cependant un espace limité aux genoux et une sensation plus ramassée.

En roulage, la position légèrement penchée vers l’avant reste supportable sur de longs trajets, bien que les repose-pieds, placés haut et proches du moteur, peuvent gêner une conduite agressive où le pied droit frôle l’échappement en appui prononcé.

Kawasaki Z900

Toujours au Japon mais chez les « trois-pattes », le cadre en aluminium coulé sous pression de la MT-09, associé à une géométrie compacte, privilégie la réactivité. Et cette dernière est soulignée par la légèreté des roues, qui réduisent l’inertie dans les changements de direction ou de vitesse.

Éprouvée sur plusieurs jours dans un panel complet, La Yamaha a affiché une cohérence rare. Son châssis est intuitif.

Yamaha MT-09 Y-AMT

La position de conduite, pieds hauts et buste légèrement avancé, nous conforte sur l’aspect roadster de la machine. C’était moins le cas dans les versions précédentes, où l’on était presque à mi-chemin d’un supermotard.

Petit plus, l’Y-AMT libère l’esprit pour se focaliser uniquement sur la trajectoire. Plus stable que la KTM à haute vitesse, la Yam devance visiblement la Kawasaki en agilité. Son centre de gravité est plus bas que celui de la Z et son poids plus contenu (197 kg tous pleins faits).

Partie cycle et freinage pour une maîtrise sensorielle

La partie cycle, véritable architecte des sensations de maîtrise, joue un rôle pivotal dans l’expérience de pilotage de ces roadsters middleweight. Elle dicte non seulement la précision en virage et l’absorption des irrégularités, mais aussi l’expérience de freinage et la confiance qui peut en découler, essentielle pour une conduite sereine.

L’autrichienne excelle ici par sa partie cycle affûtée. Sa fourche WP Apex de 48 mm, entièrement réglable en précharge, compression et détente, offre un débattement généreux de 150 mm, tandis que l’amortisseur arrière WP monochoc, lui aussi réglable, assure un équilibre ferme mais progressif.

KTM 990 Duke
Chez KTM, on peut régler la fourche à la main! sans outil…

Sur routes bosselées, la 990 Duke transmet chaque détail du bitume, avec un amortissement qui connecte le pilote à la route.

Il filtre les vibrations tout en maintenant la trajectoire, même à des vitesses soutenues.

Cette connexion rend la Duke idéale pour les pilotes en quête d’une moto communicative, capable de danser sur les bosses sans jamais déstabiliser.

KTM 990 Duke

Chez Kawasaki, on privilégie un compromis harmonieux entre sportivité et confort quotidien, grâce à une partie cycle qui absorbe les aspérités sans sacrifier la vivacité.

À l’avant, une fourche inversée Showa de 41 mm, entièrement réglable et au débattement de 120 mm, se marie à un amortisseur progressif, prévisible, réglable en précharge et en détente.

Kawasaki Z900
La fourche de la Z900 est réglable.

Léandro le résume ainsi: «La suspension absorbe les chocs avec douceur, bien accordée entre l’avant et l’arrière, mais montre des limites en conduite très agressive, avec un léger louvoiement en courbes rapides.»

Cette douceur rend cette Z900 accessible aux novices comme aux habitués, filtrant les petites bosses urbaines tout en maintenant une stabilité rassurante sur autoroute.

Kawasaki Z900
Cadre en treillis d’acier sur la Z900.

La japonaise au trois diapasons opte pour un amortissement équilibré et réactif, adapté à sa philosophie agile, avec une fourche inversée KYB de 41 mm (débattement 130 mm), réglable en compression et détente, et un mono-amortisseur arrière KYB, ajustable en précharge et détente.

Cette configuration, affinée pour 2024 avec des ressorts plus fermes (15 N/mm à l’avant), offre une certaine vivacité en courbe sans rudesse excessive, notant une amélioration en confort arrière qui colle enfin (parce que c’était moins probant sur les modèles précédents) au train avant nerveux.

Ceci rend la MT-09 idéale pour une conduite fluide sur départementales sinueuses, où elle pivote avec une légèreté instinctive.

Yamaha MT-09 Y-AMT
Les roues « Spin Forged » de la Yamaha, légères, la rendent agile.

Côté freinage, la KTM domine incontestablement le trio, avec une puissance brute et un mordant décidé.

Équipée de deux disques avant de 300 mm mordus par des étriers radiaux à quatre pistons, elle délivre une décélération féroce et modulable.

KTM 990 Duke

L’ABS est bien maîtrisé que la moto soit droite ou sur l’angle. Le mode Supermoto élève l’expérience: il désactive l’ABS arrière pour permettre un blocage contrôlé (sur plusieurs niveaux d’intervention) de la roue motrice lors d’un freinage combiné avant et arrière

Cela favorise des drifts ludiques en entrée de courbe, sans risque excessif.

Le tout est couplé à des Bridgestone S22, dont la sportivité une fois la gomme chaude n’est plus à prouver.

KTM 990 Duke

Chez Kawasaki, le freinage offre un brillant ratio puissance/dosage.

Les deux disques avant de 300 mm sont pincés par des étriers radiaux Nissin à quatre pistons opposés, complétés d’un disque arrière de 250 mm, pour une puissance mesurée mais efficace.

Kawasaki Z900

L’ABS KIBS (Kawasaki Intelligent anti-lock Brake System), piloté par l’inertielle 6 axes, excelle en virage en limitant les interventions intrusives, assurant une décélération linéaire sans « verrouillage » parasite.

Il est soutenu par les Dunlop SportMax D214 d’origine dont le grip est progressif sur sec, l’adhérence fiable sur mouillé, et l’usure homogène.

Kawasaki Z900

Concernant le freinage, la Yamaha se positionne en queue de peloton, avec une puissance plus modérée qui requiert une anticipation accrue.

Les deux disques avant de 298 mm sont pincés par des étriers radiaux Nissin à quatre pistons, et un disque arrière de 245 mm par un étrier simple piston, pour une performance correcte en usage standard.

Yamaha MT-09 Y-AMT

Cependant, le mordant initial est en retrait, nécessitant une pression soutenue pour une décélération musclée, et l’ABS unifié Yamaha ne fait pas honneur à la précision des rivales.

La transmission automatique Y-AMT, en mode D ou D+, atténue significativement l’effet frein-moteur habituel du CP3, obligeant le pilote à compenser par une dose supplémentaire de frein mécanique. Cela rend la moto plus « facile » pour les débutants, mais moins incisive en pilotage poussé.

Ici aussi, les Battlax S22 offrent un grip décent.

Yamaha MT-09 Y-AMT

Au final, La Yamaha offre un ensemble cohérent pour l’agrément quotidien, mais perfectible pour les assauts chronométrés. Comme l’explique Jean-Baptiste:  « La partie cycle est vive, mais les freins Nissin manquent légèrement de puissance initiale, demandant un effort supplémentaire dans les freinages appuyés. »

Une moto qui vous ressemble

KTM propose un large choix d’assistances et d’options disponibles via divers pack à l’achat de la moto.

Comme pour de nombreuses KTM, la 990 Duke est livrée avec un pack « Demo » qui permet d’utiliser 100% des fonctionnalités électroniques de la moto durant les 1500 premiers kilomètres. Les options sont disponibles ensuite individuellement à l’achat.

KTM 990 Duke
Pour gérer toutes ces options, l’ergonomie de la 990 Duke est bonne. De grosses touches permettent de les manipuler sans difficultés avec des gants.

Parmi les packs, le Tech Pack est le plus emblématique et le plus plébiscité pour les pilotes cherchant une personnalisation avancée des assistances électroniques.

Il inclut: un quickshifter bidirectionnel, un régulateur de vitesse ainsi que des assistances électroniques entièrement paramétrables. Il comprend également un mode Track qui rajoute un Lauch Control (contrôle de départ), un chronomètre et un anti-wheelie ajustable.

KTM 990 Duke
Toute une panoplie d’assistances électroniques pour un pilotage propre et sportif.

On retrouve aussi une large panoplie d’accessoires esthétiques proposant divers clignotants, pièces de carénage, des pots d’échappement et plus encore.

 

Au-delà des packs, KTM propose une vaste gamme de pièces individuelles comme par exemple des poignées chauffantes ou des prises USB-C.

La Kawasaki Z900, disponible en versions standard ou SE (avec suspensions Öhlins et freins Brembo en série), propose une gamme d’options et d’accessoires via le programme Kawasaki Genuine Accessories (KGA).

Contrairement à certains concurrents, Kawasaki n’offre pas de « packs » électroniques préconfigurés d’usine puisque toutes les assistances et finesses électroniques sont de série et que les accessoires sont plutôt d’ordre fonctionnel ou esthétique.

Kawasaki Z900
La manipulation des commandes est un poil moins intuitive chez Kawasaki.

Par exemple, le géant vert propose diverses options individuelles comme des poignées chauffantes, un pare-brise, une sacoche de réservoir, un chargeur USB-C intégré, une boucle porte-casque, et plein d’autres.

Kawasaki Z900

De plus, avec l’application Rideology, on a sur cette moto une connectivité complète, y compris la navigation GPS point par point.

Kawasaki Z900
Les écopes en aluminium brossé sont une touche de goût sur cette sublime Z900.

La Yamaha MT-09 Y-AMT 2025, à l’instar de la Kawasaki, n’offre pas non plus de packs électroniques massifs d’usine, mais des packs ciblés sur d’autres aspects.

Yamaha MT-09 Y-AMT

On peut citer le pack Sport, conçu pour accentuer le caractère hyper-naked de la MT-09, avec des upgrades pour le style et l’aérodynamisme.

Y-AMT Yamaha
L’ergonomie est simple ici aussi.

Tous les accessoires et options sont disponibles pour la version manuelle comme pour la version Y-AMT.

Ici aussi, en dehors des packs, on retrouve divers accessoires individuels comme des pare-brise, sac de réservoir magnétique de 5 à 10 litres avec fixation rapide et accès USB, poignées chauffantes, support GPS Garmin et autre.

Un trio exaltant

Après des essais immersifs, ces roadsters confirment leur capacité à transformer le quotidien en aventure sportive. La KTM 990 Duke offre une agressivité brute et agile, sublimée par ses assistances aux petits oignons mais demandera un peu plus d’expertise pour être exploitée à fond.

La Kawasaki Z900 excelle par sa souplesse linéaire, sa stabilité et sa polyvalence, malgré un léger manque de caractère et des vibrations à mi-régime.

La Yamaha MT-09 Y-AMT offre un bon compromis entre facilité et caractère, bien que son freinage soit légèrement en retrait.

KTM 990 Duke Kawasaki Z900 Yamaha MT-09 Y-AMT
Une chose est sûre, il s’agit là de trois belles machines qui ont toutes retenu notre attention.

Avec les baisses de prix de KTM pour écouler ses stocks, la 990 Duke s’impose selon l’auteur de ces lignes comme la plus irrésistible, combinant sensations explosives, technologie avancée et un rapport qualité-prix imbattable.

La KTM Duke 990 standard est proposée au prix de départ de 12490 frs. Elle est disponible en deux coloris (orange électronique et noir métallique). En 2026, elle est proposée dans un nouveau thème graphique, mêlant le blanc, l’orange et le noir. L’orange spécial (imaginé pour célébrer les 30 ans depuis l’apparition de la première Duke) n’existe plus. Pour la version R (plus sportive et plus puissante), il faudra compter 14490 frs.

Si vous voulez en savoir plus sur la gamme actuelle de KTM, vous pouvez consulter le site suisse du constructeur, ou vous adresser à nos partenaires dans notre Annuaire ActuMoto des pros de la moto: Adrénaline Motos à Morges, et Motopoint à Sion (qui est aussi concessionnaire CFMOTO et Kawasaki).

Chez Kawasaki, la version standard démarre à 10590 frs en trois coloris ( noir, noir et rouge, grise et verte) et c’est 12290 frs pour la version SE à la partie-cycle plus sportive. Une variante bridable en 35 kW au même prix que la standard sera également disponible. Le prix du kit 35 kW est de 150 frs.

Pour en savoir plus, vous pouvez vous renseigner sur le site officiel de Kawasaki suisse ou auprès de l’un de nos partenaire de l’Annuaire des pros: 100% 2-roues et K-Motos à Genève (pour le premier) et Carouge (pour le second), la Centrale du Deux Roues à Thônex (GE), Competition Park à Neuchâtel et Motopoint à Sion.

Pour la Yamaha MT-09, il faut compter 11290 frs pour la version standard (700 frs de plus pour la version automatique Y-AMT) en trois coloris (Ice Storm, Icon Blue et Tech Black). La version SP à la partie-cycle plus sportive vient avec un coloris qui lui est propre au prix de 13290 frs.

Ce modèle Yamaha (MT-09, avec ou sans Y-AMT) est lui aussi disponible dans une version bridable à 35 kW.

Pour en savoir plus vous pouvez consulter le site suisse de Yamaha, ou vous adresser à nos partenaires de l’Annuaire suisse des professionnels de la moto, Badan Motos à Genève, Moto Bolle à Morges (VD), MCM Moto à Lausanne, Facchinetti Motos à Crissier (VD), Chevalley Motos à Saint-Légier (VD), hostettler moto Fribourg à Marly (FR) et hostettler moto Sion.

Galerie Photo

Fiches techniques (Comparatif)

Marque Kawasaki Yamaha KTM
Modèle Z900 / Z900 SE MT-09 Y-AMT 990 Duke
Année 2025- 2024- 2024-
Catégorie Naked Hyper Naked Roadster
35kw Oui Oui Non

Moteur

Type Moteur 4-cylindres en ligne, 4-temps, à double arbre à cames en tête, avec accélérateur électronique et modes de pilotage Tricylindre en ligne, 4-temps, double ACT, quadrisoupape, avec accélérateur électronique et modes de pilotage Bicylindre en ligne LC8c, 4-temps, DACT, quadrisoupape, avec accélérateur électronique et modes de pilotage
Cylindrée 948 cm3 890 cm3 947 cm3
Refroidissement Refroidissement liquide Liquide Liquide
Alimentation Injection électronique Injection électronique Injection électronique
Alésage x course 73,4 mm x 56 mm 78 mm x 62,1 mm 92,5 mm x 70,4 mm
Taux de compression 11,8 : 1 11,5 : 1 13,5 : 1
Echappement Echappement deux en un avec sortie en aluminium sur le côté gauche 3 en 2 de chaque côté, sous le moteur 2 en 1 sur le côté droite

Transmission

Finale Chaîne Par chaîne Par chaîne
Boîte 6 vitesses Six vitesses Six vitesses
Embrayage Multidisque à bain d'huile Multidisque en bain d'huile assisté et anti-dribble, automatique ou semi-automatique (Y-AMT) Multidisque en bain d'huile assisté et anti-dribble

Performance

Puissance max. 124 ch (91 kW) à 9500 tr/min 119 ch (87,5 kW) à 10000 tr/min; version bridable à 35 kW, puissance max. 95 ch (75 kW) à 9000 tr/min 123 ch (90,5 kW) à 9500 tr/min
Couple max. 97,4 Nm à 7700 tr/min 93 Nm à 7000 tr/min 103 Nm à 6750 tr/min
Contrôle de traction Oui Oui, ajustable et désactivable Oui, ajustable (dépend du mode de pilotage) et désactivable (dans le mode optionnel Track)
Vitesse de pointe Plus de 200 km/h (selon constructeur) Plus de 200 km/h (selon constructeur) Plus de 200 km/h (selon constructeur)

Dimensions et poids

Empattement 1 450 mm 1430 mm 1476 mm
Poids 193 kg 196 kg en ordre de marche 179 kg en ordre de marche sans le carburant
Longueur 2065 mm 2090 mm NC
Largeur 830 mm 820 mm NC
Hauteur 1075 mm (standard) / 1110 mm (SE) 1145 mm NC
Hauteur de selle 830 mm avec selle standard, 810 mm avec selle basse en option 825 mm 825 mm
Angle de chasse 24,7° 24,4 degrés 24,2 degrés
Chasse 110 mm 108 mm 100 mm
Angle de braquage 33°
Garde au sol 145 mm 195 mm

Partie-cycle

Chassis Châssis en treillis d'acier Cadre Deltabox en aluminium Cadre tubulaire en acier avec moteur à fonction porteuse, boucle de cadre arrière en aluminium
Suspension Av Fourche inversée réglable en précharge et détente, avec de 41 mm de diamètre / fourche inversée dorée entièrement ajustable pour la version SE Fourche inversée 41 mm, entièrement ajustable Fourche inversée WP APEX 43 mm, fonctions séparées, réglable en compression et détente
Course AV 120 mm 130 mm 140 mm
Suspension AR Bras oscillant bilatéral et amortisseur progressif réglable en précharge et détente / amortisseur Öhlins S46 avec réservoir séparé pour la version SE, entièrement ajustable (précharge par molette externe) Bras oscillant en aluminium et amortisseur sur biellette ajustable en précharge Bras oscillant bilatéral en alu, amortisseur WP APEX réglable en précharge (sans outil) et détente
Débattement AR 140 mm 117 mm 150 mm
Freinage Av Deux disques de 300 mm de diamètre, étriers à 4 piston radiaux / sur la SE deux disques Brembo monoblocs M4.32 de 300 mm de diamètre, étriers Brembo à 4 pistons radiaux, avec maître-cylindre radial et conduite de frein en acier tressé, dans les deux ABS de virage Deux disques 298 mm avec étriers radiaux à 4 pistons et maître-cylindre Brembo radial, ABS de virage Deux disques 300 mm, étriers 4-pistons radiaux, ABS de virage avec fonction Supermoto
Freinage Ar Disque de 250 mm de diamètre, étrier à simple piston, ABS de virage Disque 245 mm, étrer à 2 pistons, ABS de virage Disque 240 mm, étrier piston, ABS de virage avec fonction Supermoto
Roue Av Jante à bâtons, 3,5 x 17 pouces Jante à 5 doubles branches, 3,5 x 17 pouces Jante à bâtons, 3,5 x 17 pouces
Roue Ar Jante à bâtons, 5,5 x 17 pouces Jante à 5 doubles branches, 5,5 x 17 pouces Jante à bâtons, 5,5 x 17 pouces
Pneu Av Dunlope Sportmax Q5A 120/70 ZR17 Bridgestone Battlax Hypersport (M) S23 120/70-17 Bridgestone S22, 120/70 R17
Pneu Ar Dunlop Sportmax Q5A 180/55 ZR17 Bridgestone Battlax Hypersport (M) S23 180/55-17 Bridgestone S22, 180/55 R 17

Consommation

Annoncée 4,8 l/100 5 l/100 km 4,7 litres / 100 km
Réservoir 17 l 14 l 14,5 l
Vérifiée 8,6 l/100 (en utilisation sportive, selon l'ordinateur de bord) 6,4 l/100 km

Autonomie

Annoncée 354 km 280 km 308 km
Vérifiée 198 km 220 km (rythme très soutenu)

Catalogue

Coloris - Metallic Moondust Gray / Metallic Spark Black / Candy Lime Green (gris-noir et cadre vert)
- Metallic Spark Black / Metallic Carbon Gray Ebony (noir-gris, cadre noir)
- Metallic Carbon Gray / Metallic Phantom Silver / Candy Persimmon Red (gris-argenté et cadre rouge

Coloris spécifique à la SE: Metallic Matte Graphite Gray / Ebony / Metallic Graphite Gray (gris mat-noir-gris brillant avec cadre et jantes verts)
Tech Black (noir)
Midnight Cyan (gris-bleu)
Icon Blue (bleu)
Orange ou noir
Disponibilité Fin février - début mars Début 2025 (nombre limités d'exemplaires déjà en septembre 2024) De suite
Prix A partir de 10590 francs, Z900 SE à partir de 12290 francs, Z900 70 kW (A2, sans le quickshifter, les modes moteur ni les modes de pilotage) à partir de 10590 francs 11990 francs À partir de 12490 francs
Options/Accessoires De série: tableau de bord TFT en couleurs avec traitement anti-reflet proposant deux présentations graphiques montrant la vitesse, le régime moteur, le rapport de vitesses engagé et un indicateur incitant à changer de rapport à un certain régime, un totalisateur kilométrique avec en plus deux partiels, la consommation d'essence instantanée ou moyenne, l'autonomie restante, la vitesse moyenne, le temps total de roulage, l'heure, le mode de pilotage choisi, un indicateur de roulage économique ... le second mode graphique ajoute un indicateur d'angle en virage, un indicateur de force d'accélération ou de décélération, et l'inclinaison maximale atteinte. Quatre modes de pilotage électronique (dont un personnalisable), deux modes moteur (puissance disponible), trois niveau de contrôle de traction (déconnectable et sensible à l'angle), ABS de virage, quickshifter bidirectionnel (optionnel sur la Z900 70 kW), connectivité avec les smartphones incluant une navigation GPS poinr par point sur l'écran de la moto, leviers réglables en écartement, régulateur de vitesse ajustable, commandes au guidon, éclairages tout à LED, fonction automatique ou forcée jour/nuit sur le tableau de bord et ajustage automatique de la luminosité aux conditions de lumière extérieure.

Options/accessoires: selle confort, protection de radiateur, protection de carter, d'axe de roue avant. Prise de recharge USB (standard sur la version SE). Pack performance incluant un capot de selle passager, un échappement Akrapovic, une bulle fumée, protections de réservoir contre les griffures et film de protection pour l'écran TFT (prix du pack =1500 frs)
De série: écran TFT en couleurs de 5 pouces avec 4 présentations graphiques possibles, indiquant la vitesse, le régime moteur, le rapport de vitesses engagé, le mode de pilotage choisi (y compris les modes automatiques ou semi-automatiques), l'heure, le kilométrage total le kilométrage total ou partiel (2 trips) ou la consommation d'essence. Trois modes de pilotage prédéfinis (en mode de transmission manuelle) et deux modes de pilotage personnalisables, ajustables via les commandes au guidon ou la liaison avec l'application Yamaha MyRide sur son smartphone. Deux modes de transmission automatique. Quickshifter bidirectionnel. Modes moteur. Contrôle de traction paramétrable et désactivable. Contrôle de lever de roue avant. Contrôle de glisse latérale au freinage. Contrôle de glisse de la roue arrière à la décélération. Avertisseur visuel de freinage d'urgence. Clignotants à 2 vitesses (appui court ou long).. Module de connectivité avec les smartphones, via une app Yamaha, navigation GPS par carte (avec l'app Garmin StreetCross, gratuite). Béquille latérale. Levier de frein avant et levier d'embrayage réglables en écartement.

Optons/accessoires: ligne d'échappement Akrapovic, saute-vent, protège-mains, poignées chauffantes, rétroviseurs spéciaux, support de plaque épuré, embouts de guidon spéciaux, différentes protections châssis/carters, protection de réservoir, ...
De série: écran TFT en couleurs de 5" de diagonale indiquant la vitesse, le régime moteur, le rapport de vitesses engagé, l'état de la jauge d'essence, l'heure, le mode de pilotage choisi, un totalisateur kilométrique, deux partiels, la consommation d'essence... Phares entièrement à LED. Béquille latérale. Leviers de frein et d'embrayage à écartement ajustable. 4 modes de pilotage. Contrôle de traction sensible à l'angle, à la sensibilité en phase avec le mode de pilotage. ABS de virage, avec deux modes et un mode Supermoto. Mode Demo durant les 1500 premiers km incluant le contrôle de frein moteur à la décélération, un réglage fin et en direct du contrôle de traction, un réglage de la réponse à la commande d'accélération, un Launch Control, un contrôle de wheelie désactivable, un régulateur de vitesse ajustable, un avertisseur lumineux de freinage d'urgence, la télémétrie, un chronomètre et un quickshifter bidirectionnel.

Options/accessoire: poignées chauffantes, connectivité, monitoring de la pression des pneus, régulateur de vitesse ajustable, quickshifter bidirectionnel, contrôle de frein moteur à la décélération, contrôle configurable de la réponse de l'accélérateur, Launch Control, contrôle de wheelie désactivable, avertisseur lumineux de freinage d'urgence, chronomètre, télémétrie, crash bars, sabot moteur en plastique, sacoche de selle, sacoche de réservoir, sacoches latérales semi-rigides, porte-plaque minéralogique affiné...
Intervalles de service Garantie de 3 ans, "petits" services tous les 6000 km, "grands" (jeu aux soupapes) tous les 42000 km Garantie suisse de 4 ans, premier service après 1000 km et ensuite tous les 10000 km, ou si la moto n'atteint pas ce kilométrage en une année, tous les ans; grand service (soupapes) tous les 40000 km 4 années de garantie; premier service à km, puis tous les km

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