La Street Triple, la moto émotion, au régime minceur

Publié le 5 septembre 2016 par Jérôme Ducret.

Photos: Alain Rouèche.

Test Triumph

La Street Triple, la moto émotion, au régime minceur

Révisé en 2013, le « petit » roadster anglais déclenche toujours autant d’enthousiasme en conduite sportive

Ce roadster était déjà l’une des motos les plus jouissives de la production mondiale. La Triumph Street Triple évolue désormais un cran plus haut, presque sans changer de prix. C’est un peu une drogue. On aime donner du gaz sur cette moto, rien que pour le bruit d’aspiration, rauque et onctueux, ou pour la franche poussée du trois cylindres en ligne qui vous visse au sol.

Ou, éventuellement, vous fait lever la roue avant avec un petit glapissement (le vôtre, pas celui de la Triumph). L’évolution effectuée en 2013 par Triumph sur sa naked sportive livre bien entendu toujours cette sensation.

En attendant, ce petit roadster qui représente 20% du chiffre d’affaires de Triumph et qui, en cinq ans d’existence, a déjà été écoulé à plus de 50 000 unités, peut envisager une carrière à succès exponentiel à long terme. Et pour moins de 12 000 francs! Voilà déjà la première bonne nouvelle!

Essai du modèle R

Nous avons roulé sur le modèle R, doté de meilleures suspensions que la version standard, et orné de subtiles touches visuelles. Celui que nous avons essayé était de plus accessoirisé avec notamment une tête de fourche, un sabot moteur, des rétroviseurs différents…

Street Triple
Le regard est toujours unique, avec ses deux optiques façon aviateur anglais.

Les deux grands changements par rapport à la version précédente sont l’échappement unique positionné en bas et l’ABS (de série sur la R). Auparavant, la moto s’enorgueillissait de deux pots courant sous la selle et on pouvait dire dommage pour l’antiblocage au freinage. Au final, le nouvel échappement s’intègre plutôt bien dans la ligne générale. Et surtout, il permet une meilleure répartition des masses, ce qui à son tour donne un surcroît de réactivité, sans compromettre la stabilité de l’engin.

La moto est aussi plus légère (moins six kilos), et la géométrie de son train avant a été modifiée, vers plus de maniabilité. On note au passage un prix presque inchangé (plus 400 fr. ).

Le moteur et la moto sont à peine moins nerveux dans le premier rapport que pour les précédentes incarnations de la Street Triple. Ce n’est pas forcément un mal, ça apporte même plutôt un surplus de confiance pour qui n’est pas un forcené des démarrages canon.

Précision chirurgicale

Au son rauque si charmeur du trois cylindres de ses 106 chevaux, la Street avale avec une précision chirurgicale les entrées en courbes, dessine parfaitement les trajectoires au cordeau. Sans broncher. Et reste rigoureusement en ligne lors des freinages appuyés. La très large plage d’utilisation de la puissance alliée au fort couple du moteur permet encore «d’ouvrir» avec souplesse et force à la fois. Au point de penser qu’on est au guidon d’une plus grosse cylindrée…

Street Triple
Agile et précise, la Street Triple R comble toujours les amateurs de sportivité.

L’ABS, déconnectable via le tableau de bord, se fait oublier. Le freinage est de toute façon excellent tant en puissance qu’en progressivité. Et il s’agit sans conteste d’une moto qui, de par son équilibre général, n’a pas vraiment besoin de contrôle de traction. Restent une selle relativement haute, un rayon de braquage amélioré mais pas encore idéal pour la ville. En revanche, la consommation est nettement plus sobre en ville, justement!

Galerie photos: Street Triple R

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Version résumée d'articles parus en 2013 dans le supplément Auto-Moto de La Tribune de Genève et dans Le Matin

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