Il y aura une Alta électrique en démo à Paris et Genève cette année

Publié le 16 octobre 2017 par Jérôme Ducret.

Photos: DR.

Supercross 2017

Il y aura une Alta électrique en démo à Paris et Genève cette année

La marque américaine, pionnière du motocross mû par les électrons, présentera son modèle Redshift lors des deux compétitions en France et en Suisse. Le pilote devrait être Daryn Durham.

L’Alta électrique est de manière claire l’une des motos de cross les plus abouties sur le marché actuel dans le domaine des engins non thermiques. Or une machine de ce petit constructeur américain participera cette année (2017) aux Supercross de Paris et de Genève, en catégorie SX2.

Il s’agit d’une première en compétition pour ce genre d’épreuve, même si le résultat ne comptera pas pour le championnat. L’Alta Redshift M a en effet déjà concouru il y a une année aux Etats-Unis lors de la course dite « Red Bull Straight Rythm ». Comme le nom l’indique sans doute, il s’agit d’être le plus rapide en ligne droite. Et dans ce domaine, le moteur électrique possède un avantage certain. Le couple, soit la force d’accélération qui s’exerce au sortir du moteur sur la transmission et la roue arrière, atteint son maximum très bas dans les tours et le conserve aussi en grimpant dans les régimes. Du coup, les départs sont canons.

Lors de l’épreuve susmentionnée, Josh Hill,  le pilote de la Redshift, avait battu deux fois sur trois son adversaire, Kyle Cunningham, qui roulait sur une 250.

Selon Xavier Audouard, directeur sportif du Supercross de Paris, « sur un terrain de cross, on trouve des virages de toutes sortes. Si la puissance linéaire de l’Alta peut être un avantage, notamment lors des départs, son poids est sensiblement plus important que celui d’une 250 4-temps. Et dans les phases de freinage ou de virage, le poids est justement l’ennemi du crossman. »

Pour mémoire, par rapport à une moto de SX2 4-temps, la redshift serait quelque 20% plus lourde.

Jusqu’ici, les instances sportives américaines ont refusé de laisser une moto électrique s’aligner en championnat de supercross. Elles ont été échaudées par une controverse encore vive parfois sur l’équivalence possible entre les moteurs thermiques 2- et 4-temps. Mais la Fédération française motocycliste (FFM) a semble-t-il plus l’esprit pionnier dans ce domaine.

« Dans notre esprit – et dans celui de la FFM -, continue Xavier Audouard, la moto de cross électrique se positionne en complément des motos actuelles, elle peut permettre d’étendre la pratique de notre sport à des zones plus urbaines et contribuer à préserver les terrains actuels. Personne n’a envie qu’elle remplace la moto thermique ! Mais la marginaliser alors même que ses caractéristiques “zéro émissions” sont dans l’air du temps n’aurait pas de sens. »

On ne sait pas encore exactement qui va piloter la Redshift, tant à Paris qu’à Genève. Les deux noms qui reviennent sont Josh Hill et Darryn Durham. Pour le second, le contrat est déjà signé pour Genève-Palexpo, mais on ne sait pas s’il pourra être là, en raison d’une petite chute. C’est lui qui a mis la moto à l’épreuve plus récemment aux Etats-Unis lors du TransWorld Motocross Slam, au « Milestone MX Park ». Il n’a pas gagné, mais il a par contre réussi à passer les qualifications.

 

Source Alta
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