Royal Enfield entre dans l’ère du Twin, avec l’Interceptor et la Continental GT 650

Publié le 9 novembre 2017 par Jérôme Ducret.

Photos: DR.

Nouveauté 2018

Royal Enfield entre dans l’ère du Twin, avec l’Interceptor et la Continental GT 650

La marque indienne d’origine anglaise fait un pas de plus et présente une moto de plus grande capacité, mue par un moteur moderne. Deux versions sont proposées, une Naked dans le style rétro des Sixties, et un Café Racer.

C’est fait, Royal Enfield entre dans l’ère du Twin. La marque indienne d’origine anglaise a levé le voile à Milan sur deux nouvelles motos qui viennent étoffer sa gamme d’engin rétros. Sur son stand au salon international de la moto EICMA, Royal Enfield a présenté la Continental GT 650 et l’Interceptor 650.

La marque était jusqu’ici renommée pour ses motos à moteur monocylindre refroidi par air, de faible cylindrée, très proche des anciennes bécanes anglaises de l’après Seconde guerre mondiale, les Bullet 500. Il y a environ une année, l’Hymalayan, premier trail dans la gamme, toujours un monocylindre, est venue les rejoindre.

Cette fois-ci, un palier est franchi. Le nouveau moteur, avec 648 centimètres cubes, fait partie d’une autre catégorie. C’est un bicylindre en ligne, qui ressemble toujours beaucoup pour son architecture aux classiques moteurs anglais refroidis par air. Comme les anciennes Triumph. Mais il est moderne dans sa conception. Pas de culbuteur, donc, mais un simple arbre à came en tête. Son intervalle d’allumage est fixé à 270 degrés, ce qui devrait garantir de bonnes vibrations.

Une injection électronique et un taux de compression relax de seulement 9,5 : 1 assurent un fonctionnement tranquille. La puissance maximale est modeste, avec 47 chevaux en pointe. On est encore juste dans la limite qui correspond au permis de conduire intermédiaire, dit A limité en Suisse.

Royal Enfield entre dans l'ère du Twin
Le nouveau moteur bicylindre en lignem refroidi par air et huile.

Le couple maximal, lui, est de 52 Nm, ce qui est déjà plus conséquent. Selon Royal Enfield, la poussées est bien présente sur toute la plage de régimes du moteur refroidi par air et huile. De quoi oublier le sélecteur et le levier des vitesses pour rider sur le couple en toute décontraction. On a tout de même droit à un embrayage patineur assisté qui facilite l’opération au cas où. La boîte vous laisse le choix entre six rapports de vitesses.

Royal Enfield entre dans l'ère du Twin
La version Interceptor, avec un selle biplace, des coloris vintage et un guidon large.

Deux versions de cette machine sont proposées. Il y a l’Interceptor 650, qui est une Naked rétro arborant un style et des coloris qui n’auraient pas fait tache dans les années 1960, en pleine Californie. Le réservoir est en forme de « larme », la position de conduite est droite, avec un guidon large et plat. La selle est biplace. Et les roues, d’un diamètre de 18 pouces, sont chaussées de pneus de marque Pirelli.

Et puis on a aussi la Continental GT, qui reprend les codes esthétiques de sa petite soeur monocylindre de la même marque. C’est un Café Racer au réservoir sculpté différemment, à la selle monoplace, au carénage latéral moins imposant et au guidon plus resserré. Sans qu’il soit pour autant celui d’une vraie sportive.

Royal Enfield entre dans l'ère du Twin
La Continental GT, ici dans le coloris Ice Queen.

On ne sait pas encore quand ces machines arriveront sur le sol suisse. On annonce depuis un certain temps déjà l’arrivée de la récente Himalayan, le premier trail de Royal Enfield. Mais son constructeur ne l’a pas encore homologuée pour respecter les normes antipollution européennes Euro 4. On espère que ce sera plus rapide pour les nouvelles 650. Patience, donc.

Source comm. Royal ENfield
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